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3,23

sur 398 notes
De l'humour noir pour un polar explosif!
TNT, bombe au chlore,cocktail molotov,voilà le genre de recettes que Lancelot Rubinstein, Paul pour les intimes,correcteur dans une maison d'édition, découvre dans sa cuisine alors qu'il essaye de s'occupper les mains et l'esprit à l'annonce de la mort de sa femme suite à un accident sur le pont d'Omoko, alors qu'elle aurait du se trouver dans un avion en partance pour Ceylan.
-Allo?
Police!
L'annonce de la mort d'Irina l'a sonné.
Divorcé d'Elisabeth, qui lui parlait comme à un gamin de cinq ans,il avait bizarrement constaté la dispartion de certains meubles chez lui.Et pourquoi celà continue-t-il?
Qui est ce Paco Picasso soit disant père d'Irina?
Sur quels trafics Lancelot va-t-il tomber? Qu'est-ce que le CRIC?Que cachent les documentaires animaliers réalisés dans le monde entier par Irina?
Qui est donc ce Klaus alias Kurt Bayer recherché par l'inspecteur Schneider?Et ce Roméro propriétaire d'une maison, convoitée par Irina qui s'est volatilisée?
De découverte en découverte,se pose l'ultime question:connait-on bien ceux qu'on croit connaître?
Une fin inattendue que je ne dévoilerai pas.
Véronique Ovaldé(auteur contemporaine de plusieurs romans dont La très petite Zébuline qui a obtenu une bourse du Goncourt du livre jeunesse) joue ici la carte du polar un peu déjanté, d'une écriture vive et enjouée, beaucoup d'humour, des trouvailles burlesques,on rit beaucoup...parfois jaune!
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superbe livre! une écriture hors du commun. L'auteur raconte le héros de ce livre avec une telle sensibilité. A recommander.
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Lancelot a perdu sa femme Irina dans des circonstances étranges. Irina était une belle femme mystérieuse. Lancelot va peu à peu se rendre compte qu'il ignorait la réelle personnalité de son épouse.
Le personnage de Lancelot est vraiment à part. A 45 ans, il travaille à son domicile et ne cultive aucune amitié. Lorsqu'il se retrouve veuf, il sombre dans une profonde dépression et se bourre de médicaments. Exemple de passivité, il apprend malgré lui des éléments qui lui confirme ce qu'il soupçonnait déjà : il connait peu de choses de sa femme.
Lancelot parle peu, il n'est pas sûr de lui et se demande sans cesse ce que lui trouve les femmes. Je me suis sentie parfois émue par ce personnage qui se retrouve livré à lui-même et sans aucune arme contre le monde extérieur. Les autres profitent de sa naïveté et il semble toujours à part.
L'écriture est très particulière. Les phrases sont très longues et nous avons beaucoup de détails sur les pensées de Lancelot. Parfois, j'ai eu l'impression de lire du Laurent Mauvignier.
J'ai aimé aussi le personnage d'Irina, cette femme au caractère complexe, une activiste politique qui filme des animaux à l'autre bout du monde. Fragile et forte à la fois. Touchante avec ces peurs.

Peut-être que certains lecteurs pourront m'éclairer sur un fait inexpliqué : pourquoi les meubles disparaissent dans chacune des maisons où vit Lancelot ?
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Moi qui adhère totalement aux romans d'Ovaldé , je suis restée complètement étrangère à celui-ci même si l'écriture m'a plu comme d'habitude.
Lancelot quitte sa femme pour vive avec Irina une passionaria, végétalienne, antivivisection, anti pollution , anti……Il aime, adore intensément Irina et va chercher à savoir pourquoi elle est morte au fond de la rivière Omoko. Dans une atmosphère glaciale, il rencontre quelques personnages qui gravitaient autour d'elle mais dont il saura peu de choses sauf leurs activités extrémistes qu'il finira par rejoindre. La pirouette sur la mort d'Irina ne m'a pas plu, je n'ai pas adhéré aux personnages, beaucoup de longueurs, bref je n'ai pas trop aimé ce roman peut être parce que le personnage principal est un homme niais flasque et sans consistance.
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C'est intéressant de faire le chemin à l'envers et de découvrir les premiers pas d'un écrivain dont on a apprécié les derniers ouvrages. J'ai découvert Véronique Ovaldé avec "Ce que je sais de Vera Candida", sublime histoire de trois générations de femmes couronné par le prix des lectrices de ELLE en 2010 et j'ai dévoré son dernier roman "La grâce des brigands", encore un beau portrait de femme en quête d'émancipation. "Et mon coeur transparent" publié en 2008, a connu un certain succès et reçu à l'époque le prix France Culture - Télérama. Dans ce livre, on trouve déjà les ingrédients qui font la spécificité de l'auteur, cet univers bien à elle entre conte et poésie, ses personnages aussi étonnants que touchants, à mille lieux des stéréotypes. Cette fois, le portrait de femme se dessine en creux puisqu' il s'agit d'une morte. le héros s'appelle Lancelot et sa quête à lui sera celle de la vérité. Car sa femme si chérie cachait apparemment bien des secrets.

