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3,43

sur 488 notes
Je n'avais jamais rien Véronique Ovaldé mais j'en avais entendu tellement de bien que j'attendais avec impatience de commencer ma lecture. Dès les premières lignes, j'ai compris qu'entre ce style-là et moi, ça n'allait pas être possible. Tout me semblait plat, creux, vide, fade, en un mot, sans intérêt. Un décor en carton-pâte digne d'une mauvaise série B. Malgré ce rejet quasi-viscéral, j'ai continué ma lecture. Au bout d'environ 50 pages, ça s'améliore un peu, fort heureusement. le style se fait un peu plus léger et l'histoire gagne en épaisseur. J'aurais aimé que les émotions des personnages soient plus mises en avant afin de donner un peu de corps ai récit. Malgré une histoire au potentiel intéressant, on reste à la surfaces des choses pour un roman somme-toute assez convenu.
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Véronique Ovaldé fait partie de ces nombreux auteurs que je n'ai pas envie de lire (j'assume, et revendique ce qui peut passer pour un manque d'ouverture d'esprit ; je lis non pas pour lire, mais parce que le menu m'intéresse).

Alors pourquoi ce billet ? Tout simplement parce que cet ouvrage fait partie de la sélection du Prix Océans 2014.

Que ressent-on quand arrive un livre dont on n'a pas envie, quand on doit lire un auteur dont l'univers n'attire pas ? Une profonde solitude, et avouons-le, on se sent animé d'une profonde mauvaise foi, et armé de tous les prétextes pour poser le satané livre. Je suis même allée faire des courses un jour férié….c'est dire !!!

Bref, j'ai tenu 70 pages…. Et je suis même allée lire les fameuses dernières pages qui, parait-il donnent la signification du titre bien mystérieux…. Et bien, vous me croirez si vous vous voulez, mais je n'ai même pas trouvé !!!

Mauvaise foi ? Oui sans doute. Mais je ne suis pas rentré dans l'univers de ce livre. Il y a un truc qui m'a profondément agacé, c'est le Maria Cristina Väätonen à chaque ligne….. C'est bon, pas besoin de nous le rabâcher, on le sait !!!

Les inconditionnelles de Véronique Ovaldé me pardonneront mon impertinence, mais je le savais bien, cet auteur ne m'attire pas…sinon, je l'aurais déjà lue , ou du moins, je l'aurais déjà inscrite sur mon petit carnet….et puis perdre son temps un jour de congé avec des lectures insatisfaisantes quand on a tant de livres désirés à lire, il y a de quoi être en colère
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Une narratrice sur laquelle nous ne savons pas grand chose, sauf qu'elle a le journal de Maria Cristina, retrace la vie de cette jeune auteure installée à Santa Monica en Californie.

La construction de la trame événementielle du roman permet des flash-back expliquant aux lecteurs le parcours de cette jeune femme.

Venant du Grand Nord canadien, elle arrive à 16 ans avec une bourse d'étude en Californie. de moins en moins assidue à l'UCLA, elle devient secrétaire d'un écrivain qui a connu le succès et qui vogue encore sur sa gloire passée. Pygmalion, profiteur, séducteur, Maria Cristina découvre avec lui la vie et son premier succès littéraire pour un livre intitulé La méchante soeur.
L'élément déclencheur? Une nuit où elle vide son sac à sa colocataire. Elle a enfin de la matière à écrire.
Le point de départ? Un événement tragique survenu l'année de ses treize ans. Un accident. La culpabilité.Elle va réinventer ce vécu, recréer sa vie pour ne plus le revivre. Une autobiographie, ce livre? Elle ne l'a jamais démenti.

Se reconstruire, c'est se réinventer une vie en accord avec ce qu'on ressent. Cependant le besoin de se racheter est toujours là malgré les dissensions familiales, explique probablement pourquoi elle accours au premier coup de sifflet de sa mère, dix ans plus tard.

Entre passé et présent, entre temps de l'écriture (" à ce moment du récit, Maria Cristina ignore la plus grande partie de ce que je viens de raconter là, mais peu importe puisque chaque chose arrive en son temps" (p 185)) et temps de la fiction, le récit nous plonge dans l'enfance et dans le quotidien de cette jeune auteure à succès, avec en trame de fond, ce qui nous forge, nous construit, et l'impact de notre enfance sur notre vie d'adulte. Cette question de l'identité est en filigrane dans tout le roman. le narrateur fictif a ici un rôle crucial puisqu'il se pose comme le biographe d'un personnage de roman, donnant l'illusion de la réalité à une imagination fertile. le lecteur est importer, et ne peut plus laisser le livre.
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Années 1970, Maria Cristina Väätonen âgée de dix-sept ans quitte sa famille atypique et son village Lapérouse du grand Nord Canadien pour suivre des études à Los Angeles. Une vingtaine d'années plus tard, ce passé enterré ressurgit quand elle reçoit un appel téléphonique de sa mère. Installée à Santa Monica, Maria Cristina est écrivain.

