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Citations sur Le premier amour (149)

... je prie pour que le ciel comprenne ces êtres trop longtemps insouciants qui n'avaient pas vu que le monde est fait de milliers d'absences et que s'y promener avec bonté n'en détournerait pas le cours, car la vie est un manque, irrattrapable, et nous demeurons pour toujours inconsolés.
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Et que ma ville vive encore après moi, dans le regard de ma fille et sans que je sois là, rendait plus aigu encore ce sentiment d'éphémère, une ville nous appartient sans mourir avec nous, un enfant est à nous, nous en parlons au possessif, mais que sait elle de ce que nous lui avons donné, sans les photos, les récits, elle s'inventerait sans peine une enfance dont nous serions absents.
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Il suffit parfois d'un rien pour que la vie bascule. Un moment d'inattention au passage clouté. Une grève SNCF. Un nouveau voisin. Une panne d'ascenseur. Une lettre. Un coup de fil dans la nuit.
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Tu as été l'époque la plus belle de ma vie.C'est pourquoi, non seulement je ne pourrai jamais t'oublier, mais même je t'aurai toujours constamment dans la mémoire la plus profonde, comme une raison de vie.
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Dario était-il devenu volontairement un homme sans identité ni mémoire. Je ne sais pas, jusqu'à sa mort, dans quelles limbes il avait choisi de vivre , jusqu'où il avait choisi ce châtiment d'errer ainsi entre deux mondes, ce mutisme qui le protégeait de l'aveu et l'entraînait vers l'oubli de lui-même.
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Cet homme avec qui elle vit, il est son garde fou, pensa-t-elle, celui qui la calme. Celui qui la tue.
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Cet amour fou que l’on a pour ses enfants et puis soudain ce besoin viscéral d’être détaché d’eux, avec la peur que cela se voit on attend que ça passe, car ça passe toujours on le sait et ce qui reprend le dessus c’est l’irrationnel attachement, la part animale.
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nous sommes restés au seuil de l'adolescence, nous sommes restés au baiser, à cette intimité suprême de baiser, des lèvres confondues, des langues qui se cherchent et s'accordent, et par ce baiser, si long, différent toujours, impudique et généreux nous avouions que la vie au moins avait eu un sens et une saveur…
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Elle ressemblait à ces filles tristes depuis toujours, du genre de celles qui prennent des cours de danse parce qu'elles sont maigres et grignotent du bout des dents un air accablé de bâtons de vanille avec une mine faussement innocente qu'elles se croient sexy. Elles n'ont pas appris leur visage ni leur corps, elles ne se supportent que de loin, se cachent dans des habits trop étroits ou trop lâches, des vêtements qui ne les accompagnent pas mais les encombrent ou les contraignent. Elles n'attendent rien et ne savent presque plus pleurer, sauf parfois de brusques sanglots pendant un film pour enfants, plus c'est naïf plus elles sont malheureuses, c'est soudain, fugace, et annonce de futurs désespoirs auxquels elles ne réchapperont pas.
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Je ne le tiendrai plus jamais pour la première fois dans mes bras.
Où vont nos gestes? Si l'on reçoit autant que l'on a donné, tenu, bercé, serré jusqu'a en perdre le souffle, est ce qu'un jour on nous rappelle?
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