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Un roman qui aborde tout simplement le sujet de la solitude. Qu'elle soit volontaire ou dû à un handicap ou un accident de la vie, beaucoup de gens vivent une forme de solitude. Ils s'enferment chez eux ou dans un mutisme avec leurs douleurs et leurs souffrances.

Linda Olsson nous raconte ici la rencontre de trois solitaires, qui vont réapprendre à découvrir le bonheur tout simple d'être ensemble. Redécouvrir des choses simples, qui permettent le partage et d'ouvrir son attention à l'autre.
Une belle lecture pleine de poésie qui même si elle débute de façon un peu tristounette, gagne en optimisme et en sentiments heureux tout au long de la lecture. Une petite histoire, comme il y en a sûrement beaucoup autour de nous, sans que nous le sachions. Une lecture qui aborde le passé et ses blessures, mais aussi les sentiments simples mais tellement enrichissants. Une très jolie histoire, qui mérite d'être découverte.
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Au premier chant du merle Otto sait que le printemps est là..Il l'attend chaque année, alors partager ce moment à nul autre pareil avec Elisabeth sa nouvelle voisine est un pur bonheur.
Otto a pris sous son aile Elias, un dessinateur hors pair, et si le désarroi d'Elisabeth la fait ressembler à un oiseau aux ailes brisées il met tout en oeuvre pour lui réapprendre à voler. Il n'y a pas d'âge pour enfin vivre ...
Linda Olsson sait elle aussi peindre, sa plume se prête à l'art délicat de créer des personnages aussi vrais que vrais. Je me suis attachée à ce trio . Otto n'est plus tout jeune mais qu'importe il se sent jeune et Elias a besoin de lui comme un fils a besoin d'un père. Elisabeth a peur , peur des autres, peur de recommencer à vivre...
Ce roman nous parle de solitude, de vies brisées mais surtout et encore d'amour, à donner, à recevoir, à partager.
J'ai avec beaucoup de plaisir retrouver la plume élégante de Linda Olsson, la sobriété de ses mots qui ne donnent que plus de force à ses propos.
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Elisabeth a quelque chose de brisée en elle. Un chagrin tellement fort qu'elle se replie sur elle même, dans le noir de ce petit appartement de Stockholm. Elle ne sort pas, ne mange quasiment pas, et refuse de répondre à la sonnette. Pourtant un jour son voisin insiste et lui parle à travers la fente de la boite aux lettres. Ce sera le point de départ, ce sera cette voix anonyme qui fera peu à peu revenir l'espoir et tout simplement la vie dans le coeur d'Elisabeth.

Se livre va nous raconter la vie de trois solitaires qui font apprendre à se connaitre et à partager. Il y a Elisabeth, la femme aux ailes brisées qui ne veut plus ressentir l'espoir de peur de souffrir. Il y a Elias, artiste dyslexique qui rêve sa vie en peinture. Et Otto le libraire à la retraite qui regrette une vie dénuée de passion.
En lisant la 4e de couverture, on s'attend à une histoire un peu bisounours. Légère et rose. de celles qui sont belles et font sourire mais qui restent des bluettes superficielles. le début en prenait la chemin. Et puis jai eu la surprise de découvrir autre chose. Il y a à travers les lignes des choses beaucoup plus profondes, des interrogations et des réflexions sur le sens de la vie. Nos personnages se posent beaucoup de questions : l'amour, l'amitié, l'espoir, le chagrin...
L'atmosphère reste toujours un peu suspendue, dans l'attente. Souvent triste mais avec une note d'espoir, comme si l'on savait que ça ne pouvait qu'aller mieux tout de même.
Au final c'est une belle atmosphère, un beau roman. Même si j'avoue que les questionnements philosophiques sur la vie ne me semblent appréciable qu' à petite dose, et que donc certains passages m'ont lassés.
J'ai été un peu surprise par la fin aussi. L'auteur lance des indices qu'elle ne termine pas; laissant aux lecteurs le soin de les interpréter. Pour en faire une fin ouverte? Pour que chaque lecteur comprenne ce qu'il veut. En fait je trouve ça agaçant! Par ce que du coup j'ai l'impression de ne pas savoir, qu'on nous laisse en plan avec nos incertitudes!! Comme si le livre n'était pas achevé...
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J'avais vu passer ce roman il y a quelques temps sur Babelio, et je l'avais noté en pense-bête. Et puis je l'ai trouvé la semaine dernière dans une foire aux livres et je me suis dit pourquoi pas.

