AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,91

sur 89 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre m'a été prêté par mon libraire afin que je le critique. Je connaissais bien évidemment Erik Orsenna mais n'avais jusqu'alors lu qu'un seul de ses livres «  l'exposition coloniale » qui m'avait réjouie à l'époque. J'étais Intéressée par le sujet mais me questionnais tout de même sur les raisons de ce livre au- delà de ce qui est exposé dans les médias par M. Orsenna qui a travaille pour Bolloré. A t il été déçu ? Peu importe me direz-vous... si au départ cette fantaisie, au sens du genre français du 17ème siècle, ce conte m'a déroutée je m'y suis laissée prendre pour une fois refermé me demander : et donc? Pas de grandes révélations, des digressions nombreuses permettant à l'auteur de rappeler son curriculum vitae et ses références culturelles tout en interpelant ses lecteurs et en lâchant quelques confidences personnelles intimes. Je trouve finalement ce livre boursouflé, prétentieux et vain.
Commenter  J’apprécie          122
Vanité quand tu nous tiens.

Erik ORSENNA s'offre un conte. Pas un conte de fées malgré la présence d'un ogre. Un conte moral ? Un conte philosophique ? Trop déroutant pour savoir…

Pour parler vulgairement, il semble vouloir mettre une raclée à Vincent BOLLORE, le jamais nommé (des avocats y ont veillé), le jamais repus, le jamais net et le toujours dangereux, notamment pour la démocratie, depuis qu'il a voulu inscrire à son menu de prédateur vorace médias et moyens de communication. Non mais, Cyril Hanouna, « le plus grand des animateurs », Président de la République ? Qui peut y croire ? Même pas VB puisqu'il a finalement décidé de soutenir Eric Zemmour.

Le monde du pouvoir y est évoqué, ses liens avec les réseaux les plus corrompus et les plus corrupteurs, ainsi que le capitalisme et l'ultra libéralisme, assassins de notre fonctionnement démocratique. Mais rien d'incisif ni de réprobateur.

En bref ça bavarde beaucoup de principes politiques, réalités économiques, inspirations financières, géants du passé, nabots du présent, ça se balade entre avant-hier et aujourd'hui, grandeur et décadence, du jardin des plantes à la Villa Montmorency. Vanité oblige, ça s'offre quelques digressions au sujet de sa grande intelligence, de son CV aux diplômes prestigieux et de ses pratiques sexuelles (et oui, il faut aussi subir le frétillement de son andouille à col roulé).

Erik ORSENNA a la parfaite maîtrise de la belle langue française : le style est allusif, le ton badin, sarcastique, mondain, très parisien, le vocabulaire recherché, parfois désuet et étonnant. Il jongle habilement avec les métaphores, périphrases, hyperboles, litotes et autres euphémismes. L'ironie est sa botte secrète. Mais au final, me semble-t-il, le pamphlet reste aussi léger que le ton.

Son texte pourrait faire merveille, le soir à la veillée, en lecture orale, avec intonations précieuses sur le ton de la fausse confidence… Alors, peut- être, cette « fantaisie » se ferait moins vaine.
Commenter  J’apprécie          50
Acheté au "feeling" en coup de vent chez mon marchand de journaux dans un bourg rural, surpris d'y trouver un livre de la collection blanche Gallimard.
Je n'avais d'autre motivation que la notoriété de l'auteur, académicien médiatique et ex plume de F. Mitterrand .
Ces précisions pour noter que mon impulsion était louable...
Or !
Or vers la page 40 je me suis surpris :
"Pourquoi diable** as-tu mis 18.50 € pour ce conte " à dormir debout" *
Malgré Mercedes ,séduisante jeune femme que l'on pourrait croiser aux Galeries Lafayette (rayon soins du corps ) ou dans un salon de thé vers Deauville, malgré les descriptions redondantes des travers propres à cette catégorie de personnages, les héritiers fortunés éloignés
du bon peuple, j'ai peiné à emboîter le pas à l'auteur ayant peu de goût pour le voyeurisme (quel vilain terme).
Finalement, je suis allé au bout des 167 pages de ce conte, option judicieuse... qui protège des "retours de bâton".
Mais !
Patienterais je plus de 20 mn au prochain Salon du Livre pour une dédicace ?
Vous avez la réponse.
Un flop pour résumer et qui sait, un distrait haussement d'épaule de l'Ogre, piteux bilan pour cet auteur si sûr de son talent (cf son discours d'entrée à L Académie Française).
*remarque de mon aïeule quand je passais des heures à lire les "Bicot président du club" sous le vieux cerisier.
.** "tu aurais dû opter pour ces trucs à gratter...
Commenter  J’apprécie          51
Publicité mensongère pathétique de nombrilisme et de vanité, monologue épuisant et ridicule d'un maître d'école en fin de carrière et en mal d'audience, ce livre est une honte.

