AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 144 notes
5
20 avis
4
15 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne connaissais PADURA que de réputation (Très bonne) mais je n'avais jamais lu de livre. J'avais vu Retour à Ithaque au cinéma et j'avais déjà une belle vision de son écriture, de sa vision de Cuba et de son talent.
Dans OURAGANS TROPICAUX, je découvre un super écrivain qui mêle cruauté et tendresse envers son pays et ses dirigeants.La vie intime des bourreaux et des censeurs ets très bien décite dans deux périodes de cette ile. Une qui se situe en 1910 quelques années après la révolution et la création de la république. Et l'autre période plus actuelle lors de la venur de Obama sur l'ile qui a pu faire imaginer une descrispation entre les deux pays et une levée de l'embargo.
Les deux histoires ne se croisent pas sauf à la fin mais je vous laisse découvrir et Padura se livre à une descriptionde haine, cruaté, abus peurs, désespoirs, vengeances envers ceux qui avaient le pouvoir et qui en ont abusé de manière cruelle.
Mais ce que j'ai le plus apprécie, pour moi qui suis allé plusieurs fois à LA HAVANE ce sont ces descriptions de la vie de cette ville en ces deux périodes. La description des fêtes, du caractère des cubains et cubaines et cette force de vie qui existe sur cette ile.
Commenter  J’apprécie          61
Alors que Cuba s'apprête à vivre une page importante de son histoire avec la visite de Barack Obama et le concert des Stones, la police est sur les dents. Aussi, lorsque le cadavre de Reynaldo Quevedo est retrouvé dans son appartement, l'ex flic Mario Condé reconverti au beau métier de bouquiniste va apporter son concours à la résolution du mystère.
En chapitres alternés, c'est le roman qu'écrit Conde que nous propose Leonardo Padura nous plongeant ainsi dans La Havane de 1910, alors que deux factions de puissants proxénètes vont s'affronter.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, dans les cent premières pages, je me suis perdue entre ces deux enquêtes policières qui se déroulent à un siècle d'intervalle. « Ouragans tropicaux » est un roman qui se mérite, il m'a déroutée, je l'ai dit, mais peu à peu, j'ai retrouvé mon chemin dans ce polar qui touche des réalités bien concrètes et la narration réussit à établir une connexion intime entre l'histoire de Cuba et la vie quotidienne de nombreux Cubains.
A travers ce foisonnant roman, c'est une magnifique découverte de la Havane que nous propose l'auteur en nous promenant dans les belles avenues et les ruelles tortueuses. On se plaît à admirer les façades au charme désuet des vieilles demeures malmenées par le temps.
Je remercie vivement les Editions Metailié qui m'ont permis ce voyage dans les Caraïbes via NetGalley.
#Ouraganstropicaux #NetGalleyFrance


Commenter  J’apprécie          240
Au cours de l'année 2016, le lieutenant colonel Manuel Pallacios, un vieux collègue de Mario Conde demande à ce dernier de l'aider sur une affaire très particulière, deux meurtres à élucider, à la veille de la venue de Barack Obama et des Rolling Stones à la Havane.
Mario Conde vivant désormais de petits boulots, écrit. Et il écrit à propos de cette affaire, dans les années 1910, de ce proxénète Alberto Yarini qui est en passe de devenir président de la République Cubaine.

En quatrième de couverture, El Pais, écrit que Ouragans tropicaux est, je cite," le meilleur roman de Mario Conde...Leonardo Padoura est au somment de son talent.."
Certes l'auteur a fait un travail de recherche indéniable, je me suis délectée de nombreux moments seulement ma lecture a tout de même été fastidieuse. Un peu à regret....
Lien : https://www.instagram.com/un..
Commenter  J’apprécie          270
Un roman sur La Havane par un cubain, un moment de l'histoire de Cuba raconté par un journaliste, un superbe livre policier par Leonardo Padura !

