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3,19

sur 506 notes
En découvrant ce titre, je m'attendais à une certaine légèreté. Des retrouvailles romantiques de deux anciens adolescents amoureux, à l'âge mûr. Il n'en est rien, ou tout au moins le ton du roman est très différent et rempli de sujets graves et sérieux. Ce roman est plein de surprises. le dénouement est assez inattendu. Un bon livre qui se lit facilement, avec gourmandise. Je ne connaissais pas Véronique Olmi et cette première rencontre avec l'auteur m'a séduite.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Voici une histoire qui dérange et j'aime ça. La vie d'une femme n'est jamais lisse, ce n'est qu'une apparence. Nous marchons et vivons sur une frontière entre notre quotidien qui lui peut se révéler bien lisse, travail, famille, enfants, mari et nos envies, notre brin de folie, nos souvenirs de jeunesse. L'écriture est sublime avec cette envie de liberté qui nous prend d'un coup et nous suivons Emilie dans son voyage. Elle part en voiture ce qui lui permet de se poser des questions sur son couple, ses enfants, son enfance, de faire le point sur sa vie sans amertume mais avec beaucoup de lucidité. Au terme de son voyage et après des retrouvailles avec sa soeur, sa fille ainée et son premier amour, Emilie retrouvera un certain équilibre et qui sait, pourra peut-être regagner son quotidien en se disant qu'elle est allée au bout de son rêve. Je sais que la deuxième partie du livre, les raisons de l'annonce, n'a pas convaincu certains lecteurs, moi si. C'est un arrêt brutal au rêve d'Emilie, nous ne sommes pas dans un conte de fée, mais dans une histoire bien actuelle de la vie d'une femme de 50 ans. Qui n'a pas essayé de savoir ce que devient son premier amour et retrouvé ses amis d'enfance me jette la première pierre.

Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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C'est le second livre de Véronique Olmi que je lis.
Ici, elle nous raconte le basculement de trois vies, celle d'Emilie le premier amour de Dario, à cause d'un journal et d'une bouteille de Pommard, celle de Giulietta parce que son mari devient amnésique et celle de Dario, le mari de Giulietta, homme très doux, très humain, qui observe sans juger, qui aime les gens et qui un jour décide de ne plus faire partie du monde des vivants dans sa tête parce qu'il a commis l'irréparable sans l'avoir voulu. Giulietta n'aura de cesse de savoir pourquoi et se faisant passer pour Dario, par l'intermédiaire d'un journal, elle va prendre contact avec Emilie pour qu'elle l'aide à ramener Dario à la vie, sans succès. Mais elles apprendront le pourquoi.
J'aime l'écriture de cette auteure, elle analyse avec finesse les sentiments de ses personnages.
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Le premier amourVéronique Olmi

Pour ses 25 ans de mariage, elle soigne la future fête , même si elle préfèrerait être à la place de son mari, travailler, lui faire la fleur de ne pas arriver trop tard pour mettre les pieds sous la table: enfin, bref, elle passe sa journée à préparer le logis douillet: bougies, draps de soie ( qui se déchireront la première fois où ils auront oublié de se couper les ongles de pied) musiques jazz puis la Callas pour l'étreinte assurée, guêpière sexy sous une robe en mousseline bleue, hauts talons qu'elle a bien l'intention de garder pendant l'amour, pour érotiser, l'épaule d'agneau dans le four .
Et un Pommard, enroulé dans une feuille de journal.
Une petite annonce.
Qu'elle lit.
« Emilie. Aix 1976. Rejoins-moi au plus vite. Dario. »
Elle sort, en guêpière, éteins four et bougies. Ses souvenirs se pressent sur l'autoroute : Dario, d'abord, son premier amour, adoré de toutes les filles, sa soeur, qui a un gêne en trop et qu'elle a essayé d'épauler, ses parents, chrétiens petit esprit, sa tante Suzanne, qui toute jeune a vu les voisins descendre, une valise à la main, en pleine nuit, parce qu'ils sont juifs. Suzanne ne comprend pas mais elle ressent la violence oppressante « que dans ce qu'elle ne comprenait pas, il y avait le pire ».

