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C'est la première fois que je lis un roman graphique; je suis réfractaire au BD (mes excuses aux spécialistes pour le terme générique) car je n'ai jamais réussi à rentrer dans une histoire de ce style.
Néanmoins, ce fut une réelle bonne surprise. Les dessins ne m'ont pas gênée, au contraire, ils accentuaient les phylactères parfois trop peu nombreux à mon goût. Les éléments en "surimpression", tout comme les "brochures d'avion" accentuent l'histoire, un peu comme une ponctuation. J'ai beaucoup aimé la fin à laquelle je ne m'attendais pas. Seul bémol si je peux dire, c'est qu'il se lit très (trop) vite mais jolie découverte
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"Première règle du Fight Club : Tu ne parles pas du Fight Club."

"Deuxième règle du Fight Club : Tu ne parles pas du Fight Club."

Bonne nouvelle : Sebastian est de retour.

Mauvaise nouvelle : Tyler Durden aussi...

C'est ainsi que la quatrième de couverture nous présente ce roman graphique qui fait suite directe au roman originel sorti en 1996.

Sebastian, nom d'emprunt pour désigner le personnage principal qui à la base l'on ne connaît pas sa véritable identité, se voit dans cette suite marié à Marla et ayant eu un enfant de cette union.

Sebastian prends un traitement et suit une thérapie.
Problème, Marla trafique les médicaments de Sebastian, qui n'ont plus aucun effet sur lui, très vite Tyler Durden va faire sa réapparition.

Après un accident domestique, le fils de Marla et Sebastian se voit kidnappé après que leur maison ait brûlée dans les flammes.

Voilà pour l'introduction, le pitch de départ de cette bande dessinée.
Autant être clair de suite, c'est un bon Comics mais un très mauvais Fight Club quand on a lu le roman de départ. Il y a quelques bonnes idées mais rien de plus.

Le dessin est bon, mais celà ne suffit pas à redresser la barre.
Autant dire que le roman d'origine se suffit à lui-même et n'a pas besoin d'une suite. Suite qui est différente par rapport au film.

En tant que Fight Club je lui ai accordé 3 étoiles mais en tant que comics, je lui aurais accordé 3,5 ou 4 étoiles.

J'ai réellement été déçu de cette suite dont on aurait pu se passer.
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C'est plaisant de retrouver des personnages qu'on a apprécié au cinéma (un peu moins en livre), la schizophrénie, Marla, Tyler, ... le Fight Club 2 fonctionne plutôt bien, une suite entièrement pensée pour la bande dessinée (pas une adaptation d'un roman). Une suite qui pourrait valoir le coup d'être adapté en film...
(Pour moi plus une suite du film de Fincher que du roman.)
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La première règle du Fight Club est : Il est interdit de parler du Fight Club. La deuxième règle du Fight Club est : Il est INTERDIT de parler du Flght Club.
Et pourtant de plus en plus de monde semblent être au courant de l'existence de cette organisation.Ce roman graphique (car oui, ce n'est pas un simple roman) est la suite directe du livre Fight Club sorti en 1996 (et non du film qui a une fin différente, mais rassurez vous, si vous n'avez vu que le film vous ne serez pas trop perdu). C'est donc 10 ans après les précédents évènements que l'on retrouve nos deux protagonistes principaux : Tyler DURDEN et le Narrateur (ici Nommé Sébastian). Ce dernier semble avoir réussi à faire taire Tyler et à avoir une vie rangée. Il maintient ce calme grâce à son psy. Petite vie de famille avec un ancien personnage : Marla, et leur fils Junior qui semble avoir hérité du caractère de son père...Mais Marla s'ennuyant dans son couple, remplace les médicaments de son mari afin de faire revenir l'homme dont elle est tombée amoureuse : Tyler.De multiples références à l'oeuvre originale sont également présentes pour notre plus grand plaisir.On aperçoit également l'auteur dans le récit : Chuck PALAHNIUK qui intervient pour trouver la suite de son histoire et justifier également sa fin.J'ai beaucoup aimé la façon dont Tyler est vu dans cette histoire, mais je ne peux pas en dire plus sans spoiler le récit.Le style graphique est vraiment très percutant et rend hommage au récit et aux différents personnages, le dessinateur arrive à faire ressortir toute l'étrangeté de leurs psychés.Ce roman graphique est pour moi le digne successeur de Fight CLub
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Ca fait déjà quelques années que ce roman graphique traîne dans mes lectures en attente, j'avoue que j'étais tiraillé entre l'envie de découvrir si cette suite serait à la hauteur de son illustre aîné, et par l'absurdité de donner une suite à une oeuvre devenue culte dont la fin n'appelle aucune séquelle…

À la base Fight Club est un roman de Chuck Palahniuk publié en 1996 ; un premier roman pour le moins audacieux qui fera l'effet – sans vouloir tomber dans la facilité – d'un uppercut. En 1999, il sera porté à l'écran par David Fincher avec Brad Pitt et Edward Norton dans les rôles principaux (respectivement Tyler Durden et le narrateur), une adaptation (édulcorée) qui rend fidèlement hommage au roman.

