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3,73

sur 3159 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Je n'ai pas détesté ce roman, mais je ne l'ai pas non plus aimé. J'ai un drôle de sentiment à la fin de cette histoire.

J'ai beaucoup aimé l'histoire, mais le style est assez particulier. La narration au « nous » est aussi un peu perturbante, car elle ne m'a pas permis de m'accrocher aux personnages.

Attention tout de même :
Ce roman s'inspire de faits réels, début XXe. Il y a certains passages un peu difficiles.
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Il s'agit de l'émigration de femmes japonaises vers l'ouest des Etats-Unis au début du XXe siècle, en vue de se marier.
Cela se lit facilement, on se laisse porter par le récit, qui est au passage très instructif au sujet d'un pan de l'histoire souvent inexploré. le narrateur est désigné par un "nous"; il s'agit ainsi de l'histoire de toutes les japonaises, comme une histoire racontée à plusieurs voix. Cet aspect est très original, mais parfois déstabilisant car on a du mal à s'y retrouver dans la situation d'énonciation. Mais c'est ce qui fait que ce livre sort de l'ordinaire.
J'ai été touché par la souffrance vécue par certaines femmes, et d'ailleurs certaines pages sont remplies d'émotion. J'ai eu un peu de mal en revanche à le terminer, sans pouvoir expliquer pourquoi.
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Originalité de la narration avec le nous universel et incluant (mais parfois un peu lourd), faits historiques et culturels peu connus et intéressants. Des portraits de femmes passionnants et sensibles.
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Assez déçue.
Il y a longtemps que je voulais lire ce livre, une page d'histoire que j'ignorais totalement.

Le procédé narratif consistant à parler à la première personne du pluriel, en énumérant constamment, pour chaque sujet, les histoires de chacune d'entre elles permet de resserrer l'histoire, sans temps morts.
Mais il m'a totalement empêchée d'entrer justement dans ces histoires, d'en être touchée.
On ne peut s'attacher à aucune de ces malheureuses, puisqu'elles sont confondues en une masse indistincte.
Du coup, j'ai appris pas mal de choses dans ce livre, mais je me suis ennuyée et je n'ai jamais réussi à y entrer et à m'y intéresser réellement.

En outre, j'ai fortement regretté de ne pas savoir du tout, à la fin, ce qu'étaient devenues ces familles.
D'une part dans l'immédiat, où les a-t'on conduites ?
Et aussi plus tard, que sont-elles ensuite devenues ?
Mes petits-enfants, en Californie, ont pas mal d'Asiatiques dans leurs amis, et je me demandais si certains d'entre eux étaient les descendants de ces pauvres filles.
Le premier livre de Julie Otsuka "Quand l'empereur était un dieu" peut-il être considéré comme une suite en quelque sorte, bien qu'écrit avant. (D'après le résumé) ?
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Une facette bien méconnue de l'immigration. Les Américains, ces défenseurs des pays libres, n'ont pas fait mieux que d'autres.
Le récit est parfois un peu décousu, il manque un peu de romanesque. Les faits sont alignés en une longue litanie. le côté tragique n'en est que plus accentué mais on aurait envie parfois d'aller plus loin dans l'histoire des personnages.
A lire absolument pour le côté historique. Ce livre donne à réfléchir et envie d'en savoir un peu plus sur cette période de l'histoire américaine.
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Récit de jeunes femmes japonaises qui quittent leur pays pour épouser en Amérique un mari qu'elles n'ont pas choisies et qui s'attendaient à un autre avenir
La narration est nous ma beaucoup dérangée. J'ai eu du mal à m'y retrouver
Pourtant l'auteur raconte la vie quotidienne de ces femmes, solidaires, qui sont exploitées.
Le sujet m'intéressait bien mais j'ai vraiment moyennement aimé
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< Nous étions glacées à l'intérieur et notre coeur n'a toujours pas dégelé. Je crois que mon âme est morte. >

Commenté partout, ce roman a une certaine hype sur la sphère de bookstagram. Qu'il plaise ou non on ne peut pas en ressortir totalement indemne.

Ce livre de quoi parle-t-il ? de femmes qui ont tout abandonné pour un inconnu qui a fait de belles promesses par lettres échangées. Des japonaises qui ont migré dans une Amérique hostile, tout ça pour des hommes qui allaient les décevoir.

On retrace leur parcours du bateau dans lequel elles ont appris à se connaître elle-même et les autres. Jusqu'à la guerre qui mettra fin à cet American dream (qui spoiler alert n'a rien eu d'un rêve pour elles)

C'est un roman qui parle des femmes avec force et détails. Qui émeut et met mal à l'aise. Qui donne envie de révolte plus d'un siècle en retard. Qui met au jour une partie de l'histoire oubliée et qui ne le sera plus jamais.

Je ne peux pas dire que cette lecture m'a transcendée c'était plutôt long. Mais elle m'a offert l'écoute des voix de ces femmes, meurtries dans leur chair, dans leur être.