Je ressors finalement mitigée de ma lecture. On s'attache aux personnages, mais il reste des zones d'ombres qui ne sont pas résolues et qui personnellement m'ont frustré.
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Un livre qui m'a beaucoup plus pour son côté psychologique, les personnages sont attachants, on a envie de les serrer dans les bras et de discuter avec eux!
J'ai aussi aimé le suspens quant à Elizabeth et le pourquoi de son isolement.
Par contre, je n'ai pas apprécié la fin trop ouverte à mon goût.
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Beau roman sur la - ou plutôt les - solitude(s), qui se rencontrent. Et sur l'art aussi.
Le livre se lit facilement, la fin reste ouverte... même si on peut la suppose triste.
Une petite chose m'a gênée : on cherche à savoir dès le début la raison qui pousse la femme à vouloir - au début - vivre aussi recluse, cloîtrée. On s'attend à un drame....et , certes, ce qui lui est arrivée est triste, mais pas unique, et la réaction s'en trouve disproportionnée, peut-être.
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Le récit, qui se déroule en Suède, tourne autour de trois types de solitude. Elisabeth, Otto et Elias. Trois personnes, trois vies différentes, trois façons de voir la vie. Chacun souffre à sa façon. Ils vont finir par se rencontrer, et petit à petit, essayer d'apprivoiser cet autre. Ils vont avoir des réflexions, des analyses de leurs vies respectives. Cela va les pousser à faire des choix. L'auteur se sert de moments simples pour mettre en situation ses personnages : un repas, une promenade, une simple discussion sur un pas de porte, etc.
[...]
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Elias est un jeune artiste qui, un beau jour, rend à sa voisine une lettre arrivée chez lui par erreur. Une voisine bien étrange puisqu'elle ne sort jamais de chez elle, personne ne ne l'a jamais réellement vue ni ne sait quoi que ce soit à son sujet. A cause du petit service rendu, Elisabeth va se sentir redevable à l'encontre d'Elias et petit à petit, elle va revenir à la vie grâce aux petites attentions qu'ils s'échangent mais aussi grâce à un nouvel ami, Otto, leur voisin du haut.


Je n'aime pas la littérature contemporaine racontant des histoires contemporaines ou très peu. J'accroche rarement aux histoires de gens toutes simples, j'aime qu'il y ait de l'Histoire, du mystère, des ambiances étranges, des secrets de famille.. Ici rien de tout ça puisqu'il s'agit uniquement de trois personnages et de leur histoire personnelle. Elisabeth, Elias et Otto sont trois héros qui n'ont pas été particulièrement gâtés par la vie. Ils sont blessés et solitaires même si la plus fermée reste Elisabeth. Leur relation va prendre forme sous nos yeux, à l'aide de petits gestes simples mais efficaces. Ils vont s'attacher, nouer des liens et surtout trouver un sens à leur vie. Ils vont s'épanouir et parfois même grandir.

Je n'apprécie pas certains choix de l'auteur mais j'avoue que dans l'ensemble j'ai adoré ce roman. Sa grande force résulte sans aucun doute de l'énorme poésie qui se dégage de l'écriture de Linda Olsson, chaque mot est choisi avec un soin particulier et il se dégage une douceur incroyable de chaque phrase écrite. J'ai accroché tout de suite au récit, impossible d'en sortir tellement j'étais séduite, presque envoûtée.

Nous croyons aimer lorsque, en réalité, nous voulons être aimés. Nous projetons nos sentiments sur quelqu'un, perdant de vue en un instant tous ceux qui nous entourent, qui pourraient nous donner de l'amour. Il est impossible d'obtenir tout l'amour dont on rêve d'une seule personne, alors que de petites preuves d'amour réunies peuvent représenter plus que ce qu'un seul être nous apporte.

A part ça, il n'y a pas grand chose à dire, Au premier chant du merle fait partie de ces romans qui sont juste beaux, ce qui est déjà incroyable. Une très jolie découverte!
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Je tiens tout d'abord à remercier Les Editions de L'Archipel pour leur confiance, j'ai vraiment été ravie de recevoir ce livre dans mon courrier, puisque je n'avais encore jamais eu l'occasion de découvrir la plume de Linda Olsson, dont j'avais déjà entendu le plus grand bien.

Dans ce roman, à l'atmosphère intimiste, nous faisons la connaissance de trois personnes.

