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C'est le premier livre que je lis de l'auteur, cela promet du déjanté et c'est le cas.

Ce qui est cependant dommage c'est que j'ai apprécié cette lecture qu'en arrivant au 3/4 du livre, on suit ici Volomari qui collectionne des objets improbables, sa quête va le mener dans différents pays et il va en revenir avec une collection improbable.

Des scènes cocasses ou amusantes jalonnent sa quête, cependant je pense que je lirai un autre livre de l'auteur pour me faire une idée plus complète de son oeuvre.

Car je n'ai pas eu de coup de coeur ni pour Volomari ni sa femme Laura.
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Depuis son accident vasculaire cérébral, en 2009, Arto Paasilinna n'a plus rien publié en Finlande. Mais chez nous, étant donné que le lapon a écrit 35 romans dont seuls 17 ont été traduits en français, il reste une bonne réserve d'ouvrages à découvrir dans les années qui viennent. Et la lecture de le dentier du maréchal, madame Volotinen et autres curiosités (quel titre !), qui date de 1994, va ravir les inconditionnels de Paasilinna autant qu'elle renforcera l'opinion de ceux qui ne l'aiment pas mais comme ils ne le liront pas, ce n'est pas bien grave. Dans le dentier ..., il prend prétexte de la collectionnite aigüe de son héros, qui le pousse à acquérir toutes sortes d'objets insolites, pour brosser un panorama de la Finlande durant une trentaine d'années jusqu'à la décennie 70. Il élargit même son spectre avec quelques péripéties qui prennent place derrière le rideau de fer ou encore en Arabie Saoudite. La géopolitique selon Paasilinna est très subjective et sujette à caution mais elle a le mérite de nous amuser et ce n'est pas rien. On ne peut pas dire que le style de l'auteur finlandais soit hilarant (de la Baltique) mais son humour qui vient du froid a quelque chose d'irrésistible à la condition évidemment d'aimer son côté rustre et noir. le dentier du maréchal est un véritable livre à tiroirs où chaque chapitre raconte l'acquisition d'un nouvel objet, rarement de manière orthodoxe, dans des endroits plus ou moins attendus. Des exemples : le slip de bain de Tarzan, une chapka de Lénine, l'authentique clavicule du Christ, datée de 700 ans environ après J.C (sic). Mais finalement, le sujet en filigrane de ce roman ne serait-il pas celui d'un couple qui dure dans le temps, alors qu'il y a pourtant 20 ans d'écart entre les deux époux, l'homme étant le plus jeune des deux. Paasilinna fait un éloge de la complicité et de la constance, malgré quelques bourrasques, d'un duo qui vogue de concert jusqu'à la fin. Notre ami nordique est certes bourru mais son coeur est tendre.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Un titre qui fait penser à un recueil de nouvelles, une table des matières qui confirme cette impression et pourtant, il n'en est rien ou presque. Il s'agit bien d'un roman mais qui s'articule en différentes petites histoires autonomes. Volomari Volotinen est collectionneur amateur d'objets insolites, un passe-temps qui va devenir quasi obsessionnel.
Chaque chapitre est donc consacré à un nouvel objet, convoité et promptement obtenu grâce à un pragmatisme et une efficacité d'entreprise qui caractérisent bon nombre de romans de Paasilinna et leur insufflent une énergie communicatrice. Bien sûr, chaque objet est unique et se réfère à un pan de l'histoire finlandaise voire européenne. Les aventures que vivent Volomari et sa chère épouse Laura pour enrichir leur collection sont particulièrement rocambolesques et menées bon train mais la répétition s'avère cependant lassante. J'aurais apprécié que l'auteur travaille davantage la psychologie de ses personnages et notamment celle du couple, un peu hétéroclite aussi à bien y réfléchir mais pourtant très harmonieux.
Le bandeau qui entoure ce livre (il n'apparaît pas sur Babelio, donc je le cite « Arto Paasilinna, plus frappé que jamais ! ») m'a pas mal agacée. Déjà, résumer l'oeuvre de Paasilinna sous le terme « frappé », je trouve ça un peu facile et particulièrement réducteur. D'accord, sur un bandeau, il n'y a guère de place et on ne peut pas se livrer à une exégèse. Soit. Mais alors, enrober le tout avec un superlatif, de manière à laisser penser que ce livre fait partie du florilège de l'auteur, ça m'énerve encore plus. Non, ce n'est pas son meilleur. Je pense que ses textes les plus beaux ont déjà été découverts et traduits depuis longtemps (si je me trompe, tant mieux car de toute façon, je les lirai). Les aficionados de Paasilinna n'ont pas besoin d'être convaincus de la valeur de cet auteur, ceux qui le découvrent y gagneraient en débutant par un autre titre.
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Habituellement, j'ai plaisir à lire les romans d'Arto Paasilinna et à entrer dans son univers farfelu. Je me délectais donc d'avance de ce titre qui patientait sur un rayonnage de ma bibliothèque. Las, déception. Si certains passages prêtent heureusement à sourire, le roman ressemble surtout à une succession d'épisodes dans lesquels Volomari Volotinen fait l'acquisition d'une antiquité plus ou moins originale, et ce, d'une manière plus ou moins conventionnelle. On a l'impression de lire une parution en feuilleton et c'est fort répétitif. Une petite mention particulière pour l'exposition des reliques jésuites, mais ce sera tout pour cette fois.
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C'est du Paasilinna. C'est-à-dire ? C'est-à-dire que tout le monde autour de moi adoooore Paasilinna et qu'à moi, à chaque fois il fait le même effet ! Mais encore ? Voilà le problème : le début est tonitruant, original, emballant, bref, j'aime !
Puis je me lasse.
Dans le cas de le dentier du maréchal, madame Volotinen et autres curiosités, le héros Volomari a une passion : la collection des objets qui ont une histoire particulière. Ce qui, imbriqué à l'enfance du personnage, à l'histoire de son épouse et à leur improbable histoire d'amour peut donner une histoire savoureuse.
Ca l'est, assurément, jusqu'à la moitié du livre. Et comme chaque chapitre relate ensuite la découverte d'un objet sans avancer spécialement dans l'intrigue principale, on a l'impression de lire un recueil de nouvelles. Un bon recueil, mais pas un roman.
Alors, comme d'habitude chez Paasilinna, j'ai arrêté aux 3/4.
Pourquoi coninué-je à en lire, me direz-vous ? Parce qu'on m'a offert ce livre sur le conseil d'un libraire qui l'avait (évidemment) aimé.
Honnêtement, c'est déjanté, ne ressemble à aucun autre objet littéraire identifié, et pour cela, cela vaut le coup de le commencer. En plus, la couverture originale chez Denoël est délicieuse.
Je crois quand-même qu'on passe à côté de plaisanteries régionales finlandaises si l'on n'est pas des spécialistes de ce pays.
Je ne le déconseille pas. J'ai vraiment apprécié ce que j'en ai lu.
Mais je n'ai pas eu envie de le finir …
Au moins, je ne pourrai pas spoiler !
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Connaissez vous Arto Paasilinna ?
C'est un ancien bûcheron, né en 1942, devenu journaliste, puis écrivain. Il a écrit, depuis 1972, 35  romans, dont 17 ont été traduits en français.
Il raconte sobrement des histoires extraordinaires survenues à des Finlandais ordinaires. Ainsi, le personnage central du « dentier du Maréchal » est un Finlandais moyen, inspecteur d'assurances (quoi de plus banal ?) passionné par la collection des objets, surtout insolites. Ses pérégrinations le conduisent du fond des forêts finlandaises aux capitales du Bloc de l'Est. Sa femme, Laura, qui  a 20 ans de plus que lui, ne lui apporte que des satisfactions.
Il se met souvent dans des situations compliquées, dont il se sort avec simplicité et efficacité. Mentions spéciales au combat avec un ours, à l'incendie de Kiruna, à l'usage audacieux d'un lance-mines ...
Tout cela explique pourquoi on se convertit aisément à l'humour finlandais.
Si cela vous arrive comme à moi, remontez donc dans l'oeuvre de Paasilinna, en lisant, par exemple « Prisonniers du paradis »  ou « Le fils du Dieu de l'orage ».
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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En lisant quelques critiques je m'aperçois que je ne suis pas le seul à avoir pensé lire un recueil de nouvelles alors qu'il s'agit bien d'un roman.
Les chapitres ont tous un thème en commun, la collection de curiosités servant de fil rouge entre ces histoires, en dehors de ça, j'ai ressenti un manque de lien. Les personnages et les situations dans lesquelles ils se retrouvent sont hétéroclites. Je découvre également qu'il est qualifié d'humoristique alors qu'en dehors de quelques situations cocasses, je ne l'ai pas trouvé drôle.