J'entends un jour à la radio Orsenna nous mettre en garde du danger Bolloré pour la démocratie avec engagement et sévérité. le gâchis de canal plus et les méfaits de l'entrepreneur moisi ont nourri mon enthousiasme d'en apprendre davantage par l'académicien reconnu.

Quelle ne fut pas ma surprise de subir une page sur deux l'autosatisfaction pédagogiste et sans intérêt d'une aventure amoureuse de l'auteur - on aimerait presque en rire tellement c'est ridicule mais son auto-dérision hypocrite et surannée nous en empêche et l'on est un peu gêné… et de ne rien apprendre de plus sur le breton que ce que nous savons tous déjà. Rien !

Je m'attendais à un petit peu d'académisme universitaire dans la dissection minutieuse d'un homme et de son projet si néfaste pour la démocratie ! A une charge implacable sonnée avec adresse et puissance par ce savant lettré passé par les plus grandes institutions françaises !

il n'y a rien de tout ça. Aucune mise en perpective, aucun plan, aucune proposition, rien !
Orsenna indique entre parenthèses les dates de vie des prestigieux auteurs qu'il cite !!!!! Pince moi je rêve ! Et nous distille avec ce ton dont on sent bien qu'il souhaite se faire passer pour de la connivence, mais c'est tellement raté car c'est tellement fat, son curriculum vitae. Mais alors sans aucun respect pour le lecteur. J'ai appris par la suite qu'il a baguette écrit une plaquette pour une filiale de Bolloré.

Ou comment se faire un petit billet sur sa notoriété et celle de son sujet avec un beau mépris. Derrière l'érudition tous azimuts et la malice affichée, une condescendance abyssale nous tient en otage, Je me suis libéré de mon syndrome de Stockholm en cessant la lecture. À contrecoeur car j'en attendais tellement.

Une belle arnaque à la moustache.

(NOTE : Si quelqu'un l'a lu jusqu'à la fin et y a trouvé de l'intérêt je suis ouvert à le lire j'ai pour ma part comme je l'ai écrit stoppé aux environs des deux tiers, c'est déjà beaucoup, c'était déjà trop, et c'était par respect pour l'auteur que j'ai poussé poussé poussé n'en croyant pas mes neurones - heureusement le livre est court - en me disant laisse l'auteur dérouler son histoire il y a peut-être un crescendo, une révélation ? Je me suis raisonné à y mettre fin avec par respect pour mon temps et pour moi-même.)
Commenter  J’apprécie          30
Livre raté. On n'y apprend rien, c'est un récit qui tend vers le conte façon Voltaire. L'intention nous est expliquée au début mais le style hésite trop entre enquête, conte et autobiographie du coup on ne sait pas toujours ce qui est faux et ce qui est vrai. Si vous voulez apprendre quelque chose sur l'ogre en question, à savoir Vincent Bolloré, allez sur Wikipedia. le bouquin ressasse la même idée : la rapacité supposément pathologique du milliardaire. Orsenna n'en fait rien, mouline son idée sans jamais vraiment nous expliquer la nocivité de son ogre. Il adhère tellement à son jugement moral et il est tellement convaincu que son lecteur y adhère lui aussi qu'il en oublie de l'étayer. Manque de matière, peu d'anecdotes, beaucoup , beaucoup d'auto complaisance (Orsenna rappelle à tout propos qui il est, ses états de service, ses qualités..).Et puis doit on vraiment croire qu'Orsenna est allé jusqu'à louer un appartement pour observer à l'aide d'une longue vue la résidence de son ogre ? Si c'est vrai, ça met mal à l'aise.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (199) Voir plus



Quiz Voir plus

Erik Orsenna, presque...

Erik Orsenna est un pseudonyme ?

vrai
faux

5 questions
106 lecteurs ont répondu
Thème : Erik OrsennaCréer un quiz sur ce livre

{* *}