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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La suite des aventures des villageois des Bastides se déroule quelques années après la mort de Jean de Florette.

Sa veuve et sa fille ont alors emménagé dans les collines, en retrait du village qui leur a causé tous leurs malheurs. de leur côté, les Soubeyran ont fait fortune grâce aux oeillets cultivés par le simplet Ugolin sur le terrain racheté sournoisement par le Papet.

Leur destin vont à nouveau se croiser quand Ugolin va rencontrer Manon et tomber amoureux d'elle.

Cette dernière a gardé une haine tenace contre les habitants du village qu'elle suspecte, à raison, d'être mêlé au funeste sort de son père. Sa prémonition va se révéler juste lorsqu'elle va apprendre les manigances entreprises par les Soubeyran pour racheter le terrain cultivable.

Elle va alors pouvoir exercer sa vengeance à l'encontre de chacun des villageois en coupant la source fournissant l'eau au village.

Cette situation va permettre de clarifier les non dits, de révéler les secrets de chacun et de rétablir une certaine justice alors même que la devise locale est de se mêler uniquement de ce qui regarde soi-même. le dénouement dramatique ne manque pas d'émouvoir.

L'écriture malicieuse de Pagnol reste très plaisante à lire et clôt parfaitement cette oeuvre.
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La suite de Jean de Florette n'a pas du tout la même texture.
J'ai trouvé ce deuxième volet beaucoup plus optimiste, contrairement à l'ambiance du premier très oppressante, où l'on voit arriver le drame sans pouvoir l'éviter..

Cette fois, les personnages vont se rencontrer se parler et démêler les non dits et les quiproquos. On va se réconcilier avec les villageois. D'ailleurs de nouveaux personnages vont s'installer, des "étrangers" vont s'intégrer au village et apporter un regard neuf sur l'affaire.
On finit même par pardonner l'impardonnable.

C'est un magnifique roman, toujours aussi bien écrit, qui nous parle de vengeance, de pardon, de réconciliation. Je l'ai trouvé encore une fois profondément optimiste, et la fin magistrale m'a même tiré une larme..
Sans vouloir spoiler, quel gâchis quand même…

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Et nous voilà revenu dans les collines du sud si cher à notre auteur Monsieur Marcel Pagnol.
Manon a grandi, de petite fille elle est devenue une belle adolescence mais depuis la mort de son père, elle s'est retranché dans son univers parlant peu et entretenant peu de lieu avec le village.

Manon fait des étincelles, Ugolin, responsable en parti de la mort de son père, va tomber amoureux d'elle et cet amour va causer sa perte car Manon va apprendre que c'est à cause de lui et de son oncle mais aussi à cause du silence des villageois que son père est mort.

Ce tome est le tome de la vengeance mais aussi du pardon et de l'amour.

J'ai bien aimé la vengeance de Manon, cette jeune fille a eu du courage pour l'époque, mais courage qui au final a payé. Et quelle fin surprenante !
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Manon des Sources, deuxième partie de l'Eau des Collines, un roman si merveilleux, si riche de Provence, d'humanité et de philosophie.
Allez savoir si on aime ou si on déteste ces personnages un peu rustres, parfois méchants, mais tellement humains. Un récit impeccablement conté par Pagnol et qui nous fait réfléchir à chaque page sur la communauté, la jalousie, la vengeance, la trahison. le tout, comme toujours, bercé par le chant des cigales et le parfum enivrants des genêts et des romarins.
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La belle Manon, la sauvage des montagnes n'a pas dit son dernier mot.
Cette suite de Jean de Florette est bouleversante.
Pour moi ces deux romans forment un chef d'oeuvre.
Qui est prit qui croyait prendre. N'est-ce pas ?
Et bien vous ne serez pas au bout de vos surprises.
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Lectrices, lecteurs, bonjour !
📗📘📙

#lectureterminée : Manon des Sources, de Marcel Pagnol.
Suite de "Jean de Florette" avec lequel il forme le diptyque "L'Eau des Collines", ce roman nous replonge dans les collines de la Provence et nous montre ce que sont devenus les trois personnages principaux près de 10 ans plus tard : Manon la jolie bergère rêve de vengeance, le Papet s'inquiète pour sa descendance et Ugolin se complaît dans sa réussite. Mais chacun risque bien de trouver tout autre chose…
"Manon des Sources" explore les émotions complexes de l'amour, de la culpabilité et de la rédemption avec des personnages toujours aussi bien dessinés qui nous emportent dans leurs tourments et leurs espoirs.
Lorsque j'étais enfant, j'avais pleuré devant le film lors de la révélation finale en comprenant tout ce que cela impliquait. Et je dois bien dire que l'émotion était toujours aussi vive, voire plus, en lisant le livre !
Tiens, d'ailleurs, je vais retourner de ce pas le revoir, ce magnifique film. À plus ! 😉

