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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cuba 2016, la pérestroïka castriste est en route, la diaspora cubaine de Miami a les yeux tournés vers leur île. La visite de Barack Obama, la venue des Rolling stones et cerise sur le gâteau le défilé Chanel ont de quoi réjouir un peuple marqué par plus de soixante ans de combats, de souffrances et de misères. Pour Mario Conde ex flic et bouquiniste ces événements sont un coup d'épée dans l'eau, pour lui rien ne changera. Pour survivre il travaille dans une boîte de nuit, surveiller les clients lui rappelle son ancien métier. Un meurtre plutôt sordide va être l'occasion à Mario de reprendre du service, retrouver ses sensations, ses automatismes. Quand la victime était un apparatchik du régime en place et un être abominable ça fait réfléchir.
Début du vingtième siècle dans une Havane au parfum des années folles Arturo Saborit jeune policier
Honnête et droit se retrouve dans un commissariat de police où la misère du monde semble s'être donner rendez-vous. La ville est en effervescence, la comète de Halley se rapproche de la terre, pour la population la fin du monde est proche et propice à tous les excès . La découverte d'un cadavre d'une prostituée va ouvrir une porte à notre jeune flic ainsi que la reconnaissance d'un certain Alberto Yarini fils de bonne famille et proxénète notoire .
Voilà la trame des deux histoires qui se chevauchent, c'est mon premier roman de Leonardo Padura et je n'ai pas été déçu. Oubliez tous les clichés des agences de voyage, les voitures vintages, le buena vista social club, les plages et le cuba libre. J'ai aimé le personnage de Mario Conde, c'est pas un super Mario, il est honnête, fidèle, droit dans ses bottes, malgré son pessimisme on ne peut que l'aimer.
En attendant de lire « poussière dans le vent »et « l'homme qui aimait les chiens » je vous recommande « ouragans tropicaux ».
Merci à la maison d'édition Métailié pour m'avoir permis de découvrir Leonardo Padura et merci à Babelio et à son opération masse critique.
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Et si on rejouait Tartuffe à La Havane ?

Dès les premiers chapitres on se ballade d'époque en époque sur l'île de Cuba. Tantôt on est en 1910 lors de la guéguerre entre la prostitution cubaine dirigée par Yarvini et la prostitution française. Puis on se retrouve dans la sinistre décennie des années soixante en pleine dictature castriste. Et enfin en 2016, lorsqu'il faut sécuriser La Havane, 5 habitants au m2, puisque cette ville va être confrontée à trois évènements majeurs et simultanés : l'arrivée d'Obama, des Rolling Stones et du défilé Chanel à La Havane.

C'est en mêlant tout ceci que Leonardo Padura nous plonge dans une vie cubaine où suintent fanatisme, puritanisme et hypocrisie. Son fil conducteur est son personnage phare, Mario Conde, la soixantaine en 2016, ancien policier à la retraite qui s'essaie à l'écriture sans réellement en sortir un jus abouti.
Mais comme tout ceci a dû paraitre encore un tantinet trop « plat » pour un grand auteur, essayiste, scénariste et journaliste tel que Padura, il y a ajouté sa cerise sur le gâteau, celle qu'il nous fallait pour faire réfléchir nos méninges : l'assassinat de Reynaldo Quevedo, apparatchik dominant le monde culturel par ses censures et ses répressions en tous genres, marié, une fille et amant d'homosexuels pas ordinaires. L'homme haissable par définition mais dont il va tout de même falloir trouver le, la ou les assassins.

Etant donné que tous les policiers jusqu'au dernier des réservistes sont sur le pont pour assurer les trois évènements explosifs de l'année 2016, le commandant de police Malano, ancien pote de Mario Conde, vient solliciter ce dernier. Il lui demande de démarrer l'enquête de l'assassinat De Quevedo qui a subi d'atroces mutilations et dont tant de personnes ont pu vouloir la mort.

Padura va nous faire voyager dans son pays, dans sa ville, La Havane. Il en connait tous les recoins, toute l'histoire, toutes les origines architecturales telles ces rues imitant des rues barcelonaises ou ces luxueux appartements côtoyant des cités infestés.
Pareillement il nous fait connaitre la vie sociale et politique qu'a traversé cette île durant quelques périodes clés du siècle passé. On navigue entre volontés politiques calculatrices, indolence tropicale ou plus simplement la vie de couple ou familiale des personnages.

Leonardo Padura m'a fait aimer ses concitoyens, son île ensoleillée, authentique et sincère comme l'ont été ses personnages.
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Au cours de l'année 2016, le lieutenant colonel Manuel Pallacios, un vieux collègue de Mario Conde demande à ce dernier de l'aider sur une affaire très particulière, deux meurtres à élucider, à la veille de la venue de Barack Obama et des Rolling Stones à la Havane.
Mario Conde vivant désormais de petits boulots, écrit. Et il écrit à propos de cette affaire, dans les années 1910, de ce proxénète Alberto Yarini qui est en passe de devenir président de la République Cubaine.

