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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deuxième livre de l'auteur pour ma part. Je reste toujours sur mes positions quand je dis que cet auteur est un génie. L'idée même de son livre, il fallait clairement la trouver.

Nous retrouvons Jeanne, notre petite héroïne, mais cette fois-ci, elle est plus jeune,(certainement que ce livre a été écris avant "La révolte des accents" (ma chronique ici)). Nous découvrons aussi les personnages présents dans sa classe, ainsi que sa maîtresse blonde qui rougit dès qu'elle est joyeuse. Toujours sur leur île, leur Président à vie : Nécrole, décide qu'ils sont bien tous trop bavards sur cette île, que c'en est trop, qu'il va supprimer des mots, et n'en autorisera que 12. Au feu, les livres, la lecture et les bavardages.

Les 12 mots autorisés selon la circulaire 2-02-2013 453 sont les suivants :
- Naître
- Manger
- Boire
- Pisser
- Déféquer
- Dormir
- Divorcer
- Se marier
- Travailler
- Vieillir
- Mourir
- Acclamer...

Génial !!! Super, les phrases que vous pouvez faire avec ces 12 fichus mots. Par exemple, il est interdit de dire les mots : la nuit ou le jour, c'est totalement inutile, vous n'avez qu'à regarder dehors pour savoir ... ( Tiens ça me donne une idée, on pourrait aussi instaurer ça en France !!! Vu les supers prévisions météorologiques totalement inutiles, on ferait mieux de simplement ouvrir la fenêtre (pour la température) et regarder dehors le temps qu'il fait ... )
Qu'à cela ne tienne, la maîtresse d'école décide tout de même d'enseigner l'origine des mots à ses élèves et de les emmener découvrir la fabrique des mots. Un seul souci, que va-t-il se passer si, Nécrole, Président à vie, découvre la supercherie ... ?
Lien : http://libebook81.blogspot.f..
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Dans ce petit livre, Erik Orsenna prend la défense de la langue française. Il la sublime en décorticant les mots selon leur origine grecque ou latine. Il compose à l'aide d'un radical, dun préfixe et dun suffixe, il traduit de l'anglais... Bref il fait tout pour nous faire comprendre la beauté de la langue, son évolution et nous incite à ne pas la saborder en utilisant à qui mieux mieux les mots issus du "franglais". Une jolie lecture pour se remémorer les leçons d'étymologie de notre adolescence.
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Charmante histoire des mots qui se lit très vite. On plonge dans l'univers des mots, on apprend leur histoire et on découvre leur force. Sympathique, intéressant, mais pas transcendant...
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Un récit joyeux ... la décision de supprimer les mots inutiles est tombée, seul 12 verbes seront autorisés ! Une maîtresse d'école ne peut supporter cette nouvelle loi, elle va alors sensibiliser sa classe aux richesses du français, éveiller leur curiosité pour l'origine des mots, le plaisir de les découvrir et de les manipuler à l'infini ! Les diverses racines des mots sont évoquées, la richesse des récits grâce à la nuance des mots..
Au premier regard, je n'appréciais pas réellement les illustrations naïves mais au fil des pages, je les ai trouvées agréables et en harmonie avec le texte !
Seul bémol, ce livre est trop court, la lecture passe tellement vite que j'ai une sensation de rester sur ma faim... encore tellement de mots qui n'ont pas été évoqués !
Prochaine étape, le faire lire à mon fils !
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"Que serait l'amour sans les mots d'amour ?" c'est ainsi que Erik Orsenna clôture son roman "La fabrique des mots". le 5e et dernier volume de sa ballade dans la grammaire française. L'écriture y est légère, l'histoire belle et passionnante, le texte court.
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En cette belle année 2015, j'ai lu les « Plaisirs secrets de la grammaire », cinq petites odes à la langue française écrites par Erik Orsenna et qui t'emmèneront dans un monde fabuleux où les mots sont des êtres et où la ponctuation se danse.