Emilie vole vers son premier amour, et se remémore en cours de route ses émois d'adolescente, ses rêves sans rapport avec les futilités de son père « je lui ai pas envoyé dire tu me connais la tête qu'il a fait t'aurais vu ça » et de sa mère « je crois quand même que je n'ai pas assez salé la blanquette, ne mets pas le pain à l'envers », le mépris des professeurs révulsés de constater l' ignorance de ces élèves incultes, le passé des années 50, et le rêve réalisé d'une relation rare, souveraine, cachée de tous, avec Dario. Son sourire.
Elle court, elle vole vers ce Dario, et prend le temps aussi de faire des rencontres, comme si elle avait besoin de grandir dans le souvenir ravivé de ce premier amour. Ses filles se proclamant arbitres de leur vie « comme si nous avions attendu leur naissance pour faire les camps et décider des règles. », prennent parti pour le père laissé sans explication le soir des 25 ans de mariage.
Au delà de l'histoire, extrêmement émouvante par sa vérité, j'ai aimé l'analyse des relations avec les parents, vraiment petits, avec sa soeur trisomique, à qui elle parle de Moshe Mike Brant, au grand dam des parents (comment, tu lui as dit qu'il était juif ? ), l'ouverture souvent faite sur le monde tel qu'il a été, et, bien sûr , ne nous mentons pas, l'histoire d'amour. (subtile)
Elle a peur tout de même, Emilie, d'aller revoir Dario, le passé rend le présent faux et irréel, de la même façon que la confrontation avec ses vieux parents, qui ont oublié les prénoms de ses filles mais se désolent qu'elle ne soient pas mariées révèle le fossé entre deux mondes « que je ne sois pas grand mère à mon âge, cela tardait, on prenait un sacré retard sur les convenances, on changeait de cap. On trahissait le clan en en enfreignant les règles les plus élémentaires. »

Livre entièrement subtil, dont chaque page recèle ces phrases qui marquent, sans pour autant être travaillées et tordues.
La vérité.
Découverte de Véronique Olmi, je vais continuer, à la lire, son écriture correspond à l'idée que je me fais de l'adolescence retrouvée, de sa persistance, de son authenticité.
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* Un premier amour, premier amour, premier amour
Ne s'oublie jamais, s'oublie jamais , s'oublie jamais
Un premier amour on le cherche toujours
dans d'autres amours, toute sa vie on court après .....
(Isabelle Aubret)

Emilie largue tout un beau soir, et part en Italie rejoindre son premier amour qui a lancé "une bouteille à la mer" en l'occurrence un entrefilet dans un journal.

Ras le bol d'être la femme de ...., la mère de ..... Et dans tout ça qu'est-elle devenue ? Que sont devenus ses rêves d'adolescente ? Ses désirs ? Ses illusions ?

Etre mariée a 17 ans ne plus être Elle, mais devenir Nous .... pour chaque décision, chaque déplacement, chaque regard porté ....

Mariée a 17 ans, 3 enfants, un mari et elle s'est perdu dans une vie routinière faite d'obligations, de travail, de devoirs ; et s'est enlisée dans les habitudes en faisant tout ce qu'on attendait d'elle.

" La maternité toujours mariée à la culpabilité".

Le temps se distendant .... Votre âme plus vaste que votre vie et vous la tenez enfermée depuis trop longtemps.

Un livre bilan, sur la recherche de soi, ses réelles envies et ses désirs les plus profonds.

Un livre qui donne envie d'être libre enfin, de se dégager de toutes entraves.

Un livre nostalgique qui vous rend idéaliste l'espace d'un instant et vous emporte.

Lumineux et follement humain.

"Tu as été l'époque la plus belle
de ma vie. C'est pourquoi, non seule-
ment je ne pourrai jamais t'oublier,
mais même je t'aurai toujours constam-
ment dans la mémoire la plus pro-
fonde, comme une raison de vivre".
(Pier Paolo Pasolini)
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On peut s'identifier facilement avec ce personnage féminin qui pense comme nous, analyse sa vie qui ressemble à la notre, le couple passe inévitablement à un carrefour dangereux quand les enfants ont grandi et cette association doit renaître à travers les souvenirs de toute une vie pour justement la prolonger autrement.
Le périple que l'héroîne s'oblige à traverser pour rejoindre son amour de jeunesse lui permet de faire cette mise au point indispensable à l'équilibre de son couple pour le redéfinir et lui donner un avenir durable et salutaire.
Une écriture rythmée très agréable à lire qui donne envie de relire cet auteur, une belle découverte grâce à une bibliothécaire
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D'après le résumé, je pensais lire un roman plein de nostalgie avec une histoire de retrouvailles très romantique. Pour la nostalgie, j'ai été servie avec de beaux passages où la narratrice se remémore une période charnière de son adolescence, celle d'une certaine complicité avec sa soeur autiste et, surtout, celle de son premier amour qui l'a profondément marquée.