Le point fort ce sont les personnages, je n'ai pas adhéré à tous mais je reconnais qu'ils sont originaux. Parmi eux, j'ai eu une préférence pour « le dentier de Mannerheim » (le chapitre 3 il me semble), avant ça je n'étais pas convaincu par le livre. Les chapitres sont courts donc au pire, quelques pages plus loin j'ai pu trouver une situation qui me plaisait.

Pour conclure, j'ai passé un agréable moment sans plus m'y attacher. Je suis quand même curieux de découvrir d'autres oeuvres de Paasilinna à l'occasion.
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J'ai eu envie de revenir à un roman léger et revigorant. Chose faite avec ce conte déjanté, comme toujours chez cet auteur. Sans être un fidèle absolu de Paasilinna, j'ai dû lire au fil des ans une dizaine de ses romans, en commençant par « le lièvre de Vatanen », qui pour moi reste son meilleur.
Si l'on en croit la fiche Wikipédia de l'auteur, traduit littéralement le titre de ce roman aurait dû être « La Première Femme de Volomari Volotinen et autres vieilleries », ce qui n'est guère flatteur voire un rien misogyne pour cette chère Laura Volotinen, il est vrai de presque vingt ans plus âgée que son Volomari. Celui-ci, jeune étudiant en droit désargenté collectionneur de toute sortes d'antiquités, l'épouse au début des années 1960 après quelques mois de bonheur partagé. Et malgré quelques crises le couple tiendra.
Chaque chapitre est centré autour de l'acquisition, légale ou pas, d'une pièce de collection venant s'ajouter au musée privé des Volotinen. Entre autres morceaux de choix, on peut croiser un slip de bain de Tarzan, la dernière pierre runique de Snorri Cogne-dur ou bien un fauteuil Récamier…
Les situations grotesques et jubilatoires, la plupart du temps assez alcoolisées, s'enchaînent sans donner le temps au lecteur de réfléchir, un peu à la manière d'un Tom Sharpe.
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« Arto Paasilinna, plus frappé que jamais ! » annonce fièrement le bandeau rose du dernier ouvrage de l'auteur. Depuis le temps que je souhaitais découvrir ses écrits, j'ai donc sauté sur l'occasion quand les éditions Denoël me l'ont proposé dans le cadre de la sélection du mois d'Octobre.