Il y a tout d'abord la solitaire Elisabeth. Elle a emménagé il y a quelques mois dans la résidence ou elle vit aujourd'hui, mais nous découvrons très vite, qu'elle n'y fait qu'y survivre, parce qu'elle n'a pas le choix. Elle est dépressive, et vit recluse dans la noirceur de sa solitude. Qu-a-t-il bien pu lui arriver ?

Puis, il y a Elias, le voisin d'Elisabeth. C'est un artiste et dessinateur de talent, souffrant d'une forme de dyslexie sévère. Il est également assez solitaire, mais il s'est lié d'amitié avec Otto, un sexagénaire qui vit dans l'appartement au-dessus du sien. Elias n'est pas sûr de lui, il n'a pas une haute estime de lui-même.

Enfin, justement, il y a Otto, mon personnage préféré de ce roman. Il est tellement attachant, plein de sagesse et de bienveillance. Il avait déjà pris sous son aile Elias, en lui racontant à sa façon, les romans dont il avait le souvenir. Il redonnera l'envie de vivre et le sourire à Elisabeth. Otto s'aperçoit avec l'âge qu'il n'a jamais été réellement heureux, même s'il n'a jamais été non plus malheureux, même durant son mariage. Il a toujours vécu par procuration, au mileu des livres. Encore aujourd'hui, il vit au milieu de ces trop nombreux livres.

Ces trois personnages solitaires vont formés un trio, qui va s'entraider. Dans un roman plein de tendresse, Linda Olsson dresse le portrait de trois personnages terriblement attachant, avec chacun leurs faiblesses, mais surtout leurs plus grandes peurs.

L'art, que se soit le dessin, la musique, le cinéma, ou l'écriture tient une grande place au sein de ce roman. C'est un gros point positif qui m'a énormément plu. Il y a évidemment quelques bons sentiments, mais juste ce qu'il faut pour ne pas verser dans la facilité.

L'écriture de Linda Olsson est magnifique et délicate, presque poétique. C'est une vraie découverte, et je sais déjà que je vais me précipiter rapidement sur ses autres romans.

Ici, elle traite d'un sujet délicat, la dépression, pourquoi continuer à vivre quand on a tout perdu, mais surtout quand on a compris que pour continuer à vivre il faut prendre le risque, de sourire, d'aimer et de prendre le risque de tout perdre à nouveau. Elisabeth sera-t-elle assez forte pour affronter sa plus grande peur ?

On ne peut obliger personne à aimer ni à poursuivre une relation.

Un roman qui est passé à un fil du coup de coeur ! Je le recommande !

A découvrir aux Editions L'Archipel, depuis le 10 février 2016.
Lien : https://milleetunepages.com/..
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Malgré les avis élogieux que j'ai pu lire ici et là, je ressors plutôt mitigée de cette lecture.

Si vous appréciez les plumes douces, pleines de délicatesse et de poésie, vous serez probablement conquis par ce roman, éloge aux belles petites choses qui nous entourent et que l'on ne prend plus le temps de remarquer. le rythme est plutôt lent, il ne se passe de toute façon pas grand chose.

La trame a su m'intriguer et j'ai très rapidement voulu comprendre ce qui poussait Elisabeth à vivre en recluse, pourquoi Elias était renfermé et pourquoi Otto semblait se contenter de peu. Et surtout, comment ces trois protagonistes allaient se croiser et lier de façon inextricable leur destin. Pourtant, ma curiosité s'est vite tarie, peut-être à cause du rythme trop lent, de l'histoire finalement banale. Je n'ai pas ressenti d'empathie particulière pour les personnages, même si l'écriture de Linda Olsson a su me charmer par ces petits rien qu'elle sait mettre en beauté. La fin du livre, quant à elle, m'a laissée perplexe et j'ai l'impression d'être un peu passée à côté.

Linda Olsson nous offre une belle histoire et de magnifiques moments entre trois êtres pris au piège de leur solitude, mais il m'a vraiment manqué quelque chose pour me sentir pleinement concernée. Peut-être que ce n'était pas la bonne lecture, au bon moment, tout simplement.

En bref, AU PREMIER CHANT DU MERLE est un joli roman empreint de poésie et de douceur, mais je n'ai pas été touchée plus que cela par le destin des trois personnages. En défininitive, ce roman ne me laissera pas une marque indélébile.
Lien : http://www.placedeslivres.ca..
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