Par contre les retrouvailles romantiques n'étaient pas au rendez-vous et du coup toute la partie concernant le présent m'a moins plu. le récit était plus décousu, avec des faux airs de road-movie truffé de rencontres improbables avec des personnages dont on peine à saisir le rôle dans l'histoire. de même, la dernière partie, en Italie, est assez déstabilisante et les réactions des personnages parfois difficiles à comprendre.

Mais finalement, même si je m'attendais à autre chose en lisant la quatrième de couverture et même si certains passages sont déconcertants, j'ai passé un bon moment avec ce roman plein de nostalgie...
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Semaine de St Valentin ! Un roman romantique ?
«Le Premier Amour» de Véronique Olmi raconte l'histoire d'Emilie, la cinquantaine, épouse et mère de 3 enfants qui, le jour de ses 25 ans de mariage, plaque tout sans réfléchir pour retrouver le premier amour, celui dont la saveur marque à jamais….
Le lecteur prend la route avec elle à travers la France en direction de l'Italie, vers sa terre natale provençale, son histoire familiale et son premier amour.
J'ai trouvé cette première partie de roman interminable, constellée de chapitres inutiles sur des rencontres improvisées. L'auteur tente de justifier ce départ intempestif par de longs discours sur l'usure du couple, la maternité. Rien d'original : un roadtrip plein d'introspection.... et je me suis demandée si j'allais arriver à rencontrer l'objet du désir.
On s'attend à de fabuleuses retrouvailles. Il n'en est rien ! L'intrigue est déroutante, décevante.
La nostalgie de la cinquantaine et le questionnement sur le bien-fondé de la vie ne sont pas neufs. J'ai aimé l'idée de départ : tout laisser derrière soi pour retrouver son amour de jeunesse. En définitive, pas d'embarquement dans ce mélange de souvenirs d'enfance, de bilan de vie et de rencontres.
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Une de mes réactions alors que je viens d'achever la lecture de ce livre est l'étonnement. le début m'a semblé assez simple. Une annonce, une femme qui réalise son rêve de liberté et surtout qui veut retrouver son premier amour. Au fil de ma lecture, j'ai été touchée par Emilie. Son quotidien, sa routine, sa vie bien rangé qui la lasse m'ont vraiment fait apprécier ce personnage dès le début.
Ce qui m'a réellement étonné, c'est la seconde partie du roman. L'explication de l'annonce, Dario... Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais je trouve que l'histoire est belle. Justement, c'est cette sortie de l'ordinaire qui fait tout son charme je pense.
Le style est léger et arrive à nous faire passer beaucoup d'émotion.
J'ai adoré ce roman et j'aimerais en découvrir d'autres de l'auteure.
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Dès le début, j'aurais dû me dire que le roman ne tiendrait pas la route, que tout ça allait s'effondrer comme un château de cartes. Mais j'ai pensé que je me trompais peut-être, que le premier amour avait été tant apprécié par lecteurs et critiques, notamment par Éliette Abécassis du Figaro littéraire, que je ne pouvais pas juger l'objet au bout de cinquante pages.

J'ai donc lu le livre de la première à la dernière ligne. Même si j'ai été souvent agacée par le côté midinette et fleur bleue de cette héroïne de mon âge qui plaque tout le jour de ses 25 ans de mariage pour répondre à une petite annonce qui ne lui est peut-être même pas adressée. Une petite annonce qui va la pousser jusqu'en Italie pour retrouver l'amour de ses 17 ans.

Prière d'ajouter à ce qui précède l'incompréhension de ses filles, un arrêt pour saluer sa soeur trisomique et pour finir le plat la rencontre avec celle qui a écrit la petite annonce : la propre femme de celui qu'elle aimait quand elle avait 17 ans. C'est que celui-ci n'est plus lui-même et qu'elle ne sait plus quoi faire pour le rendre à la vie.

Si tout ça n'est pas du mélo digne de certaines émissions de télé présentées l'après-midi, je ne sais pas ce que c'est… D'autant plus que tout ça ne rime à rien, l'auteure laissant tomber ses lecteurs comme de vieilles chaussettes en leur proposant une fin des plus bâclées. Et de plus, sans intérêt.

Bref, je me suis fait avoir. Heureusement que j'avais emprunté le livre à la bibliothèque et que je ne l'avais pas acheté. C'est le seul bon côté de ce Premier amour insipide.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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