Edouard Jhil.
"Lisez ce que vous voulez, mais lisez."
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Ma première rencontre avec Pagnol, par le biais de la Gloire de mon père, avait été des plus décevantes. Cependant, une discussion passionnée avec une collègue a fait naître l'envie d'accorder une deuxième chance, le prêt de son exemplaire a évité que ce projet ne tombe en dormance pour moult années, et l'expérience s'est révélée bien plus plaisante.
Là où le premier tome des Souvenirs d'enfance n'avait pour lui qu'une atmosphère, les deux tomes de L'eau des collines combinent une ambiance renforcée par le cadre de ce petit village, mais aussi des personnages bien campés et une intrigue prenante et absolument dramatique.

L'ambiance de cette duologie, c'est bien évidemment le Sud, avec le vent cruel, la sècheresse assassine, les cigales, les plantes sauvages et quelques mots de patois et autres expressions qui, sans alourdir, immergent dans ce parler si typique.
Mais c'est aussi ce village des Bastides Blanches, cette bourgade isolée dans la montagne où l'on ne s'occupe pas des affaires des autres, où l'on se tait, où l'on regarde et commente de loin, dans l'ombre dans sa demeure. C'est cet entre-soi des petits villages où même ceux du bourg voisin sont vus comme des étrangers, ce repli sur la communauté où prolifèrent l'envie, la méfiance, la crainte du jugement des « siens », de sortir du rang, de se retrouver seul contre tous, de s'opposer à la plus riche lignée du village (et au profit d'un étranger de Crespin, est-ce que ça vaut bien le coup ?).

De là, une histoire qui attrape et qui passionne. Dans Jean de Florette, même quand tout semble se dérouler pour le mieux pour le personnage éponyme, le poids de ce secret qui dort annonce la tragédie à venir : l'issue est inéluctable, même si Pagnol s'amuse à nous faire croire un temps qu'il pourrait en être autrement. La Gloire de mon père était bien gentillet (sauf envers les oiseaux massacrés) alors que ce premier tome est bien plus cruel, une cruauté qui trouve son apothéose dans sa terrible fin.
Dans Manon des sources, l'injustice se dévoile, la machination des Soubeyran commence à être connue, mais la difficulté à briser le mur du silence persiste : tout le monde sait mais personne ne dit rien. L'atmosphère s'alourdit de ce mutisme persistant – mutisme tantôt honteux, hypocrite ou accusateur – et la tension se fait pesante comme un orage qui n'éclate pas en dépit d'un ciel menaçant. L'on se demande, captivée, qui brisera ce tabou, qui parlera en premier.
Car il y a, en fil conducteur, ce Destin impitoyable, joueur et cynique qui, dans les révélations ultimes, fait sentir le goût amer de ce qui aurait pu être mais ne sera jamais, parce que personne n'a fait de pas vers l'autre, parce que les secrets le sont restés, parce que personne n'a parlé. Poids criminel de tout un village, crime en se taisant, condamnant aussi sûrement que les actions de certains : comme disait Einstein, « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

Une légère préférence pour Jean de Florette qui fait se confronter – pour nous lecteurs et lectrices omniscientes – l'enthousiasme inébranlable de Jean et les manoeuvres calculées des Soubeyran. J'ai eu une grande affection pour les rêves de Jean de Florette et ses « vastes projets » : même si, sans connaître l'histoire (comme c'était mon cas), on sait que ça va mal finir, ses espoirs et ses convictions sont si intenses qu'ils en sont communicatifs. J'ai été passionnée par l'ombre du Papet ainsi que par les incertitudes d'Ugolin piégé entre sa malhonnête, son plan, ses désirs de fortune et son amitié naissante pour Jean et sa famille, des bribes de compassion…
Quelques râleries dans Manon des sources face aux commentaires de vieux satyres en rut et ceux sur la « mentalité primitive » de Manon comme si elle valait moins que ceux du village : je trouve la formulation peu heureuse, car elle lit, elle est sensible, elle n'est pas une brute, mais elle est libre, simple et plus à l'aise dans la solitude des collines qu'en société. Une fille dévouée à ceux qu'elle chérit – humains et animaux, fière, débrouillarde, ce qui lui vaut également – heureusement – le respect de certains.