En quatrième de couverture, El Pais, écrit que Ouragans tropicaux est, je cite," le meilleur roman de Mario Conde...Leonardo Padoura est au somment de son talent.."
Certes l'auteur a fait un travail de recherche indéniable, je me suis délectée de nombreux moments seulement ma lecture a tout de même été fastidieuse. Un peu à regret....
Lien : https://www.instagram.com/un..
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Alors que Cuba s'apprête à vivre une page importante de son histoire avec la visite de Barack Obama et le concert des Stones, la police est sur les dents. Aussi, lorsque le cadavre de Reynaldo Quevedo est retrouvé dans son appartement, l'ex flic Mario Condé reconverti au beau métier de bouquiniste va apporter son concours à la résolution du mystère.
En chapitres alternés, c'est le roman qu'écrit Conde que nous propose Leonardo Padura nous plongeant ainsi dans La Havane de 1910, alors que deux factions de puissants proxénètes vont s'affronter.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, dans les cent premières pages, je me suis perdue entre ces deux enquêtes policières qui se déroulent à un siècle d'intervalle. « Ouragans tropicaux » est un roman qui se mérite, il m'a déroutée, je l'ai dit, mais peu à peu, j'ai retrouvé mon chemin dans ce polar qui touche des réalités bien concrètes et la narration réussit à établir une connexion intime entre l'histoire de Cuba et la vie quotidienne de nombreux Cubains.
A travers ce foisonnant roman, c'est une magnifique découverte de la Havane que nous propose l'auteur en nous promenant dans les belles avenues et les ruelles tortueuses. On se plaît à admirer les façades au charme désuet des vieilles demeures malmenées par le temps.
Je remercie vivement les Editions Metailié qui m'ont permis ce voyage dans les Caraïbes via NetGalley.
#Ouraganstropicaux #NetGalleyFrance


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"Ouragans tropicaux est peut-être l'histoire la plus policière de toutes celles que j'ai écrites" affirme Leonardo Padura dans la postface de son dernier roman. C'est sans doute exact, d'autant plus que les intrigues sont au nombre de deux, mais ce que le lecteur retient, comme dans ses précédents ouvrages, c'est le portrait désabusé d'un pays dont les différents gouvernements, depuis un siècle, semblent s'astreindre à un but unique : rendre précaire l'existence d'un peuple qui ne croit plus depuis longtemps à des lendemains qui chantent. Et le héros de Padura, le désormais fameux Conde, ancien flic devenu libraire, ne peut qu'être fataliste et même pessimiste quant au devenir de son île tant aimée. Comme Padura aime à le faire, le romancier alterne donc deux récits, l'un situé en 2016, dans un provisoire moment d'épiphanie avec la venue d'Obama et des Rolling Stones, et l'autre, plus d'un siècle plus tôt, en un temps où La Havane se voyait comme la future Nice des Amériques, tandis qu'une guerre des proxénètes faisait rage. Splendeur et décadence de Cuba, chacun des livres de l'auteur décrit inlassablement ce paradis tropical que le bonheur semble toujours fuir mais en renouvelant sa vision panoramique, en nous dévoilant moult choses sur son histoire tumultueuse, avec toujours la nostalgie de ceux qui partent et le découragement de ceux qui restent. La plume de l'écrivain reste flamboyante, drôle et mélancolique, tout au long d'une double fiction haletante, haute en couleurs, où les femmes sont magnifiques et les rhums enivrants, et où les vagues qui se brisent sur le Malecón rivalisent avec le vague à l'âme de ses habitants.

Un grand merci aux éditions Métailié et à NetGalley.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Un roman, deux enquêtes.

La première, celle de Mario Conde, bouquiniste qui reprend du service pour donner un coup de main à ses anciens collègues de la police cubaine, la venue d'Obama et de The Rolling Stones approchant, sous fond de potentielle vengeance sur l'un des violents censeurs de la Révolution, sauvagement mutilé et assassiné.

La deuxième, celle écrite par Mario Conde, qui nous plonge dans le Cuba de 1910, à la suite d'Arturo Saborit, policier qui va devoir, quant à lui, enquêter sur le meurtre de prostituées, et qui se rapprochera, pour cela, d'Alberto Yarini, proxénète qui tient une partie de la Havane, sous sa coupe, et qui compte bien faire aussi partie de la politique de la ville et du pays, personnage historique important de Cuba à cette époque.