À l'occasion du traditionnel cadeau de Noël, en 2014, mon amoureux a eu la merveilleuse idée de m'acheter une liseuse, exaspéré qu'il était de me voir me tuer les yeux en tentant de lire mes e-books via mon téléphone. La période étant propice aux bonnes résolutions, je me suis alors dit que c'était l'occasion rêvée de me remettre VRAIMENT à la lecture. J'ai donc été rechercher dans les méandres de mon ordi tous ces e-books stockés et qui me faisaient de l'oeil depuis trop longtemps.

« La grammaire est une chanson douce », stocké depuis des mois, pouvait se targuer déjà du titre qui régalait le plus mes oreilles. J'ai donc commencé sans plus tarder les aventures de Jeanne, de son frère Tom, ou de Monsieur Henri. Et ces personnages m'ont emmenée, à travers cinq livres, au pays des amoureux de la langue française.

Et oui, parce que les cinq tomes de la saga d'Erik Orsenna n'ont probablement que cette belle mission en tête : faire aimer les mots, les subtilités de notre grammaire, pourtant si compliquée pour certains, et le rythme qu'apportent les signes de ponctuation. Il en arrive de belles choses à Jeanne. Et plus d'une fois, à la lecture de ces cinq petites merveilles, je me suis dit qu'elle était tellement chanceuse de vivre sur une île où les mots étaient tellement pris en considération et chéris.

Ces cinq tout petits livres, de vrais contes, vont vous faire approcher la grammaire et autres réjouissances d'une façon tellement magique que vous ne pourrez plus lui résister. Ou peut-être est-ce parce que l'amour des mots me poursuit depuis trop longtemps que je suis enthousiaste ?

En tout cas, « La grammaire est une chanson douce », « Les Chevaliers du Subjonctif », « La révolte des accents », « Et si on dansait ? » et « La Fabrique des mots » (rangés par ordre, s'il vous plaît) sont, selon moi, à mettre entre les mains de tous les amoureux de la littérature, de tous les parents d'enfants en plein apprentissage de la lecture, de tous les instits, et même de tous les petits loulous qui découvrent la passion des mots.
Et pour les autres, je vous dirais que ces livres parlent avant tout de sentiments. Et quelle plus belle façon que des mots que pour les expliquer ?
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Ce petit roman plein d'aventures m'a plu bien que j'ai déploré son côté trop enfantin. En effet, le langage est parfois simple et plusieurs fois je me suis demandé si il ne s'agissait pas d'un livre pour enfants. Soit, je trouve cette balade au coeur des mots fort sympathique et les profs de français devraient le proposer comme lecture à leurs élèves ! Les illustrations qui jalonnent le roman apportent un peu de fantaisie.
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Une délicieuse manière ludique d'expliquer aux jeunes lecteurs comment on fabrique les mots à partir de l'influence de racines mortes, latines... Et puis, on fabrique des mots avec des morceaux de mots. Et c'est comme cela que l'on a créé la langue française depuis 12 siècles.
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Une jolie fable ; un bel hommage à la langue française et au plaisir des mots. Remarquablement illustré par Camille Chevrillon.
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J'avais déjà lu la Grammaire est une chanson douce il y a quelques années, j'étais donc curieuse de commencer ce nouveau roman que j'ai d'ailleurs lu dans la journée. Assez court, je pense qu'il aurait mérité d'être plus développé. L'alternance de l'histoire, des explications des mots et des illustrations est vraiment très agréable et en fait un joli livre. Néanmoins, le fait que le narrateur soit une enfant ne m'a pas énormément plût, j'ai eu l'impression d'être moi aussi considérée comme une enfant allant à l'école. de même, si c'était intéressant, je n'ai pas appris énormément de nouveautés (mes études littéraires m'ont servies !) et je trouve donc que ce livre s'adresse plus à un public jeune et/ou à des lecteurs qui ont envie de découvrir le monde passionnant des mots.
Malgré ce bémol, l'histoire se lit très bien et sous la plume légère la critique de la société actuelle est fort plaisante.
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