Ainsi, deux romans absolument prenants de bout en bout : par deux fois, sitôt commencés, sitôt achevés, tant il était impossible de les lâcher. La plume est simple, mais efficace et immersive, et ces récits m'ont prise aux tripes. Des personnages passionnants formant une fresque vivante et variée (par leurs classes sociales, leurs intentions, leurs caractères…), un portrait cruel d'une mentalité étriquée, les conséquences terribles de la rancoeur et d'une tromperie cupide, une tragédie familiale, l'amertume d'une histoire alternative rendue impossible par le silence des protagonistes, une réflexion sur la culpabilité de chacun et le triomphe d'un destin inéluctable. Je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur.
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Dans ce second volet de l'Eau des collines, Marcel Pagnol reprend son récit alors que Jean de Florette vient de mourir. Sa veuve et sa fille se retrouvent à devoir vendre leur maison au Soubeyran. Finalement, ils y sont parvenus. A peine propriétaires, ils s'empressent d'aller déboucher la source qu'ils avaient eux-mêmes cimentée. Mais Manon les a vu et elle en garde le secret.
Les années passent ainsi et Manon grandi. L'adolescente a désormais 15 ans et elle est devenue une belle jeune fille qui commence a attirer les regards au village. La petite bergère, un peu sauvageonne, plait énormément à Ugolin qui s'entiche d'elle jusqu'à s'en rendre fou. Il n'ose avouer au Papet qu'il est amoureux de la fille de celui qu'ils ont ruiné et harcelé. Ugolin finira par avouer ses sentiments à Manon qui, sachant ce qu'il a fait à son père, le déteste viscéralement. Elle n'a que faire de lui et Ugolin s'enfonce dans sa folie. Ugolin, éperdu d'un amour non partagé et bouffé par les remords de ses actions passées, va finir par se suicider. le Papet restera le seul des Soubeyran. A moins que Manon n'ait finalement un lien de famille avec lui…
Dans ce second tome, Marcel Pagnol décortique la rancoeur de Manon et la folie d'Ugolin. le Papet a eu la peau de Jean de Florette mais il a aussi causé la perte de son neveu et donc de sa propre famille par pu aveuglement. C'est implacable et rudement bien construit. Cette Eau des collines est un vrai chef d'oeuvre.
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Fier comme Soubeyran.
Ugolin s'enrichit avec ses oeillets. Manon, sa mère et Baptistine la Piémontaise vivent en quasi autarcie dans la baume où coule une source pérenne. Manon grandit et embellit au grand air. Ugolin l'épie et la découvre se baignant nue. Captivé, il tombe sous son charme. Commence alors son calvaire d'autant que Manon a surpris une conversation entre deux villageois venus poser des pièges dans les parages. Elle comprend les malversations des Soubeyran. Sa révulsion première se métamorphose en haine viscérale. Ugolin va tenter de séduire celle qu'il a ruinée (financièrement en s'accaparant son domaine et mentalement en condamnant à mort son père). Cherchant d'abord à incendier la propriété d'Ugolin, Manon découvre accidentellement la source du village et décide à son tour de la détourner, privant toute la population de la précieuse eau de vie. Les rivalités villageoises s'exacerbent et les langues se délient. Bernard Belloiseau, le jeune instituteur flaire et perçoit peu à peu l'envergure du drame qui se noue.
Immédiatement captivé par le second volet du diptyque « L'eau des collines », « Manon des sources », le lecteur ne peut que s'immerger dans la tragédie oedipienne qui anéantit la famille Soubeyran. le Papet n'a eu de cesse de mettre à mort son propre fils, Jean de Florette, avec un aveuglement que la cupidité paysanne éclaire en soubassement. Il ne comprendra ses sinistres manigances perpétrées en sous-main par son neveu qu'avec les ultimes révélations de Delphine, amie de Florette. La lettre testamentaire du Papet adressée à Manon fait jaillir l'eau des yeux : « Pense un peu que par malisse jamet j'ai voulu m'approcher de lui. Sa voix je l'ai pas connu, ni sa figure. Jamais de prêt j'ai vu ses yeux que peut-être c'était ceux de ma mère et j'ai vu que sa bosse et sa pène, tout le mal que je lui ai fait. Alors tu comprends que je me languis de mourir pasque a côté de mes idées qui me travaille même l'enfer cet un délice. » La seconde perversion frappant les Soubeyran tient à l'amour fou d'Ugolin pour Manon, sa petite-cousine. Si Ugolin pressent le drame, le Papet, finaud, en ressent toute l'horreur métaphysique. La force et l'intérêt majeur des deux romans émanent du destin tragique des Soubeyran, oncle et neveu que la consanguinité a minés. Ugolin est éperdu d'amour. Ses rites magiques pour amener Manon consentante chez