Une mère rigide, paranoïaque imprégnée de religion qui les a empêchées elle et sa soeur de découvrir le monde même si celui-ci si ce cantonnait à Lapérouse et à ses habitants. Un père reclus dans le silence qui lui offrira la liberté de partir aux Etats-Unis contre l'avis de sa femme. Suite à un accident, la soeur de Maria Cristina s'est figée dans un état végétatif. Voilà ce qu'a laissé Maria Cristina derrière elle et qui a été la base de son premier roman à succès. Son passage à la faculté n'aura été que d'une brève durée et avant d'être publiée, grâce à sa colocataire Maria Cristina va se transformer. La jeune fille fille timide dans ce Los Angeles des années 70 bouillonnant et ultra-libéral va s'ouvrir à la vie. Sa rencontre avec Rafael Claramunt écrivain sur le déclin lui permettra d'accéder au succès et à la gloire. Mais son amant et mentor n'est pas aussi blanc que neige.

Dès les premières lignes l'écriture de Véronique Olvadé nous enveloppe. Des phrases longues, un rythme langoureux, une grâce sensuelle avec des pointes d'ironie qui sont un vrai délice !

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2013/09/veronique-ovalde-la-grace-des-brigands.html
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Véronique Ovaldé fait partie de ces auteur(e)s dont on attend le dernier livre avec la quasi certitude d'y retrouver un ton, une grâce et un style. Bonheur de lecture garanti sauf mauvaise surprise, c'est denrée suffisamment rare pour être relevé. La grâce des brigands, qui aurait pu s'appeler La vilaine soeur, n'est pas une déception, cependant ... Cependant, on se demande où est passé la magie de Vera Candida ou de Des vies d'oiseaux. On croit la revoir au détour d'un paragraphe et puis non, elle retombe. Non que V.O soit incapable de la susciter de nouveau, cette magie, elle a toujours le goût et le talent des phrases ciselées et des expressions imagées, mais elle avait visiblement envie de dire autre chose, cette fois. de plus consistant. de plus sérieux ? D'où un peu moins de fantaisie ce qui n'empêche pas le livre d'être passionnant , admirablement écrit et fluide d'un bout à l'autre. Plutôt que d'en dérouler le récit, qui s'articule comme souvent autour des relations intimes -familiales, sentimentales-, soulignons que la romancière est toujours aussi douée pour brosser des portraits délicats et précis et évoquer des atmosphères : une petite ville "coincée" du Canada, le Los Angeles libertaire des années 70. Sur la singularité de la nature humaine V.O est constamment lucide, mais ici bien moins In the Sky with Diamonds
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Un magnifique roman. Une histoire de famille bouleversante. Pour maria Cristina, la seule planche de salut pour s'en sortir et de devenir écrivain est de fuir sa famille insupportable.
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Première fois que je lis Véronique Ovaldé et force m'est d'avouer que la rencontre fut en demi-teinte.

Pour commencer, le contact ne s'est pas établi de manière très évidente entre V. Ovaldé et moi-même. C'est le moins que l'on puisse dire. J'ai éprouvé de grandes difficultés à «entrer » dans l'histoire. Pour plusieurs raisons. Primo, l'héroïne n'est pas d'un abord très facile ni très sympathique lorsqu'elle nous est présentée dans les premières pages (du reste, aucun protagonistes de l'histoire ne m'a semblé l'être, en tout cas aucun ne m'a donné envie de lui asséner de grandes tapes amicales dans le dos). Secundo, la construction du roman est complexe. L'histoire navigue entre présent et passé, en utilisant énormément les allers-retours. Il faut vraiment être attentive, sinon on se perd très vite. Tertio, ce roman étant avant tout un portrait de femme ayant gagné sa liberté, grâce à sa passion pour les livres et son talent de plume, et le récit de sa reconstruction, de sa libération pourrait-on dire, d'un milieu familial compliqué et étouffant, son atmosphère est lourde, très pesante et sombre. En un mot : déprimante.

Pour ce qui est du plaisir pris pendant cette lecture, j'avoue qu'il fut assez restreint. Et pour cause : des pans entiers de l'intrigue m'ont laissé perplexe voire complètement indifférente. Pire, le rythme du roman est si lent (mou ?), que lorsque je le reposais pour une raison ou une autre, je n'avais aucune envie de le reprendre ensuite, tant je m'ennuyais à le lire et tant mon envie était forte de lire autre chose. C'est dommage mais c'est ainsi.

ATTENTION, il y a tout de même du positif. L'écriture, surtout. Belle, atypique, nourrie de fulgurances poétiques, mises en valeur par des chapitres courts (parfois une seule page !)

Ne vous y trompez pas : La Grâce des Brigands est loin d'être un mauvais roman. C'est simplement qu'il ne m'a pas captivée, voilà tout. Il n'était pas fait pour moi. Ce sont des choses qui arrive. Cela justifie ma lecture en dents de scie.

