Prince captif, tome 1 : L'esclave

J'ai eu la chance de recevoir les épreuves non corrigés du Prince Captif grâce à une opération masse critique de Babelio. Je les remercie ainsi que les éditions Milady.

Le résumé me plaisait bien, ça sentait l'intrigue et la tension politique. Je n'ai pas vraiment retrouvé ça dans ce roman (du moins, pas autant que je le pensais) mais j'ai été agréablement surprise car : c'est du Boy's Love et je ne l'avais pas vu venir en lisant le résumé (et pourtant, ça fait des années que je suis amatrice de yaoi... ^^') ; et aussi parce qu'on retrouve bien de la tension, mais dans le domaine psychologique (ça, je m'y attendais).

Damen est un prince d'Akielos, mais dès le début, on assiste à son exil par son demi-frère : au lieu de le tuer, il va faire croire à tous qu'il est mort et l'envoyer en tant qu'esclave anonyme dans un pays ennemi. Il sera alors donné à Laurent, prince de Vère, qui déteste tout se qui se rattache à Akielos. Froid de nature, il va faire montre d'un sadisme particulièrement cruel envers Damen.

C'est là toute la tension psychologique qui m'a tenu en haleine pendant tout le tome. J'étais toujours à me demander « Qu'est-ce qui va lui arriver, est-ce qu'il va s'échapper, est-ce qu'on va découvrir son identité, comment va-t-il s'en sortir … ? » et les pages ont défilées ainsi jusqu'à ce que j'atteigne la dernière. En tout cas c'est ce que j'ai préféré dans ce livre. Ça, et le personnage de Laurent.
Oui vous avez bien lu. J'aime bien son personnage et son côté torturé. Bon, je ne conçoit pas la cruauté gratuite qu'il nous montre (je suis pas maso) et j'ai un peu de mal à comprendre ce côté de sa personnalité. Mais j'aime beaucoup son côté froid, tactique et stratégique. Il apparaît comme un enfant gâté mais on voit bien que tout est réfléchi dans ses actes ; sauf quand il malmène (et encore le mot est faible) ce cher Damen. Et Damen, parlons-en. C'est le héros de cette histoire, on va tout suivre de son point de vue bien que le récit soit à la troisième personne. Il est empli de justice et pense avant tout à son peuple. On dit aussi qu'il est le plus fort d'Akielos, et on voit bien qu'il est prêt à en découdre. Mais bizarrement, je ne me suis pas autant attachée à lui (et pourtant, il est populaire parmi les lecteurs), parce que j'ai eu un peu de mal à m'en faire une image précise. En rebondissant là-dessus, j'aurais bien aimé que les descriptions soient plus poussées. Bref, toujours est-il que ces deux personnages se détestent mais vont devoir oeuvrer ensemble afin de survivre aux intrigues politiques semblant planer sur leurs deux royaumes. J'ai bien aimé voir l'évolution de leur relation, que j'ai hâte de retrouver dans le tome 2 !
Les autres personnages ne m'ont pas fait forte impression, à part 2 ou 3. le personnage de Nicaise, que je n'aime pas mais que je trouve intéressant car il apporte quelque chose à l'histoire : c'est un jeune garçon qui a dû grandir dans un contexte qui l'a fait devenir assez mature et calculateur pour quelqu'un de 14 ans. J'aime bien aussi les membres de la garde du prince Laurent, surtout Jord. Ils sont loyaux et justes, ce qui a tendance à se perdre au sein de la Cour.

Ce que j'ai moins aimé, c'est cette histoire d'esclave (sous-entendu esclave de plaisir) et de soumission. Dans les deux pays. A Vère, on maltraite les esclaves. Pas en Akielos, mais ces esclaves sont tout de même formés à être soumis et à donner du plaisir. Je ne sais pas ce qui est pire... Damen est fort mais ce n'est pas le cas des autres esclaves...
Et aussi, ça manque de carte, l'auteur aurait du en faire une x)