Après un premier contact avec cet auteur par le court récit Mort d'un chinois à La Havane avec un rapide séjour à Cuba et une brève salutation à Mario Conde, je retourne à la Havane pour prendre le temps cette fois de découvrir une partie de son histoire, de rencontrer ses habitants et surtout de déguster un bon rhum avec Mario Conde malgré toute cette agitation.

Même si Conde maintenant la soixantaine n'est plus inspecteur de police, ni même plus vraiment libraire, il n'a pas trop de temps à m'accorder car en parallèle de son boulot de nuit, il est plongé dans deux enquêtes.
Il trouvera tout de même le temps de me raconter, pour mieux me faire comprendre pourquoi, lui « pauvre et vieux et pessimiste », il reste à contre-courant de tout cet enthousiasme face à la venue historique sur l'île de Barack Obama et des Rolling Stones, accompagnée de toute cette floppée de touristes américains et de dollars.

Conde va me raconter au détour de ces deux enquêtes à deux périodes différentes, la génétique de ses compatriotes, et donc de son pays. Il va se replonger dans son passé à lui aussi et ainsi me dévoiler de quel bois lui, les policiers d'hier et d'aujourd'hui ont été extraits, sculptés et par quels vents tropicaux ils ont été érodés. Il va me dessiner l'évolution des plans d'architecture des rues, des quartiers de ce petit bout d'île selon les ambitions de ceux qui l'ont investi.

Finalement, accoudé avec lui au bar de ce tout nouveau club bondé, sans rien dire nous allons juste l'écouter nous dépeindre trois périodes avec trois policiers dont « deux Conde » et le laisser inexorablement chercher des réponses satisfaisantes à ses deux questions qui ne cessent de le tourmenter. Ici à La Havane, quelle est la définition de l'Honnêteté et qu'est-ce qu'être Heureux ?


En alternant les deux enquêtes de 2016/1910 jusqu'à chacune leur résolution, la mise en parallèle de l'évolution de ces deux policiers Conde/Saborit est véritablement renforcée jusqu'à presque croire qu'ils ont un lien particulier ou même par moment qu'ils ne sont qu'un. Bien sûr, l'emprunte de l'un sur l'autre est évidente puisque naturellement celle de l'écrivain sur son personnage. Cependant, la réciproque ne semble pas si absurde ou anodine, quand et comment le personnage Arturo Saborit va impacter son auteur Mario Conde. Tout le long, je me suis demandé quelle était la proportion de roman et d'archive historique qui composait son récit et donc sa vision sur son personnage.

Leonardo Padura nous dit lui-même en postface que c'est le plus policier de ses romans mais pas que c'est le plus sombre. Témoin attentif des changements sociaux à travers Conde, « hypermnésique », « acharné du souvenir », Leonardo Padura pose un regard froid sans concession sur la réalité cubaine. N'en étant qu'à mon deuxième roman, je ne saurais dire mais j'ai bien l'impression que beaucoup des tabous nationaux cubains sont abordés sans hésitation par Leonardo Padura dans son oeuvre - les inégalités sociales, les années de persécution et des abus du régime communiste, la corruption, la criminalité ou le racisme.