lui sont à la fois naïfs et bouleversants. L'adaptation cinématographique de Claude Berri (1986), pour fidèle qu'elle soit à l'oeuvre romanesque, ne doit son aura qu'aux interprétations magistrales de Daniel Auteuil (Ugolin) et Yves Montand (César Soubeyran dit le Papet). Manon et l'instituteur quant à eux frisent le ridicule à travers leur inconsistance. Dans le roman, la « domestication » de Manon, la sauvageonne des garrigues est assez insupportable et sa réconciliation avec les villageois dont la lâcheté et l'intérêt mêlés, inexcusables, semble incompréhensible (ils connaissaient tous l'existence de la source mais aucun, hormis Pamphile, le menuisier n'a tenté de la révéler à Jean Cadoret s'exténuant pieds nus, portant les jarres d'eau sur sa bosse). Cette couardise collective prétextant qu'on ne se mêle pas des affaires des autres, en l'occurrence celle des Soubeyran, oncle et neveu, est absolument impardonnable. La fin conventionnelle et fade est rehaussée par les mots de braise du Papet. Il aurait été intéressant de connaître la réaction des Belloiseau, Manon et Bernard, vis-à-vis de cette pure tragédie antique.
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CESAR : Dites, monsieur Brun, sans vouloir vous commander, débarrassez-moi un peu la table de ces bouquins, que je pose mon plateau.
MONSIEUR BRUN : C'est juste César, car c'est l'heure de nos libations quotidiennes.
CESAR : Libations, il est drôle lui, il a de ces mots...
ESCARTEFIGUE : Oui c'est comme le diptryque.
CESAR : le quoi ?
ESCARTEFIGUE : le diptryque, tiens demande lui, c'est pas un homme c'est un dictionnaire, et même Larousse il en sait moins que lui !
MONSIEUR BRUN : Un diptyque, mon cher César, est un ouvrage en deux parties. Celui-ci est l'oeuvre de notre ami Marcel Pagnol Il s'intitule 'L'eau des collines' et se compose de "Jean de Florette" et de "Manon des sources"
ESCARTEFIGUE : Et le deuxième, mon cher César, est la suite du premier.
CESAR : Tiens, je ne m'en serais pas douté.
MONSIEUR BRUN : Vous vous souvenez, Escartefigue, je vous l'apprends, César, qu'à la fin de la première partie, Jean de Florette est mort, sa femme et sa fille, la petite Manon, sont parties, le Papet et Ugolin sont maîtres du terrain.
ESCARTEFIGUE : Oui, la source est débouchée et Ugolin plante des oeillets
MONSIEUR BRUN : Voilà. Au début de la deuxième partie, le temps a passé. Manon, qui est devenue une belle jeune fille, revient au pays et garde des chèvres dans la montagne. Personne ne sait qui elle est. Ugolin qui l'a aperçue gardant ses chèvres, en est tombé amoureux fou. Vous imaginez bien que ce n'est pas réciproque, d'autant plus que Manon a découvert la vérité au sujet de la source, et de toutes les exactions qui ont suivi.
ESCARTEFIGUE : Les quoi ?
MONSIEUR BRUN, patiemment : Les mauvaises actions qui ont suivi. En plus, la petite Manon, elle s'est éprise de l'instituteur.
CESAR, rigolard : Alors Ugolin il peut se la...
MONSIEUR BRUN : César !
CESAR : Bon, bon, je me tais. Je me tais, silencieusement. Je ne dis pas un mot. Je n'ouvre pas la bouche jusqu'à la fin de l'histoire de monsieur Brun
ESCARTEFIGUE, posément : Ce serait bien si tu commençais tout de suite.
César ouvre la bouche, et sur un signe de monsieur Brun, la referme sans dire un mot. Il fait mine de se la ligaturer avec le doigt.
MONSIEUR BRUN : Manon, sachant la vérité, ne pense qu'à se venger. Par hasard elle trouve la source qui alimente le village, et à son tour en bouche l'ouverture. le village est privé d'eau. Les villageois, qui connaissent toute l'histoire depuis le début, commencent à accuser Ugolin et le Papet. Ugolin, qui a compris que Manon en aimait un autre, se suicide. Manon, se sentant vengée, rétablit la source. Elle épouse l'instituteur et a deux enfants magnifiques.
ESCARTEFIGUE, ravi : Et voilà, tout finit bien !
MONSIEUR BRUN : Eh non, mes amis, ce n'est pas fini. Une vieille dame passant par le village, révèle au Papet que Jean de Florette était son fils et donc Manon sa petite-fille. Il se laisse mourir non sans avoir légué tous ses biens à Manon.
CESAR : Oh bonne mère ! Quelle tragédie !
MONSIEUR BRUN : Oui c'est une véritable tragédie grecque
ESCARTEFIGUE : Ah il y a des grecs aussi ? ça ne m'étonne pas, J'en ai connu un au Prado...
CESAR : Escartefigue, tais-toi.
MONSIEUR BRUN : Voilà mes amis l'histoire, belle et triste à la fois, que nous raconte Marcel Pagnol. Sa plus belle réussite romanesque.
ESCARTEFIGUE : Oh, comme on le connaît, il ne va pas en rester là...
CESAR : Pourquoi dis-tu ça , Escartefigue ?
ESCARTEFIGUE : Avec les enfants de Manon, il va bien nous faire un triptryque !



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