Cependant, si je n'ai adhéré ni à l'intrigue ni aux personnages, je tiens de nouveau à souligner la qualité de l'écriture de Véronique Ovaldé. Après c'est une question de goût, et disons que je ne suis pas très amatrice de ce genre de roman statique, contemplatif et bavard. Sans être une adepte du rebondissement à tout-va, j'ai tout de même besoin d'un minimum d'action lors d'une lecture.
Lien : https://ladelyrante.wordpres..
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C'est avec joie que j'ai débuté ce roman de Véronique Ovaldé. En effet, j'avais beaucoup aimé Des vies d'oiseaux, son précédent roman, et j'avais été sensible aux charmes de Ce que je sais de Véra Candida.
Et j'ai très vite déchanté - au bout de cinquante pages, à vrai dire. Je suis pourtant allée au bout de ma lecture, sans plaisir aucun.
L'auteur nous propose la fausse autobiographie de Maria Cristina Väätonen. Ce procédé m'a agacée. le narrateur-biographe ne sait pas tout, et l'admet volontiers. Quant à Maria-Christina, elle était elle-même dans l'ignorance de certains faits, que le narrateur se fait une joie de combler - après coup. Obsession de faire vrai ? Un roman ne devrait pas avoir besoin de cela pour être crédible.
Et Maria Christina ne l'est pas tellement. Elle obtient un énorme succès grâce à un roman autobiographique - elle n'est pas la première, mais elle est sans doute une des rares filles d'une bigote et d'un illettré à couler des jours heureux en Californie, en star de la plume. de même, ces romans suivants sont infiniment différents du premier. Ils sont expédiés en deux pages : Maria Christina est une écrivain que le lecteur ne voit jamais en train d'écrire.
En revanche, nous découvrons sa vie, ses proches, et dans cette galerie de portrait, il ne manque personne, du pygmalion libidineux au neveu laissé pour compte en passant par les meilleurs amis hors-normes. Les proches de Maria Christina traversent une succession d'épreuves, et elle-même n'est pas épargnée, comme s'il était nécessaire de réunir tous les clichés possibles sur les femmes qui réussissent mais n'en souffrent pas moins pour autant tant la fatalité s'abat sur elles. Et comme si tous les autres personnages n'étaient là que pour la mettre en valeur, et tant pis pour leurs propres destinés, leurs propres épreuves, leurs propres tourments.
La grâce des brigands, ou un autre rendez-vous manqué.
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Très marquée par le personnage de Vera Candida j'ai eu un peu de mal à lier connaissance avec Maria Christina. Elles ont pourtant un point commun, la volonté de se battre pour se construire un destin différent de celui qui semblait leur être inexorablement dévolu.

Et puis l'écriture m'a emportée dans le récit de cette enfant de Lapérouse, un village singulier, dans une famille singulière. Cette enfant qui devient vite une jeune femme presque banale dans sa superficialité, jusqu'au jour de ce coup de téléphone, emportant dans un souffle le costume qu'elle s'était taillé pour sa nouvelle "vie". Alors j'ai pris la mesure de son parcours faussement habituel, de ses blessures; alors j'ai compris ses décisions, ses choix de vie.

Alors elle m'a bouleversé.
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Première lecture d'un roman de Véronique Ovaldé. La découverte d'une autrice riche au sens large du terme. Une imagination foisonnante, un style et une plume très originaux et un don incontestable pour raconter des histoires de vie graves avec beaucoup de légèreté allant parfois jusqu'à l'humour. Une lecture très agréable qui donne envie de découvrir très vite ses autres titres.

Maria-Christina réussit à s'échapper d'un giron familial très pesant. Elle quitte les confins de son Canada natal, une maison « rose-cul » triste, un père taciturne, une mère bigote qui n'a de cesse d'opprimer sa famille par des préceptes et des principes d'un autre temps, et une soeur ainée devenue handicapée à la suite d'un accident dont elle endosse la responsabilité.

Heureusement pour elle, elle est intelligente, a soif de vivre et aspire à devenir écrivain. Nantie d'une bourse d'études, elle quitte son environnement restrictif pour rejoindre Los Angeles où elle découvre une vie trépidante, rencontre Joanne qui deviendra sa meilleure amie, et l'écrivain célèbre héroïnomane Rafael Claramunt qui deviendra son mentor/Pygmalion et son premier amant. Il lui permettra, à 17 ans, de publier un premier roman autobiographique dans lequel elle croit se libérer définitivement de son enfance à travers une écriture thérapeutique qui la conduira vers le succès.

Mais, n'est-on pas toujours rattrapé par ses fantômes d'enfance ? 10 ans après cette fuite, elle reçoit une lettre de sa mère qui lui demande de venir chercher Peeleete l'enfant de sa soeur. Que ressortira-t'il de ce voyage ?

Un livre qui mêle amour, amitié, drames et résilience. Maria-Christina aura-t-elle enfin droit au bonheur ?
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