Pour conclure, j'ai de nouveau vraiment apprécié ce roman sur Cuba par un cubain qui c'est certain aime son pays et ses habitants. Et comme précédemment après cette lecture, je confirme mon envie de suivre de nouveau Conde dans d'autres enquêtes ou Leonardo Padura dans d'autres moments de l'histoire !
Commenter  J’apprécie          82
Cuba 2016, la pérestroïka castriste est en route, la diaspora cubaine de Miami a les yeux tournés vers leur île. La visite de Barack Obama, la venue des Rolling stones et cerise sur le gâteau le défilé Chanel ont de quoi réjouir un peuple marqué par plus de soixante ans de combats, de souffrances et de misères. Pour Mario Conde ex flic et bouquiniste ces événements sont un coup d'épée dans l'eau, pour lui rien ne changera. Pour survivre il travaille dans une boîte de nuit, surveiller les clients lui rappelle son ancien métier. Un meurtre plutôt sordide va être l'occasion à Mario de reprendre du service, retrouver ses sensations, ses automatismes. Quand la victime était un apparatchik du régime en place et un être abominable ça fait réfléchir.
Début du vingtième siècle dans une Havane au parfum des années folles Arturo Saborit jeune policier
Honnête et droit se retrouve dans un commissariat de police où la misère du monde semble s'être donner rendez-vous. La ville est en effervescence, la comète de Halley se rapproche de la terre, pour la population la fin du monde est proche et propice à tous les excès . La découverte d'un cadavre d'une prostituée va ouvrir une porte à notre jeune flic ainsi que la reconnaissance d'un certain Alberto Yarini fils de bonne famille et proxénète notoire .
Voilà la trame des deux histoires qui se chevauchent, c'est mon premier roman de Leonardo Padura et je n'ai pas été déçu. Oubliez tous les clichés des agences de voyage, les voitures vintages, le buena vista social club, les plages et le cuba libre. J'ai aimé le personnage de Mario Conde, c'est pas un super Mario, il est honnête, fidèle, droit dans ses bottes, malgré son pessimisme on ne peut que l'aimer.
En attendant de lire « poussière dans le vent »et « l'homme qui aimait les chiens » je vous recommande « ouragans tropicaux ».
Merci à la maison d'édition Métailié pour m'avoir permis de découvrir Leonardo Padura et merci à Babelio et à son opération masse critique.
Commenter  J’apprécie          797
Condé, personnage récurrent de Leonardo Padura. Et c'est avec le plus grand plaisir que j'ai retrouvé l'ex-inspecteur, plus désenchanté que jamais, nostalgique de sa jeunesse, mais si attachant.
Les deux intrigues sont intéressantes et bien menées, mais on sent bien que l'important pour Leonardo Padura c'est de nous parler des cubains, de leur quotidien à la Havane, de leur inventive débrouillardise pour survivre au jour-le-jour, des amitiés indéfectibles. Mario Conde a vieilli, comme son auteur, son double littéraire. Il lui fait exprimer ses ressentiments tout autant que son amour pour La Havane. Au fil de ses romans Padura nous aide à comprendre les Cubains et son île qu'il aime tant.
J'ai lu un grand nombre des enquêtes de Mario Condé, la dernière lue étant Automne à Cuba, qui clôturait le cycle Les quatre saisons. Elle m'avait déçue. Avec Ouragans tropicaux Leonardo Padura renoue avec ses plus grands récits comme Hérétiques ou le magnifique Poussières dans le vent. J'ai retrouvé le Conde avec lequel j'avais passé deux semaines à Cuba, avec dans ma valise Brumes du passé et Adios Hemingway. Et même, si parfois les phrases sont un peu longues, Padura un peu répétitif, j'en redemande !
#Ouraganstropicaux #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
Commenter  J’apprécie          70
Un grand et chaleureux merci aux Editions Métailié et à Babelio pour ce roman passionnant reçu dans le cadre de Masse critique.

Au printemps 2016 "Quelque chose était en train d'arriver, quelque chose qui désirait arriver, et La Havane petit à petit arrêtait de ressembler à La Havane. " (p.18). Une visite de Barack Obama, un concert des Stones, un défilé Chanel semblent brusquement donner de l'oxygène à tous les espoirs que les Cubains ont appris à garder secrets depuis des décennies. Pessimiste invétéré Mario Conde, l'ex-flic devenu bouquiniste, ne croit pas vraiment que des changements décisifs et durables suivront ces évènements.