Cette histoire n'est donc pas parfaite mais c'est un vrai page-turner. J'ai beaucoup apprécié ma lecture et j'aurais souhaité avoir le tome 2 sous la main x) Celui-ci promet d'être encore plus intéressant, maintenant que toutes les bases et intrigues sont fixées. J'espère y retrouver cette tension qui m'a empêchée de lâcher le livre. Au début, je voulais lire quelques chapitres pour m'en faire une idée, mais au final, les quelques chapitres sont devenus le tome dans son intégralité ^^
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Je ne dirais pas que ce premier tome fut un réel coup de coeur, c'est plutôt une excellente lecture qui me donne extrêmement envie de connaitre la suite!
Je n'ai pas vu passé le temps au cours des pages et je n'attend qu'une chose, que les personnes avec qui je le lis aient terminé pour pouvoir en parlé et continuer.
Un tout petit détail me perturbe … c'est quoi tous ces gens qui ne connaissent pas le visage de leur prince héritier ? Je veux dire, avant que le trône ne soit volé à Damen (je ne spoile rien, on est dans le prologue là) c'était lui le prince légitime et quand il rencontre des gens de son peuple y'en a pas un qui se dit "oh c'est le type qui est censé être mort / roi!".
Enfin soit, je veux en savoir plus ! Je pense que le fait que j'ai lu sous le format d'intégrale ne me permet pas d'assimiler que le livre n'est pas terminé haha je veux juste le chapitre suivant.

Deux semaines pour lire 170 pages... Ce livre n'est pas pour moi, la dark romance n'est pas pour moi. Je note la moitié d'une étoile parce qu'à un moment j'ai cru qu'il y aurait une intrigue politique finement pensée, mais non. Définitivement, les scènes de sexe racoleuses, les personnages qui tombent amoureux de leur violeur/tortionnaire parce qu'il "change-et-que-au-fond-il-n'est-pas-ce-qu'il-est..." Non.

Ok, je sais ce que tu te dis, ce titre, ce résumé… Ça fleure bon le gros nanar M/M assez typique.
Mais ne sois pas trop prompt.e à juger rapidement ou tu ne sauras jamais à coté de quoi tu es passé.e.

Comme le résumé te le révèle, Damianos est l'héritier du trône d'Akielos. La nuit de la mort du roi son demi frère, un bâtard royal, le fait emprisonner et tue tous ses partisans. Plutôt que de le tuer aussi, il l'envoi, accompagné d'un convoi d'esclaves, à Vere, le pays voisin avec qui il vient de signer un traité de paix. En guise de cadeau, d'esclave de plaisir, pour le jeune prince Laurent.

Loin de trouver le cadeau à son gout le prince, qui ne voit en Damen qu'un barbare du sud, trouve plus intéressant de le torturer ou de l'humilier que de l'utiliser pour une autre sorte de plaisir. Laurent s'avère être un homme froid, manipulateur, sadique. Dangereux.
Il ignore, comme tout le monde à Vere, que Damianos, désormais appelé Damen est le prince d'Akielos. Sans quoi il le ferait plus que certainement exécuter.

Dans ce tome aucune trace de romance ou même d'affection entre les deux princes. Damen déteste Laurent et ce n'est pas juste pour dire, non. Il le déteste vraiment et a de plutôt bonnes raisons pour ça. Pourtant, malgré l'antipathie qu'il lui inspire il va devoir se rendre à l'évidence, s'il ne veut pas que sa vie soit un enfer, et s'il veut pouvoir faire quelque chose pour un ami en difficulté, et au fond pour lui même, pour son royaume et son trône, il va devoir coopérer avec le prince glacial. Et pour cela mettre ses talent de stratège et de guerrier à son service.

En acceptant ces compromis il va s'apercevoir que Laurent, loin d'être l'enfant pourri gâté qu'il s'imaginait, est finalement doté d'un esprit et d'une intelligence rare. Avec son aide il pourrait bien éviter une guerre entre leurs deux pays, voir même récupérer le sien. du moins s'ils parviennent à déjouer les machinations internes au palais.
[...]

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Le résumé annonce assez clairement la couleur, donc si vous n'aimez pas les romances M/M ou les scènes erotiques, passez votre chemin. Dans le cas contraire, Prince Captif est une trilogie qui est pleine de qualités et addictive : je l'ai dévorée en trois jours ! Quitte à en raccourcir quelques nuits au passage, ces romans sont de ceux impossibles à lâcher une fois commencés !