Si l'on n'excepte l'aspect un peu trop artificiel de l'alternance entre les deux enquêtes tout au long du roman, Ouragans tropicaux est d'une grande richesse, historique, politique, culturelle..., et nous baigne, avec plaisir, dans la vie cubaine, passée comme présente, dans ses contradictions, ses non-dits, ses dernières évolutions vers une ouverture au reste du monde, notamment aux États-Unis, pour le meilleur comme pour le pire.

Roman social et historique, en somme, mais aussi, et bien sûr, roman policier à l'ancienne, comme je les aime, où l'enquête et la réflexion prévalent, où l'on entre de plain-pied dans l'esprit du policier, "réel" - Mario Conde étant lui-même un personnage fictif, ce jeu sur le rapport à la fiction ajoute encore un peu de sel à l'ensemble - comme fictif, pour mieux suivre ses interrogations, doutes, conclusions, où, dans tous les cas, l'on s'enfonce dans les parts les plus sombres de Cuba.

Une première incursion dans l'univers de Mario Conde qui ne sera pas la dernière, même si cela sera à rebours, puisque je débute par le dernier tome publié de ses aventures. Je remercie les éditions Métailié et NetGalley pour la découverte.
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Leonardo Padura raconte comment son flic de polar, Mario Conde, ancien policier devenu bouquiniste, sceptique et ironique, est convoqué en 2016 pour résoudre le meurtre d'un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution. Ce ministère peut compter sur un nombre incalculable d'artistes, possibles meurtriers, tant l'homme était apprécié !

Mais, d'ouragans en ouragans, Leonardo Padura l'envoie dans le passé en 1910 avec la guerre entre proxénètes français et cubains avec à sa tête Alberto Yarini, prêt à devenir président de la toute nouvelle République de Cuba. Directement, venus de la capitale française, ces Appaches font régner la terreur dans le Cuba prérévolution où tous les espoirs sont en éveils.

Leonardo Padura, avec son policier Mario Condé, avec sa dixième enquête, est une référence dans le monde du roman policier cubain. J'avais de l'appétit pour me plonger dans le pays actuel, la venue d'Obama et de Chanel avec son défilé accompagné d'un concert historique des Rolling Stones. le capitalisme s'installait à Cuba et je voulais y être, aussi. D'autant plus, que l'éditeur vantait une enquête à poursuivre vers le début du XXème ! Cette confrontation s'avérait savoureuse.

Seulement, le style “ouragantuesque” de Leonardo Padura, noyé dans une abondance de mots et de références complètement inconnues, pour moi, m'a laissée sur le bas-côté. Espérant pouvoir y revenir et reprendre la découverte, je l'ai oublié puis carrément rejeté, attendant d'autres chroniques pour me redonner envie.

Mais, rien ne pouvait me faire reprendre ma lecture. En faisant mienne les dix droits du lecteur selon Daniel Pennac, je pris le premier en écharpe, comme un édile à la énième célébration du 8 mai 45 dans sa commune, pour présenter mes excuses à Leonardo Padura.

Je n'ai pas fini l'enquête de Mario Conde de Leonardo Padura. Je ne connaîtrais pas toutes les corruptions décrites, ni le constat économique catastrophique, ni les manoeuvres de l'ingéniosité personnelle, ni les crimes odieux perpétrés pour servir les intérêts des mafieux locaux dirigés par des Appaches.

Pas si grave…
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Un roman sur La Havane par un cubain, un moment de l'histoire de Cuba raconté par un journaliste, un superbe livre policier par Leonardo Padura !

Après un premier contact avec cet auteur par le court récit Mort d'un chinois à La Havane avec un rapide séjour à Cuba et une brève salutation à Mario Conde, je retourne à la Havane pour prendre le temps cette fois de découvrir une partie de son histoire, de rencontrer ses habitants et surtout de déguster un bon rhum avec Mario Conde malgré toute cette agitation.

Même si Conde maintenant la soixantaine n'est plus inspecteur de police, ni même plus vraiment libraire, il n'a pas trop de temps à m'accorder car en parallèle de son boulot de nuit, il est plongé dans deux enquêtes.
Il trouvera tout de même le temps de me raconter, pour mieux me faire comprendre pourquoi, lui « pauvre et vieux et pessimiste », il reste à contre-courant de tout cet enthousiasme face à la venue historique sur l'île de Barack Obama et des Rolling Stones, accompagnée de toute cette floppée de touristes américains et de dollars.

Conde va me raconter au détour de ces deux enquêtes à deux périodes différentes, la génétique de ses compatriotes, et donc de son pays. Il va se replonger dans son passé à lui aussi et ainsi me dévoiler de quel bois lui, les policiers d'hier et d'aujourd'hui ont été extraits, sculptés et par quels vents tropicaux ils ont été érodés. Il va me dessiner l'évolution des plans d'architecture des rues, des quartiers de ce petit bout d'île selon les ambitions de ceux qui l'ont investi.