Avez-vous lu ce roman ? Vous intéresse t-il ?
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Ce roman est arrivé entre mes mains lors d'un échange de "livres voyageurs". J'ai été ravie d'en découvrir le sujet, une période si méconnue de l'Histoire. de nombreuses femmes japonaises de début du siècle dernier, ont embarqué, le coeur léger et la tête pleine d'espoirs, vers l'Eldorado tant rêvé, l'Amérique !

Quelle tristesse d'assister au réveil brutal des jeunes filles arrivées à bon port, dont beaucoup n'ont pas terminé le voyage. La réalité était bien différente du paradis chimérique attendu. Ces déracinées dans un pays inconnu, aux modes de vie et aux traditions si différents des leurs, au langage incompréhensible, vont travailler sans relâche pour vivre dans une misère noire, sans jamais être acceptées par les autochtones. « À présent tu appartiens à la catégorie des invisibles. ». Des années après cette immigration, Pearl Harbor n'arrangera rien à la méfiance maintenue par les Américains vis-à-vis des Japonais.

Je dois avouer que je ne connaissais pas ce roman, pourtant Prix Fémina étranger 2012, mais il est vrai que les Prix et moi... C'est avec curiosité et plaisir que j'ai entamé ma lecture. Au moment où je la termine, je pense avoir compris le choix de l'autrice bien que je reste très circonspecte. Utiliser le "nous", au lieu du "elles", voire du "je", permet de parler des multiples destins de toutes ces femmes admirables d'abnégation ; ouvrières, fermières, filles de joie, épouses aimées ou battues, mères puis grand-mères. Elles sont toutes dans le récit du temps qui passe, aucune n'est oubliée. Cependant, ce style narratif, collectif, sans approcher aucune des actrices de ce drame social, m'a empêché d'éprouver toute empathie en provoquant un maintien à distance déconcertant. Il m'a laissée comme groggy sous l'avalanche d'énumérations à chaque page.

Quelle punition pour moi, qui suis si admirative de la littérature japonaise, de n'avoir pas pu trouver une accroche à ce récit afin de suivre le destin tragique de toutes ces femmes dont j'ai ressenti, malgré tout, la détresse. L'essence même de ce qu'a voulu accomplir l'autrice m'a totalement échappé, ce qui m'a profondément contrariée. C'est une énorme déception d'être passée à côté de ce roman, pourtant si passionnant pas son sujet rarement évoqué, parce que dérangeant, sans aucun doute.

« Ils admiraient nos dos robustes et nos mains agiles. Notre endurance. Notre discipline. Nos dispositions dociles. Notre capacité peu commune à supporter la chaleur, qui l'été dans les champs de melons de Brawley pouvait frôler les cinquante degrés. Ils disaient que notre petite taille était idéale pour les travaux nécessitant de se courber jusqu'à terre. Où qu'ils nous assignent, ils étaient contents. Nous possédions toutes les vertus des Chinois - travailleurs, patients, d'une indéfectible politesse -, mais sans leurs vices - nous n'étions ni joueurs ni opiomanes, nous ne nous battions pas et ne crachions jamais. Nous étions plus rapides que les Philippins et moins arrogants que les hindous. Plus disciplinés que les Coréens. Moins tapageurs que les Mexicains. Nous revenions moins chers à nourrir que les migrants d'Oklahoma et d'Arkansas, qu'ils soient de couleur ou non. »
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Comme certains lecteurs, je suis resté sur le pas de la porte de ce roman. le "nous" m'a posé problème me privant de m'identifier à un ou plusieurs personnages. Bien sûr, cela ne m'empêche pas de reconnaitre la valeur intrinsèque de cet exercice de style et de ces évènements inédits. A chacun de se faire son opinion.
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Ici, dans ce roman, on remonte au début du XXème siècle lorsque de jeunes femmes japonaises, promises à des maris américains, entament, en groupe, une longue traversée de l'océan Pacifique. A leur arrivée à San Francisco, le désenchantement a un goût amer. Les hommes ne ressemblent en rien à ceux qu'elles avaient espéré et elle se retrouvent rapidement mère de famille et corvéable à merci dans les champs. Mais elles sont trop pauvres pour retourner au Japon et ne veulent pas déshonorer leurs familles. Alors elles restent, encaissent et acceptent l'inacceptable.

Ce n'est pas l'histoire de l'une d'entre elles que l'auteure raconte, mais l'histoire de toutes ces femmes anonymes. le « nous » est employé tout le long de ce roman très court mais prenant. Cette voix lancinante du « nous » finira par disparaître, quand la seconde guerre mondiale éclate et que l'ennemi japonais doit être éliminé. Un roman couronné par le Prix Femina Étranger en 2012 (oui, oui, je sais, ce n'est pas nouveau, mais qui a dit qu'on ne devait lire que des nouveautés 😉)
Lien : https://www.instagram.com/tv..
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