« L'homme est faible, et l'occasion fait le larron, aussi honnête assureur que l'on soit, amen »

Ce qui frappe d'entrée, avant même d'ouvrir l'opus, c'est son titre. Long et mystérieux. Quel rapport entre un dentier du maréchal et madame Volotinen ? Qu'est-ce que les autres curiosités ? C'est déjà un bon point pour Arto : on a envie d'en savoir plus !

Ensuite, on remarque la recherche sur les titres des chapitres. Citons en vrac « le bâillon du hakkapélite », « le refroidisseur d'écrémillon », « la guillotine », « les noix du pape », les plus vieux poils de chatte d'Europe », « la chaloupe phoquière ostrobotnienne », … le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas commun !

Livre à tiroirs, chaque chapitre, écrit comme une nouvelle indépendante, mais qui est en fait la continuité du précédent, nous conte les aventures de Volomari Volotinen, employé d'une compagnie d'assurance. Il a deux passions dans sa vie : sa femme, Laura, de 20 ans son aîné ainsi que les antiquités. Collectionneur comme son père l'était, il va faire le tour du monde pour récupérer (troquer, échanger, négocier, ...) toutes sortes d'objets plus ou moins insolites. de la chapka de Lénine au slip de bain de Tarzan, en passant par la clavicule du Christ ou la cloche de la chapelle de Marie-Thérèse, il se constitue une collection très spéciale.

« L'homme est faible, et l'occasion fait le larron, aussi honnête assureur que l'on soit, amen »

L'intrigue couvre une trentaine d'année et nous permet de voyager à travers la Finlande. Il y a un beau travail de recherche et d'écrivain d'ailleurs dans la plupart des chapitres. Elle permet d'évoquer la complicité entre Laura et Volomari malgré la différence d'âge et les soubresauts de la vie de couple, de rendre hommage aux collectionneurs (il est bien connu que ces derniers sont souvent prêts à tout pour récupérer une pièce jugée inestimable) et d'évoquer tout simplement la vie.

Le style est particulier, souvent noir, parfois caustique. Quand on découvre l'auteur, c'est assez surprenant.

« Quel triste voyage, avec cette mort de mon oncle. Mes lunes de miel ont toujours viré à la catastrophe »

C'est rarement hilarant, souvent loufoque, mais son humour nordique fait parfois mouche. J'ai par exemple apprécié la citation ci-dessous. C'est bien trouvé non ?

« Les femmes n'ont en effet pas naturellement le sens des trajectoires en forme de cloche, contrairement aux hommes qui ont tous les jours l'occasion de les étudier en vidant leur vessie. Ces exercices répétés leur permettent d'affiner la précision de leur visée, de développer leurs capacités d'évaluation et de raffermir leur main, pour un résultat souvent grandiose »

Si vous cherchez un moment de lecture tranquille, divertissant et fluide, n'hésitez pas. Dans le cas contraire, je ne sais pas si vous accrocherez… car c'est tout de même spécial.

En ce qui me concerne, cette première expérience est mitigée. Je m'attendais à mieux…tout du moins à quelque chose de différent. Même si l'intrigue tient la route et tourner les pages reste plaisant, je n'en garderai surement pas un souvenir mémorable. Il faudra que je confirme ou infirme cette sensation avec un autre de ses romans.
Des conseils à me donner? Je vous remercie par avance.

3,5/5

Lien : https://alombredunoyer.com/2..
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Volomari décide de devenir collectionneur comme son père, qui lui a tout perdu dans un incendie. Son métier de courtier en assurances l'amène à se déplacer non seulement dans son pays, la Finlande, mais aussi au niveau international. Cela lui permet de faire de nouvelles rencontres, toutes aussi abracadabrantes les unes que les autres, et de nouvelles découvertes. A force de négociation, il réussit toujours à ramener celles-ci dans son hangar. Il collectionne ainsi des objets variés, tels qu'un dentier de maréchal ou une guillotine. C'est souvent l'occasion pour l'auteur de nous rappeler une période de l'Histoire. A chaque chapitre donc, un nouvel objet remis dans son contexte et aussi la vie de ce Volomari et de son épouse qui s'écoule.
Beaucoup d'humour et de tendresse. Un roman original.
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