Finalement, accoudé avec lui au bar de ce tout nouveau club bondé, sans rien dire nous allons juste l'écouter nous dépeindre trois périodes avec trois policiers dont « deux Conde » et le laisser inexorablement chercher des réponses satisfaisantes à ses deux questions qui ne cessent de le tourmenter. Ici à La Havane, quelle est la définition de l'Honnêteté et qu'est-ce qu'être Heureux ?


En alternant les deux enquêtes de 2016/1910 jusqu'à chacune leur résolution, la mise en parallèle de l'évolution de ces deux policiers Conde/Saborit est véritablement renforcée jusqu'à presque croire qu'ils ont un lien particulier ou même par moment qu'ils ne sont qu'un. Bien sûr, l'emprunte de l'un sur l'autre est évidente puisque naturellement celle de l'écrivain sur son personnage. Cependant, la réciproque ne semble pas si absurde ou anodine, quand et comment le personnage Arturo Saborit va impacter son auteur Mario Conde. Tout le long, je me suis demandé quelle était la proportion de roman et d'archive historique qui composait son récit et donc sa vision sur son personnage.

Leonardo Padura nous dit lui-même en postface que c'est le plus policier de ses romans mais pas que c'est le plus sombre. Témoin attentif des changements sociaux à travers Conde, « hypermnésique », « acharné du souvenir », Leonardo Padura pose un regard froid sans concession sur la réalité cubaine. N'en étant qu'à mon deuxième roman, je ne saurais dire mais j'ai bien l'impression que beaucoup des tabous nationaux cubains sont abordés sans hésitation par Leonardo Padura dans son oeuvre - les inégalités sociales, les années de persécution et des abus du régime communiste, la corruption, la criminalité ou le racisme.

Pour conclure, j'ai de nouveau vraiment apprécié ce roman sur Cuba par un cubain qui c'est certain aime son pays et ses habitants. Et comme précédemment après cette lecture, je confirme mon envie de suivre de nouveau Conde dans d'autres enquêtes ou Leonardo Padura dans d'autres moments de l'histoire !
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Condé, personnage récurrent de Leonardo Padura. Et c'est avec le plus grand plaisir que j'ai retrouvé l'ex-inspecteur, plus désenchanté que jamais, nostalgique de sa jeunesse, mais si attachant.
Les deux intrigues sont intéressantes et bien menées, mais on sent bien que l'important pour Leonardo Padura c'est de nous parler des cubains, de leur quotidien à la Havane, de leur inventive débrouillardise pour survivre au jour-le-jour, des amitiés indéfectibles. Mario Conde a vieilli, comme son auteur, son double littéraire. Il lui fait exprimer ses ressentiments tout autant que son amour pour La Havane. Au fil de ses romans Padura nous aide à comprendre les Cubains et son île qu'il aime tant.
J'ai lu un grand nombre des enquêtes de Mario Condé, la dernière lue étant Automne à Cuba, qui clôturait le cycle Les quatre saisons. Elle m'avait déçue. Avec Ouragans tropicaux Leonardo Padura renoue avec ses plus grands récits comme Hérétiques ou le magnifique Poussières dans le vent. J'ai retrouvé le Conde avec lequel j'avais passé deux semaines à Cuba, avec dans ma valise Brumes du passé et Adios Hemingway. Et même, si parfois les phrases sont un peu longues, Padura un peu répétitif, j'en redemande !
#Ouraganstropicaux #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Je ne connaissais PADURA que de réputation (Très bonne) mais je n'avais jamais lu de livre. J'avais vu Retour à Ithaque au cinéma et j'avais déjà une belle vision de son écriture, de sa vision de Cuba et de son talent.
Dans OURAGANS TROPICAUX, je découvre un super écrivain qui mêle cruauté et tendresse envers son pays et ses dirigeants.La vie intime des bourreaux et des censeurs ets très bien décite dans deux périodes de cette ile. Une qui se situe en 1910 quelques années après la révolution et la création de la république. Et l'autre période plus actuelle lors de la venur de Obama sur l'ile qui a pu faire imaginer une descrispation entre les deux pays et une levée de l'embargo.
Les deux histoires ne se croisent pas sauf à la fin mais je vous laisse découvrir et Padura se livre à une descriptionde haine, cruaté, abus peurs, désespoirs, vengeances envers ceux qui avaient le pouvoir et qui en ont abusé de manière cruelle.
Mais ce que j'ai le plus apprécie, pour moi qui suis allé plusieurs fois à LA HAVANE ce sont ces descriptions de la vie de cette ville en ces deux périodes. La description des fêtes, du caractère des cubains et cubaines et cette force de vie qui existe sur cette ile.
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