Sur un fond fantasy fortement influencé par l'antiquité gréco-romaine voire orientale, C.S. Pacat crée ici un monde où s'oppose deux pays ennemis - et deux cultures - Akielos et Vère. Propulsé de force au coeur de la cour de Vère, Damen est livré à Laurent, prince héritier lui aussi. Et l'homme que ce dernier déteste le plus au monde est celui qui a tué son frère admiré, nul autre que Damen en personne. Commence alors un travail d'équilibriste pour Damen, à la fois pour cacher son identité, trouver un moyen de s'évader et de reconquérir son trône. Il découvre à Vère une société dépravée qui vit sous la coupe du régent, l'oncle de Laurent, et ses acteurs qui manient les mensonges et faux-semblants comme ils respirent.

Complots, trahisons, retournements de situations, alliances improbables, combats : tout ce que j'aime. le tout porté par le personnage fascinant de Laurent à la fois extrêmement intelligent, rusé, froid et mystérieux. Il a tout pour être détestable au premier abord et pourtant je l'ai immédiatement apprécié. le très honnête et entier Damen est si différent que leur relation n'en est que plus intéressante et au fil des pages le lecteur découvre avec ce dernier la vraie nature de Laurent.

Une trilogie que je relirai très certainement tant je l'ai aimée !

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Je tiens avant tout à remercier les Editions Milady pour m'avoir permis de lire ce livre, ainsi qu'à la Masse Critique Babelio. Malheureusement, le charme n'a pas du tout opéré sur moi et je ressors de cette lecture… déçue.

Pour être tout à fait honnête je n'ai pas eu le courage de terminer ce premier tome et je peux d'ores et déjà dire que je ne lirai pas la suite. Mettons les choses au clair tout de suite, le résumé n'en dit tout simplement pas assez. C'est rarement le cas, on se plaint le plus souvent de l'inverse, mais là, c'est limite de la publicité mensongère. Un peu comme si pour vendre un yaourt on présentait seulement du lait… Oui mes images sont magnifiques, oui.

Je m'attendais à une aventure épique, des batailles, un fond de guerre, de reconquête et je me suis retrouvée face à un roman gay… avec des relations charnelles non consenties et ce dès les premières pages. Pour donner un exemple, en 80 pages j'ai eu droit à plusieurs bains, un viol, une tentative de viol, des attouchements et une orgie… Pour les quelques 200 pages restantes je me tairais car je n'ai pas eu le courage de les lire.

Je veux dire, ok, il y a des personnes qui peuvent apprécier (même si je ne vois pas vraiment ce que l'ont peut apprécier en lisant la description d'un viol… mais bon soit) mais moi, ce n'est pas du tout ma tasse de thé. Damen n'est pas offert comme esclave mais comme esclave « sexuel », ce que le résumé ne précise pas. J'aurai aimé être prévenue un minimum…

Du coup je n'ai pas grand chose de concret à dire et j'en ressort extrêmement frustrée.



Je n'ai pas eu la force de finir ce roman. En plus d'un abandon c'et aussi une grande déception. Je ne m'attendais pas du tout à un roman basé principalement sur du sexe non consenti. le résumé me promettait une aventure épique, pas une suite d'orgie entre hommes non consentant.

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Prince Captif semble être la nouvelle série qui fait rage en ce moment, notamment grâce à la grosse promo que fait autour de lui Milady et je remercie Babelio pour avoir pu le découvrir. le résumé est intriguant, on nous vend un roman de fantasy particulier où semble-t-il les intrigues géopolitiques vont nous entraîner dans un tourbillon d'aventures.
Mais… en fait non.
Annonçons-le d'emblée : le Prince Captif est un livre qui m'a profondément déçue. Présenté comme un roman de fantasy, il s'agit surtout d'un roman qui se veut érotique. Je ne suis pas fermée hermétiquement au genre mais je ne l'apprécie pas spécialement non plus. le problème est que j'aurai aimé savoir où je mettais les pieds avant de commencer ma lecture au lieu de tomber de si haut… J'aurais au moins su à quoi m'attendre même si je ne pense pas que je l'aurais apprécié pour autant.
J'ai eu l'impression que le côté fantasy n'était là que pour la façade. Est-ce parce que le côté érotique n'est pas assumé ? L'annoncer dès le début aurait pourtant évité une déception et aurait permis au public ciblé de s'y retrouver. Parce que je ne suis clairement pas le bon public pour ce roman.