"...Lancelot regarde la chaussure recouverte de neige qui macule son paillasson, il sent qu'il perd le fil des événements, le type dit, Je suis le père d'Irina. Et Lancelot lui serre la main en plissant les yeux et en essayant de se souvenir de quoi cet homme est censé être mort, puisqu' Irina lui avait dit, il en est sûr, que son père était mort."

Au bout du chemin, Lancelot, cet homme replié sur lui même, sans ami, sans envie d'une quelconque communication avec autrui, cet homme qui se satisfaisait simplement de la présence de sa femme sans lui poser aucune question, au bout du chemin, Lancelot aura trouvé quelque chose qui ressemble au sens de la vie.
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Ah, mais oui, j'aime !
Une ambiance franchement spéciale qu'arrive à mettre en place Véronique Ovaldé par son écriture très particulière. On plonge dans la vie d'un homme complètement décalé, comme on s'endormirait et l'on se mettrait à rêver. C'est une autre façon de penser (lentement...) de vivre (ou non), de nommer (une enfant au nom de Tralala, ça n'est pas courant !), et même de mourir de façon tellement incongue, en tout cas jamais comme on l'aurait crû.
Franchement, une lecture (un auteur !) qui vaut le coup !
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Lancelot est dévasté par la mort de sa femme puis il découvre petit à petit que sa femme n' était pas celle qu'il croyait. Véronique Ovaldé, dans ce roman très noir mais aussi parfois très drôle, alterne entre le passé et les souvenirs de Lancelot et sa découverte de la double vie plutôt étonnante de sa femme.
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Comme V. Ovaldé en a l'habitude, l'idée de départ de ce livre qui consiste à baigner d'entrée le lecteur dans un univers onirique, en mettant en scène un personnage prénommé Lancelot qui reçoit sur la tête, « tombée du ciel, une chaussure de femme très élégante taille 37 »), semblait originale. Cet « accident » lui permettra de rencontrer Irina dont il tombera éperdument amoureux.
Mais à la mort d'Irina (mort plus que suspecte, qui au final , s'avèrera d'une banalité déconcertante !), Lancelot découvre que bien des pans de la vie d'Irina lui étaient inconnus ; il ne connaissait d'elle « que le grain de sa peau, sa tendance à privilégier les alcools forts et son amour des animaux en voie de disparition », et quand « il l'interrogeait, elle pirouettait et fronçait les sourcils ».
Comme dans une enquête policière, tel un piètre chevalier faisant violence à son tempérament apathique et à son indolence (accentuée par des antidépresseurs), il se lance alors à la recherche de la vérité. Qui était Irina et pourquoi tant d'incohérences autour de son décès ?
Malgré ces éléments, de bon augure, j'ai trouvé cette lecture ennuyeuse car je n'ai pas réussi à retrouver l'univers féérique, magique et poétique qui m'avait enchantée dans « Ce que je sais de Vera Candida ». Pourtant le parallèle décalé et fantaisiste entre l'engagement d'Irina pour des causes sociétales (sans-abri, mal-logés, écologie, cause animale, abus des laboratoires pharmaceutiques,…) et la quête éperdue de Lancelot pour son amour perdu aurait pu être intéressant. Mais, dommage, pour moi l'émulsion ne s'est pas faite.
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Je sors sceptique de cette lecture!! L'histoire est intéressante mais la lecture est difficile, beaucoup de retours en arrière et des personnages assez complexes.
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Troublant, ce livre. Si le style est captivant, il a quelque chose de parfois presque convenu, et puis hop, non, une pirouette. Idem pour les personnages. Parfois on veut les secouer, ils paraissent plats, trop masculins, le personnage du mari est souvent caricatural, et puis une aspérité apparait. On ne sait pas si on est dans notre monde ou quelque part de parrallèle, juste assez différent pour nous rendre étrangèr·e·s aux humains qui sont décrits. Les dernières pages ne déçoivent pas.
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