La ferme des animaux

Il y a des livres qu'on ne devrait jamais relire ! La Ferme des animaux en fait partie.

Lu il y a très longtemps, il m'avait plu avec son écriture simple et son parallèle sans surprise avec l'URSS.

Cette fois-ci c'est justement cette écriture très simple, limite niaise, en tout cas très scolaire qui m'a fortement déplu. La critique sans équivoque de la politique soviétique est sans aucune subtilité ni finesse, ni humour !

Ce livre est trop axé sur une période politique, sans être historique, pour avoir un intérêt quelconque en relecture en 2020.

CHALLENGE BBC
CHALLENGE RIQUIQUI 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

Bof. Les cochons symbolisent la corruption, le cheval est l'image de la loyauté, le corbeau est la voix qui trompe, etc. Une bonne lecture pour les adolescents, certes, mais sans plus.

Livre lu dans un projet scolaire. Très difficile à commencer, jusqu'au chapitre V il est très dur d'avancé dans l'histoire. La fin reste cependant intéressante.
Toutefois n'étant pas une fervente lectrice de fiction mettant en scène des animaux qui communiquent et se révoltent, je n'ai tout simplement pas aimé ce livre. Mais son contenu reste une lecture enrichissante pour s'ouvrir à d'autres genres et d'autres horizons.

Je sors déçue de la Ferme des animaux. Peut-être est-ce ma faute et surement en attendais-je trop avec tout le bien que j'ai pu entendre sur ce livre, parce que venant de l'auteur de 1984 que je juge comme le meilleur roman d'anticipation jamais écrit, je voulais à nouveau être surprise, bluffée...

Il n'en est rien, pour moi Orwell livre une oeuvre moyenne, pas mal sans plus. Oui l'idée de départ est géniale, mais le récit est par trop manichéen et manque de profondeur. Résumer Staline et les dirigeants soviétiques comme "méchant méchant méchant !" et le peuple russe en bêtes de ferme naïves, facilement abusées et idiotes, pardonnez-moi, mais je trouve ça simpliste. Certains personnages, comme l'âne bougon et désabusé, ou encore la jument traîtresse se vendant à l'ennemi contre quelques sucres et de jolis rubans ; rehausse un peu le niveau, mais les autres restent trop caricaturaux à mon goût.

Alors oui cela se lit vite et facilement, ce n'est pas déplaisant, mais je ne peux m'empêcher de penser : il y aurait eu tellement mieux à faire ! Une métaphore se doit de permettre une compréhension plus aisée des faits qu'elle relate mais cela ne l'empêche en rien de faire preuve d'un peu plus de subtilité.

Il y a fort longtemps, j'ai dévoré le roman (presque prophétique) "1984". Mais je ne connaissais rien d'autre de George Orwell. Constatant que, dans Babelio, beaucoup avaient lu "La ferme des animaux", je me suis décidé finalement à le découvrir. Ce court roman publié en 1945 est une fable transposant le monde de la politique dans le règne animal. Les animaux de la ferme se révoltent contre les humains sous l'impulsion de leurs deux chefs, qui sont des cochons. Bientôt, l'un des deux supplante l'autre et établit à son profit une dictature; les animaux suspectés d'être des récalcitrants sont exécutés; les autres sont abrutis par la propagande et quasiment asservis.
Il faut savoir que, dans l'entre-deux-guerres, l‘auteur avait des opinions d'extrême-gauche mais que, pendant la guerre civile espagnole (à laquelle il a participé), il a découvert les tares des partis communistes. Même sans connaître cette particularité de G. Orwell, il est évident que "La ferme des animaux" est une allégorie lourde et grinçante de la dictature stalinienne en URSS (Staline, par exemple, est représenté ici par le porc prénommé "Napoléon"). L'auteur a cru bon de transposer, chez les animaux de la ferme, La dérive totalitaire et arbitraire du régime soviétique. Mais, pour ma part, je ne vois pas d'intérêt à cette transposition dépourvue d'humour. Pourquoi ne pas nommer un chat un chat – et Staline « Staline », sans détour ? Orwell n'était soumis à aucune censure, que je sache ! Et, pour comprendre la situation politique de l'époque, le lecteur moyen n'a pas besoin de lire ce genre de fable, que je trouve infantile. Cette lecture est donc une grande déception pour moi.

Considérant la grande estime en laquelle je tenais l'auteur de 1984, je m'étais dit que La Ferme des animaux manquait à ma culture.
Las ! Que ce texte a vieilli !
L'idée de départ pouvait être bonne, La Fontaine et Swift l'avaient montré. Mais ici je n'ai pas retrouvé le plaisir de la lecture.
Certes l'auteur livre un texte militant, dénonciateur, mais le trait est si appuyé que non, ça ne fonctionne pas.
Je m'étais attendu à retrouver l'esprit joyeusement dévastateur de, par exemple « Chicken Run », mais c'est raté (pour moi).

Un classique à lire absolument pour enrichir sa culture personnelle.

Une caricature de la dictature avec des animaux pour héros... Un étrange sentiment à la lecture : pas véritablement emballée, mais en même temps, on sent un sujet grave sous-jacent, on "entend" Hitler et les nazis. Ça nous rend mal à l'aise surtout que parfois les situations sont poussées à l'extrême du ridicule.

Je ne vais pas me faire des ami(e)s mais je suis passé complètement à côté de ce supposé chef d'oeuvre. Quel intérêt franchement? Une sorte de métaphore de dictature transposée chez les animaux d'une ferme? 150 pages très très longues et sans humour, sans poésie, ni sans aucune philosophie de la vie ou de l'histoire des dictatures... Ou alors le public visé est celui des enfants ou jeunes adolescents, pour leur faire comprendre que l'herbe n'est pas toujours plus verte de l'autre côté de la barrière? Non mais autant lire le Candide de Voltaire ou bien Les Contes du chat perché de Marcel Aymé, infiniment mieux à mon avis! Ou du Dickens chez nos amis Britanniques, voilà un écrivain magnifique.

Fable politique sur les révolutions du monde entier .
Ce texte est une leçon sur le pouvoir. Comment y accéder, comment s'y maintenir et à à mon sens, il n'est pas plus une illustration de telle ou telle révolution ( française, russe, ….).
Il me fait aussi penser à ce fameux film qu'est la « planète des singes »…ou comment la roue tourne, non pas du fait d'une révolution, mais du fait du comportement de l'homme qui conduit à son propre assujettissement.
Oeuvre de courte lecture, mais a-t-on besoin de s'attarder des heures, des jours et des semaines, pour considérer le bienfondé ou pas de la réflexion au terme de la lecture ?