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5/5   1 notes
Résumé :
Résumé : Notre article propose une illustration concrète de l’inégalité des languescultures,
mise en évidence, entre autres, par Itamar Evan-Zohar à travers les lois de
l’interférence littéraire, par Pascale Casanova, qui reprend les concepts de dominant et dominé de Bourdieu et les applique aux langues et littératures, et par Yves Gambier, qui parle d’asymétrie. Le cas particulier du contexte éditorial des contes traduits entre les espaces roumain et ... >Voir plus
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Que lire après Autour d’un échange inégal1 : contes roumains en français vs. contes français en roumainVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette article nous parle des échanges de culture asymétrique, des auteurs roumains qui ont du mal à se faire connaître même par le biais des traductions en Français... car si on ne parle pas le Roumain en France, et bien les Français ne s'intéressent pas vraiment cette littérature, alors que la littérature française, ayant un rayonnement internationale va s'exporter plus facilement.... c'est une réalité... à moins d'avoir un voisin émigré roumain, comme beaucoup d'autres cultures, la culture roumaine se vend mal...
Les auteurs roumains, les traducteurs du roumain vers le français, et leurs éditeurs sont donc confronté à ce problème comment intéresser le citoyen français.... aux contes roumains ? Pourtant, le conte devrait être le genre littéraire qui s'exporte le plus facilement.... mais effectivement... en France on se tournera plus facilement vers Charles Perrault ou les frères Grimm ou Andersen, il faut être honnête, que vers les autres pays qui ont pourtant certainement des contes magnifiques, reflétant l'âme des habitants du pays d'origine, alors si nous en avons l'occasion... essayons de faire preuve d'un peu de curiosité en se monde moderne qui se veux totalement interconnecté : faisons que cela ne soit pas seulement que pour faire une minorité de riches, ou bien transmettre des maladies via une épidémie mondiale, essayons de bouger... intéressons nous aussi aux pays qui rayonnent moins culturellement bien qu'ayant certainement une culture aussi riche que la notre! Vlad l'empaleur est devenu une curiosité exotique, pire, sortant du cadre du Dracula de Bram Stoker, ce livre très prometteur qui aurait pu donner l'idée de remonter aux origines a été trahi par des films glauques grand public perturbant... rarement de bon goût, pour créer un frisson malsain, pas pour propager une belle culture et c'est bien dommage....
Bien plus qu'un problème de disponibilité en France, parfois c'est simplement le manque de traducteur qui se fait sentir... et pourtant, des Roumains lettrés, on en a... bien avant la migration récente... l'entrée du pays dans le communisme a conduit à une migration en France de Roumains, comme pour la Russie on a vue apparaitre des Russes blancs, j'en sais quelque chose, dans une petite ville au nord de Toulouse j'en ai eu pour voisin... et trop souvent le temps nous manque... mais il faudrait, oui c'est un constat, trouver peut être d'avantage de temps pour aider ces gens à nous faire découvrir des contes et légendes... qui nous font rêver... aidons les Ukrainiens, les Polonais les Roumains et bien d'autres.... c'est ce que nous dit une guerre qui nous plonge dans le marasme alors qu'on devrait ce dire.... ne devrions nous pas rebondir au contraire dans la société pour changer les choses et que chacun trouve sa place ?
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La collection « La Légende des mondes » de L’Harmattan
contient 5 volumes (dont un bilingue) qui réunissent, chose assez étrange, sous le nom des traducteurs (Mariana Cojan-Negulesco, Codruta Topala, Iulia Tudos-Codré) des contes de plusieurs écrivains. Ce sont parfois des reprises (voir notamment les contes de Ion Creangă), mais il y également des textes qui deviennent ainsi accessibles pour la première fois en français. Il faut remarquer le fait qu’Ion Pop-Reteganul bénéficie, en première, d’un recueil « à lui », mais le volume ne contient que trois contes et ne présente le nom du véritable auteur qu’en quatrième de couverture. La collection « Contes des quatre vents » marque un tournant dans l’approche des contes roumains traduits, car elle contient trois contes roumains adaptés, expressément destinées aux enfants (en guise d’auteurs : Eugen Stanciu et Mariana Cojan-Negulesco). À la différence des coéditions illustrées des années 80, qui gardent l’intégralité des textes14 et qui peuvent être facilement converties dans une lecture enrichissante même pour les adultes, ces adaptations en volumes simplifient et, implicitement, acclimatent le texte en vue d’un usage exclusif par les enfants.
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Il convient de mentionner que les contes sont assez bien
représentés parmi les œuvres roumaines qui paraissent en français dans le cadre d’un programme d’autopromotion, situation qui s’explique facilement : 1. le régime n’a aucune raison de craindre les auteurs, car déjà consacrés bien avant son instauration ; 2. les textes se prêtent facilement à une exploitation favorable au régime, donc agréée par l’autorité. Non seulement ils peuvent se lire comme des livres pour enfants, donc inoffensifs par nature, mais ils ont également l’avantage d’un statut quasi-patrimonial et, partant, de contribuer à valoriser l’idée nationale si chère aux dirigeants à partir des années 60.
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En 1908, I. L. Caragiale (un des plus importants écrivains
roumains) fait paraître un conte d’après « Riquet à la Houppe » de Perrault, un bel exemple d’adaptation du texte d’un maître sous une plume tout aussi habile.8 Mais ce n’est qu’à partir de 1914 que commence à se diversifier un peu l’offre de contes français9 traduits en roumain et publiés en volume : I. Răşcanu publie autour de cette année son volume Poveştile lui Perrault. Si la collection « Biblioteca pentru toţi » [La Bibliothèque pour tous] semble indiquer une audience générale, les paratextes à fort caractère éducatif montrent qu’il s’agit d’un volume destiné aux enfants et à la jeunesse. Le recueil constitue une sorte de repère dans la réception de Perrault en Roumanie, car, chose rare, il garde les moralités en vers, cependant que les titres proposés allaient devenir classiques en roumain (Constantinescu 2006, 305).
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1. Prémisses
« Traduction » ne rime jamais avec « symétrie ». Ni avec
« équilibre ». Ni avec « égalité ». Car « traduction » ce n’est pas « mise en miroir », c’est mise derrière des verres qui ne sont jamais parfaitement transparents. Les deux textes en présence, tout en ayant des traits communs – et encore des plus importants –, se correspondent plus qu’ils ne se ressemblent.
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Dans la première moitié du XXe siècle, période d’une relative
effervescence dans les relations franco-roumaines, deux parutions seulement marquent la traduction de contes roumains en français.
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