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Citations sur Le premier amour (149)

J'aurais voulu être une bonne nouvelle. J'aurais voulu être une accalmie. Un grand repos. J'aurais voulu être une seconde, celle où l'on sent le bonheur, la joie dans l'harmonie. et puis mourir. J'aurais voulu être le rire de deux personnes qui s'aiment. J'aurais voulu être le contre-ut. Le chef d'œuvre. L'idée géniale. Et renaître ailleurs.
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Tu as été l'époque la plus belle de ma vie. C'est pourquoi, non seulement je ne pourrai jamais t'oublier, mais même je t'aurai toujours constamment dans la mémoire la plus profonde, comme une raison de vie. PIER PAOLO PASOLINI.
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J'ai passé la frontière, qui n'en était plus une, et je regrettais un moment cette absence de solennité, j'aurais aimé que l'Italie m'accueille après m'avoir réellement acceptée, qu'un douanier me crie "Avanti!" en me désignant son pays d'une main ouverte.
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Pourquoi faut-il qu'un jour nous n'ayons plus sur nos enfants le pouvoir de la consolation ni celui du rêve ? Pourquoi leur apprend-on à se méfier des étrangers et pas des fiancés ? Ceux-là sont bien plus dangereux, qui n'ont pas besoin de les forcer à monter dans leur voiture pour les ravir au monde de leur mère. Pourquoi apprend-on à nos filles tant de gentillesse ? Pourquoi leur avais-je dit que c'était mal de faire de la peine aux autres, au lieu de leur dire de fuir au plus vite tous ceux qui brandiraient leur douleur comme un étendard avec lequel ils les étrangleraient tôt ou tard ?
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Il suffit parfois d'un rien pour que la vie bascule. Un moment d'inattention au passage clouté. Une grève SNCF. Un nouveau voisin. Une panne d'ascenseur. Une lettre. Un coup de fil dans la nuit.
Ma vie a basculé le 23 juin 2008 à 20 h 34....
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Il avait toujours décidé que nous allions bien, il fallait avancer en se prenant pour deux optimistes pressés qui remettent à plus tard les questions dangereuses, avec l'espoir que lentement le temps les efface et que le bonheur de vivre l'emporte sur la douleur.
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J’ai eu la sensation, durant toutes mes années de scolarité, de tenter de franchir une porte. Qui ne s’ouvrait jamais en entier. Me forçait à passer en me faufilant de côté, rentrant le ventre, sur la pointe des pieds, la respiration bloquée, des précautions d’obèse marchant sur un sol de papier.
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Je faisais de la peine à tout le monde, c'est incroyable comme on se sent seule si souvent, chaque jour pour être tout à fait honnête, et comme la moindre de nos décisions pèse sur les autres.
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Mais voilà, le temps avait passé. La ville était oubliée. On y venait par hasard, par erreur, et on en repartait étonné qu’elle existe encore après notre départ. Combien de lieux semblables entre Paris et Gênes ?Combien de villages trop calmes traversés par des déchets radioactifs et des lignes TGV, repliés sur eux-mêmes comme au temps des occupations, combien de villes perdues que les enfants quittent sans jamais oser dire d’où ils viennent ?
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Nous avons marché un peu dans la pinède pour descendre à la plage. L'air s' accordait à mon émotion, j'avais la gorge sèche, le soleil passait entre les pins comme des lames fines qu'on aurait tirées du feu, la terre était recouverte de poussière et d'épines, de petits cailloux et de coquillages cassés, des parcelles de
Rochers que le temps avait fragmentés, et j'étais moi-même aussi faite d'éclats, de désordre et de chaud. J'étais dans mon corps et un peu au-dessus aussi, je me voyais clairement marcher avec Dario vers la crique, je savais ce qui allait nous arriver, j'avais conscience que bientôt je serais "ni tout à fait la même ni tout à fait une autre", et je souriais ä Dario, d'un sourire nouveau, plus tendre, presque amusé auquel il répondait en se mordant un peu les lèvres, c'était la première fois que je le voyais gêné.
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