Maintenant, même en le prenant pour ce qu'il est, je n'adhère pas plus. Clairement, si le rythme est assez bon, le reste l'est malheureusement beaucoup moins.

Damen est un prince d'Akielos et futur héritier du trône, seulement, à la mort de son père, son demi-frère le trahit, lui vole son trône et l'offre comme esclave au prince du royaume ennemi. Esclave sexuel, précisons-le. Il se retrouve donc à Vere sous le joug de son pire ennemi.
On découvre une cité qui se veut décadente, où la sexualité s'exerce au vu et au su de tous, où chacun pare son esclave personnel d'autant de bijoux qu'il peut en porter sans se rompre une vertèbre.

On ne nous montre d'ailleurs que la vie au palais, on ne sait rien du peuple de Vere. Vivent-ils dans la même exubérance sexuelle que leurs seigneurs ? Qu'en pensent-ils ? Sont-ils plutôt bien traités ? Heureux ? Ou au contraire prêts à mener une rébellion ? Nous n'avons aucun indice de ce qui se passe au dehors, on ne navigue qu'entre les aristocrates et leurs esclaves.

Il manque comme un pan de l'histoire pour rendre le tout attrayant. Toute la culture de Vere, les traditions, coutumes, croyances. Idem pour Akielos. D'ailleurs pourquoi ces deux peuples se font la guerre depuis si longtemps ?
On est jetés au beau milieu d'une gigantesque orgie qui n'a pas de réelle raison d'être. Ou du moins qui n'a pas d'explication claire pour la rendre naturelle et crédible. Il y a une explication quant au fait que les relations homosexuelles sont les seules acceptées en dehors des mariages, c'est la peur de créer des bâtards qui la nourrit. J'ai trouvé cela plutôt bien trouvé mais, j'aurai aimé en savoir plus. Qui a instauré cette « loi » ? Quand ? Quelles raisons l'y ont poussé ?

Au fil du roman on s'enfonce de plus en plus dans le malsain et c'est assez dérangeant. La présence de pédophilie et de viols n'y est d'ailleurs pas étrangère…

Certes, les romances érotiques sont à la mode en ce moment mais, généralement les relations sexuelles y sont présentes entre adultes consentants. du moins, j'ose l'espérer parce que faire l'apologie d'un acte aussi horrible qu'un viol ne devrait jamais avoir lieu.
Mais ici, j'ai eu l'impression d'assister à une surenchère de déviances sexuelles. Ne manquait plus que la zoophilie. Parce qu'entre les combats d'arènes se soldant purement et simplement par le viol du perdant et la pédophilie présente tout du long, il y a largement de quoi être mal à l'aise.

Quant aux personnages, malheureusement, ils m'ont parus aussi creux que l'intrigue. Damen est un prince, élevé depuis son plus jeune âge à donner des ordres et à vivre dans le luxe, on s'attendrait en conséquence à ce qu'il ait du mal à se plier au nouveau rôle qu'on lui impose, qu'il se rebelle. Certes, il n'y va pas de gaîté de coeur, il souhaite s'enfuir mais je l'ai trouvé vraiment docile, trop ? Il se laisse trainer dans tous le palais par une laisse…
Il est censé en imposer, être un héros et j'ai trouvé qu'il ne se dégageait rien de lui, pas de charisme. Il en va d'ailleurs de même pour Laurent qui m'a fait l'effet d'un gamin capricieux et sans consistance.

J'ai eu l'impression d'avoir été trompée. On m'a « promis » un roman de fantasy et je me suis retrouvée au milieu d'une sorte de romance sans romance.
C'est une lecture dont j'attendais beaucoup et qui m'a fortement déçue. Loin de la fantasy secouée par des conflits géopolitiques que je souhaitais découvrir.
le roman souffre de beaucoup de manques. L'univers n'est pas assez développé et les personnages sont plutôt plats. de plus, la surenchère de sexualité tourne au glauque. C'est dommage car je pense qu'un travail plus approfondi et un plus grand développement de l'univers aurait pu rendre le tout un peu meilleur. Ou alors il aurait fallu plus assumer le côté érotique et le vendre au bon public.
Une grosse déception pour ma part, je ne lirai pas la suite.