Sollicité pour mener l'enquête sur le meurtre d'un ancien responsable de la censure, coupable d'avoir brisé la vie des artistes dissidents, Conde revisite les périodes noires durant lesquelles peintres, poètes, auteurs dramatiques, ont subi, parfois jusqu'au suicide, le joug de la dictature. le meurtrier fait-il partie de ces femmes, de ces hommes contraints au silence ? Lui-même tente d'écrire un roman sur la guerre entre proxénètes en 1910, au moment où la comète de Halley fait planer une menace de fin du monde sur Cuba. Au centre de cette histoire la figure d'Alberto Yarini, grand bourgeois, proxénète notoire et meneur politique, et celle d'Arturo Saborit, flic nouvellement promu à La Havane, dont Conde utilise les Mémoires pour construire son récit. Les destins se croisent, se font écho et L Histoire forme une caisse de résonance aux existences des uns et des autres. Hasards, rencontres, coïncidences, détermination, destinée, trame historique... qu'est-ce qui est à l'oeuvre derrière les choix des individus ? Quelle est finalement la place du libre-arbitre ?

Ces questions circulent continuellement dans le roman de Léonardo Padura, tant dans le récit que dans la forme choisie par l'auteur, et cela lui donne une densité étourdissante. le tableau que Padura dresse de la Havane est marqué d'un amour mélancolique et d'une colère impuissante face aux conditions de vie accablantes des habitants.

Roman noir aux couleurs chatoyantes de Cuba, roman ancré dans L Histoire, oeuvre littéraire tissant d'innombrables liens entre passé et présent, tonalité teintée d'une distance ironique qui ne parvient pas à cacher une profonde compassion pour les êtres... "Ouragans tropicaux" coche toutes les cases de l'ouvrage magistralement accompli, que les lecteurs ne peuvent qu'apprécier. D'où vient alors que j'ai eu tant de mal à m'attacher à sa lecture ? Je crois que c'est l'écriture, en tout cas sa traduction, qui m'a posé problème et, en particulier, l'abondance de phrases complexes, aux propositions souvent enchâssées comme des poupées gigognes. Si bien que je m'interroge : devrais-je désormais me cantonner à des romans "faciles" ? Mes lectures ne sont-elles plus suffisamment exigeantes pour que j'aie perdu l'habitude de goûter ce qui constitue la matière même de la littérature ? Angoisse...

Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à vous laisser emporter par ces "Ouragans tropicaux" sans forcément prendre en compte mon infime réserve !


Commenter  J’apprécie          60
Et si on rejouait Tartuffe à La Havane ?

Dès les premiers chapitres on se ballade d'époque en époque sur l'île de Cuba. Tantôt on est en 1910 lors de la guéguerre entre la prostitution cubaine dirigée par Yarvini et la prostitution française. Puis on se retrouve dans la sinistre décennie des années soixante en pleine dictature castriste. Et enfin en 2016, lorsqu'il faut sécuriser La Havane, 5 habitants au m2, puisque cette ville va être confrontée à trois évènements majeurs et simultanés : l'arrivée d'Obama, des Rolling Stones et du défilé Chanel à La Havane.

C'est en mêlant tout ceci que Leonardo Padura nous plonge dans une vie cubaine où suintent fanatisme, puritanisme et hypocrisie. Son fil conducteur est son personnage phare, Mario Conde, la soixantaine en 2016, ancien policier à la retraite qui s'essaie à l'écriture sans réellement en sortir un jus abouti.
Mais comme tout ceci a dû paraitre encore un tantinet trop « plat » pour un grand auteur, essayiste, scénariste et journaliste tel que Padura, il y a ajouté sa cerise sur le gâteau, celle qu'il nous fallait pour faire réfléchir nos méninges : l'assassinat de Reynaldo Quevedo, apparatchik dominant le monde culturel par ses censures et ses répressions en tous genres, marié, une fille et amant d'homosexuels pas ordinaires. L'homme haissable par définition mais dont il va tout de même falloir trouver le, la ou les assassins.

