Une quatrième aventure toujours trépidante ou le Mouron rouge, comme l'indique le titre, va se faire capturer. Intéressant mais c'est un peu comme dans l'aventure précédente, sauf que cette fois, et cette partie m'a plu, l'histoire va toucher un mythe de la période de la terreur lié au dauphin de France, ''Louis XVII''. L'histoire est donc assez prenante, rythmée et bien écrite mais si je n'ai mis que 3 étoiles et demi, c'est parce que d'une part comme dans le tome précédent j'ai eu envie de hurler aux ''méchants'' d'au moins blesser le Mouron rouge, ou de faire quelque chose de plus sûr et plus radical pour le neutraliser à coup sûr, et d'autre part la fin nous est déjà connue loin à l'avance. J'espérai que bien que la fin soit cousue de fil blanc, il se passerait au moins un évènement qui assombrirait la happy end, mais... Bref une lecture toujours aussi divertissante mais j'espère un peu de renouveau et de vraies surprises dans les épisodes suivants.
Commenter  J’apprécie         30
En cette journée glaciale du 27 Nivôse, an II de la République, – ou, comme nous autres, gens de l’ancien style nous obstinons à dire, du 16 janvier 1794, – la salle du Théâtre national était remplie d’une nombreuse assistance, l’apparition d’une jeune actrice en renom dans le rôle de Célimène ayant attiré à cette reprise du Misanthrope tous les amateurs de spectacles.
Le Moniteur, qui relate au jour le jour avec impartialité les événements de l’époque, nous informe qu’à la même date l’Assemblée de la Convention vota une nouvelle loi autorisant ses espions à effectuer des visites domiciliaires et des arrestations sans avoir besoin d’en référer d’avance au Comité de sûreté générale ; l’Assemblée désirant agir avec rigueur et promptitude contre « les ennemis du bonheur public » promettait aux dénonciateurs, comme récompense, une somme de trente-cinq livres « par tête fournie à la guillotine ».
Quelques lignes plus bas, le Moniteur note également que, ce même jour, le Théâtre national fit salle pleine pour la reprise, avec nouveaux décors et costumes, de la célèbre comédie.
L’Assemblée, ayant voté la loi qui plaçait plusieurs milliers de personnes à la merci d’espions et de délateurs, leva la séance, et quelques-uns de ses membres, en quittant les Tuileries, traversèrent la Seine pour gagner le nouveau théâtre tout proche du Luxembourg où la troupe de la Comédie française s’était installée depuis quelques années.