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Toutes les éloges sur Prince Captif m'ont poussé à m'y intéresser de plus près, même si je n'étais pas du tout attirée par le résumé, par peur de peut-être passer à côté d'un possible coup de coeur.

Nous suivons l'histoire de Damen, prince héritier d'Akielos. À la manière d'un Kushiel, les personnages nous sont présentés en liste, même s'ils n'y sont pas aussi nombreux. le roman commence brutalement, alors que Damen voit son père, le roi, assassiné, et son demi-frère, un bâtard, prendre la place d'héritier en le vendant comme esclave, sous une fausse identité, à une contrée ennemie. Déjà, à ce moment, la ficelle m'a paru un peu grosse, mais pourquoi pas ? J'avais hâte de savoir comment Damen allait survivre avec cette double identité, comment il allait lutter pour la cacher.

C'est bien simple ce n'est même pas un enjeu dans le livre, puisque personne ne le reconnaît, alors qu'il est dit qu'il a participé à plusieurs batailles contre ce même royaume.
Damen devient donc l'esclave (on emploie ici le terme de mignon, puisqu'il s'agit majoritairement d'esclavage sexuel) de l'héritier du trône, Laurent ... dont il a tué le frère (cela est dit dès le premier chapitre).

Ma critique sera peut-être un peu dure, mais quand je vois dans les étiquettes les termes politique/fantasy/manipulation, mon impression est celle de ne pas avoir lu la même oeuvre. Ici, on se concentre surtout sur la relation Damen/Laurent, à la manière d'une mauvaise romance. Soit : ils s'affrontent à coup de réparties et manipulation, et vont finir par tomber dans les bras l'un de l'autre, malgré tout. le "background" un peu antique - un peu ambiance GoT est totalement survolé, prétexte à mettre en avant l'histoire de ces deux êtres. Et leurs comportements respectifs (ils se détestent mais se cherchent, etc ...) ne font qu'appuyer mon opinion.

Je ne lirai donc pas la suite pour ma part. Malgré tout, l'histoire se laisse suivre, les idées et l'écriture ne sont pas mauvaises et je comprends que cette saga trouve son public, je ne le déconseillerai donc à personne.

Un univers marqué par l'Antiquité

Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais en lisant le livre, j'ai eu l'impression que la période dont laquelle s'était inspirée l'auteure était l'Antiquité. Pourtant, il s'agit bien d'un univers parallèle avec des entités politiques bien distinctes de notre réalité, mais un je-ne-sais-quoi dans la façon d'écrire, dans les descriptions ont transporté mon imagination à l'époque du roi Ménélas, du royaume de Macédoine et d'Alexandre le Grand.

C'est sans doute du au fait que cette société est construite avec la notion d'esclavage et que le système mis en place est très organisé, sans doute aussi les vêtements de certains décrits comme simples (j'imagine des sortes de toges…) le fait est que, voulu ou non par C.S. Pacat, c'est la période historique idéale sur laquelle s'inspirer pour créer un univers reposant sur l'esclavage et les plaisirs de la chair. Dès lors, je n'ai pas été le moins du monde choquée par cet univers hyper sexualisé tel que l'est le Royaume de Vère et les autres façons de traiter les esclaves dans les autres royaumes.

Cette empreinte historique m'a vraiment surprise. Je pensais me lasser de l'univers au bout d'une centaine de pages mais au final, C.S. Pacat nous délivre avec parcimonie et intelligence le fonctionnement du Royaume de Vère et de cet univers construit par ses soins. Un bon point pour un livre si son univers tient la route !

Sensualité et intrigue : un équilibre agréable

En plus d'un univers qui tient plutôt bien la route, on se retrouve au milieu d'intrigues politiques. Je m'attendais à ce que ce politique soit complètement secondaire, surtout après avoir lu l'arrivée du pauvre Damen au palais. Pourtant, encore une fois, surprise ! Si Damen devient un esclave de plaisir, le malheureux ne remplit pas beaucoup son rôle (et tant mieux pour moi car ça aurait certainement fini par me lasser). A mon grand plaisir, Damen cherche par tous les moyens à s'échapper et découvre peu à peu la personnalité de Laurent et les intrigues politiques qui se jouent à Vère, aussi difficiles et subtiles qu'une partie d'échec semble-t-il.