Etant donné que tous les policiers jusqu'au dernier des réservistes sont sur le pont pour assurer les trois évènements explosifs de l'année 2016, le commandant de police Malano, ancien pote de Mario Conde, vient solliciter ce dernier. Il lui demande de démarrer l'enquête de l'assassinat De Quevedo qui a subi d'atroces mutilations et dont tant de personnes ont pu vouloir la mort.

Padura va nous faire voyager dans son pays, dans sa ville, La Havane. Il en connait tous les recoins, toute l'histoire, toutes les origines architecturales telles ces rues imitant des rues barcelonaises ou ces luxueux appartements côtoyant des cités infestés.
Pareillement il nous fait connaitre la vie sociale et politique qu'a traversé cette île durant quelques périodes clés du siècle passé. On navigue entre volontés politiques calculatrices, indolence tropicale ou plus simplement la vie de couple ou familiale des personnages.

Leonardo Padura m'a fait aimer ses concitoyens, son île ensoleillée, authentique et sincère comme l'ont été ses personnages.
Commenter  J’apprécie          422
Ce roman alterne deux récits à deux époques différentes, 2016 et le début du 20e siècle à la Havane. Ces récits permettent d'esquisser une image complexe de Cuba, d'un point de vue à la fois historique, politique et social. Et c'est ce qui fait l'intérêt de cette histoire, au-delà de l'enquête sur les crimes commis ou sur l'ascension et la chute tout aussi fulgurante d'Alberto Yarini, qui a réellement existé, en ce qu'il raconte de l'histoire du pays, des espoirs et désillusions des habitants, des inégalités et de la pauvreté qui côtoient la richesse d'une minorité, peu importe l'époque. le personnage de Mario Conde est attachant, ce qui me donne envie de découvrir d'autres livres que l'auteur a écrit avec lui.
Commenter  J’apprécie          30
Padura, pour moi, est avant tout l'auteur d'un des grands romans que j'ai lus : L'homme qui aimait les chiens. C'est pénible les livres de panthéon, les romans de chevet, ils écrasent. On a la lecture sourcilleuse, on mesure à l'aune du chef-d'oeuvre, mètre étalon de la bibliographie.

Léonardo a la parade. Mario Condé. Sa botte secrète, son « Lagardère, à la fin je plante au milieu du front » à lui. Quel personnage ! Connaissons-nous beaucoup de privés qui se soucient de savoir s'ils vont pourvoir compter sur un quota de protéines minimum dans les semaines à venir ?

L'autre personnage de ces Ouragans tropicaux est Cuba. Telle une vieille décapotable rajeunie d'un coup de peinture et de polish, croyant faire oublier un pot encrassé et une misère décadente. C'est ça Cuba, pas vrai ? On dirait le sketch de Coluche : « La misère c'est beau quand c'est bien fait. »

Cuba a la misère élégante, décatie mais charmante. Et ça, Condé, ça le fume. Peu lui importe que Obama vienne à Cuba et que les Stones roulent des hanches, il sait lui que Cuba ne change pas. Qu'un ancien cacique du régime, censeur culturel bien dégueulasse, meure les parties génitales au fond de la gorge et il repart à l'enquête, atmosphérique et sinueuse. Éternel misanthrope lucide, refusant l'exil, éternel enquêteur.

Leonardo ajoute un dispositif narratif, récurrent en cette RL, lancinant comme une rage de dents. Qui chez lui fonctionne à merveille. La mise en abîme. Parallèlement à la traque investigatrice de Condé, nous lisons les chapitres que ce même Condé, qui se pique de littérature, consacre à un ancien notable et souteneur de la Havane de 1910 qui rêve de devenir président de la toute nouvelle République.

Les récits se croisent, se répondent, sans se fondre.

Si vous cherchez une enquête carrée avec le twist final, « Foutrecul le tueur en série était le flic/reporter/avocat/danseur de salon ! », vous risquez un léger désappointement. Pas grave, les tables en débordent.

Si vous voulez l'un des meilleurs livres de cette RL en revanche...
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (445) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2892 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}