Bien évidemment, la sensualité n'est pas absente de l'histoire. Cela décevrait le lecteur puisqu'au final, c'est ce que nous promet la quatrième de couverture. La cour de Vère est décadente avec tous les vices que cela implique. Pour autant, l'auteure a su trouver un juste équilibre avec l'avancée de l'intrigue pour satisfaire un public assez large. Un exploit....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2016/08/10/lesclave-prince-captif-1-c-s-pacat-lheure-de-gloire-du-mm/
Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..

Lorsque Babelio m'a proposé de chroniquer ce roman, j'ai été aussitôt lire le résumé qui promettait fantasy, jeux de pouvoir et peut-être une pointe de romance homosexuelle. Plutôt intriguée par ce pitch et par la grosse promo de l'éditeur, j'ai accepté de le recevoir pour me faire moi-même un avis. N'ayant pas lu de fantasy depuis un moment, j'étais contente de découvrir la nouvelle "pépite fantasy" des Editions Milady. En commençant la lecture, je suis tombée de haut. L'univers fantasy n'est pas exploité et n'est finalement qu'un prétexte pour une surenchère de sexe. Quant à la relation Damen/Laurent, on ne peut certainement pas parler d'histoire d'amour...


Je ne comprend absolument pas l'engouement qu'il y a autour de ce livre. Classé comme fantasy mais plutôt "érotique hard", il n'a répondu à aucune de mes attentes. Dès le début, j'ai été saisie par une sensation de malaise. L'auteure va beaucoup trop loin et créé une ambiance malsaine autour de son roman : viol, pédophilie, elle ne s'arrête pas. Vous allez me dire... "tu regardes bien Game of thrones ? Il y a bien des viols ?" Certes dans Outlander aussi d'ailleurs. Cependant, entre une scène de viol difficile et des abus à chaque chapitre : il y a un fossé!

Ce roman est creux et n'a aucune profondeur. L'univers fantasy n'est absolument pas développé. On ne sait rien de ce monde, de ses coutumes, de son peuple... le seul élément que nous donne l'auteure : c'est que la débauche est leur mode de vie. le seul lieu que nous allons découvrir c'est le palais.



J'ai été écoeurée par cette lecture qui n'a, pour moi, strictement aucun intérêt. J'ai d'ailleurs abandonné à la moitié tant je n'arrivais pas à accrocher avec l'histoire ou même les personnages.

Parlons personnages effectivement. le héros, Damen, a le charisme d'une huître. Il est censé être un grand guerrier, un prince courageux et pourtant, il se résigne bien vite à obéir. Pour sa survie oui mais quand même. Je l'ai trouvé mou et peu intéressant. J'ai ressenti de la pitié, son sort est loin d'être enviable mais c'est tout. Et que dire de Laurent, ce prince antipathique et cruel... Tout simplement que j'ai eu envie de le tarter pendant toute ma lecture (pardonnez-moi l'expression). Quant aux personnages secondaires, aucun ne m'a marqué. Là encore, Prince captif est bâclé. Les héros n'ont pas d'âme, pas de personnalité, rien nada.



Le seul point à peu près positif, c'est le style qui sans être transcendant, n'est pas déplaisant. Cependant, il est gâché par cette succession de descriptions glauques des scènes de viol et d'orgies. Non franchement, tout m'a déplu dans ce roman. le résumé m'a donné une image totalement fausse du contenu. Point de bonne fantasy ici, juste du cru et du dégueu... Mais où est la fantasy ? La vraie ?



En bref, cet avis n'engage que moi évidemment et je ne critique pas ceux qui ont aimé. Comme le dit si bien l'expression : tous les goûts sont dans la nature. J'ai lu par curiosité, certaines bonnes critiques et je n'ai pas eu l'impression d'avoir eu le même roman entre les mains. Pour moi, l'aventure Prince captif s'arrête là. Même s'il parait que la suite est meilleure, je n'ai aucune envie d'en savoir plus.


Merci tout de même à Babelio et à Milady pour ce Masse critique.

(et désolée pour le retard)
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