Sans vouloir spoiler ceux et celles qui n'auraient pas lu et/ou vu Fight Club, le final était le véritable point d'orgue du récit et n'appelait aucune suite.

Et pourtant vingt plus tard Chuck Palahniuk ose non seulement proposer une suite à son chef d'oeuvre, mais opte en plus pour un feuilleton graphique illustré par Cameron Stewart et colorisé par Dave Stewart. Initialement paru en 10 épisodes entre mai 2015 et mars 2016, les éditions Super 8 proposent au public français de découvrir la chose en un volume unique.

Si l'idée de départ (reprendre la vie du narrateur – désormais appelé Sebastian – dix ans après les événements de Fight Club), force est de reconnaître que rapidement on perd pied… à se demander si ce scénario n'a pas été imaginé sous acide ou autre substance hautement hallucinogène. Une chose est sûre pour moi on est plus près du very bad trip que de l'extase.

Il y a bien quelques bonnes idées, mais globalement j'avoue que je suis totalement passé à côté du truc… en admettant qu'il y ait un truc à capter. L'auteur pousse même le vice à se mettre en oeuvre comme acteur de son intrigue. Ce qui donne lieu à un final qui vire dans le burlesque, voire le franchement grotesque.

Si le scénario part clairement en cacahuètes, le dessin est plutôt réussi, avec en prime quelques effets visuels surprenants. On va dire que ça évite le naufrage pur et dur sans toutefois sauver l'essentiel.

En « bonus » le roman graphique s'achève sur une fin alternative de Fight Club (le premier du nom) ; vous l'aurez peut-être compris avant que je ne partage mon opinion sur la question (les guillemets autour de bonus devraient vous mettre sur la voie), à l'image de cette suite, la revisite du final ne se justifiait en rien.

Ma curiosité n'espérait pas grand-chose de cette suite… c'est bien le seul point sur lequel ce Fight Club 2 a été à la hauteur de mes attentes. Qu'un auteur s'amuse à déstructurer son oeuvre primaire aurait pu être une approche intéressante, mais de là à la dénaturer il n'y a qu'un pas… un pas trop souvent franchi dans cette suite.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Étant un fan du film et de BD en général, lorsque j'ai appris qu'il y avait une suite du film qui allait sortir sous format BD, j'étais excité! Je suis alors allé l'acheter, je l'ai lu, et wow...quelle déception! Je pense que c'est de loin la pire BD que j'ai jamais lue de ma vie.

Les scènes sautent d'une à l'autre sans aucune transition, au point où je revenais souvent en arrière juste pour être sûr que je n'avais pas sauté de page. du coup, l'histoire ne faisait aucun sens pour moi et je n'ai rien compris.

L'art est très beau par contre, mais l'artiste a essayé de faire quelque chose de différent en y insérant par exemple des tâches et des pilules par-ci, par-là. Je pense qu'il a essayé de faire quelque chose d'artistique, mais ça m'a vraiment dérangé, car parfois ça te coupe littéralement du dialogue et l'expression des personnages.

Finalement, cette fin.... l'auteur a essayé de se mettre en avant mais ça n'a rien à voir avec ce qu'on a essayé de lire tout au long de la BD.

En tout cas, je ne vous le conseille vraiment pas.
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Papa Tyler est de retour ! Et avec lui, les médicaments, le sexe, les bagarres, les explosions, et bien évidemment, le projet Chaos... Fight Club 2 est dans la lignée du premier : cynique, déjanté, drôle, satirique, explosif... !
Les graphismes de Cameron Stewart sont géniaux et collent parfaitement au scénario de Chuck Palahniuk.
Moi qui avais peur de la déception, je dois avouer que c'est plutôt tout le contraire.
Alors, si vous avez envie de replonger dans cet univers après toutes ces années, n'hésitez pas, ça vaut largement le détour.
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Je me demandais comment justifier une suite à Fight Club.
En refermant ce Fight Club 2, je continue de me poser la question. Je me suis ennuyé comme un rat mort, n'arrivant jamais à trouver le moindre intérêt à ce récit complètement WTF. Ce livre m'est littéralement tombé des mains et j'ai dû insiuster pour arriver à son terme. Sans aucune espèce d'intérêt.
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Fight Club 2 est l'un des livres que j'attendais le plus en 2016 et, à la fois, l'une des parutions que je redoutais. Il faut dire qu'on ne parle pas là d'une simple suite. Il s'agit de la suite de Fight Club, sans doute le roman le plus célèbre de Chuck Palahniuk, le plus alambiqué et le plus spectaculaire (sans la moindre objectivité, c'est clairement un de mes livres préférés).

Outre la perspective d'une suite à un livre qui n'appelle à aucune suite, le format de ce deuxième tome était également surprenant : d'un roman, on se retrouve à un comics. Palahniuk, connu pour son trash et sa verve venimeuse à souhait, imagé sur papier ? Ça avait de quoi laissé les lecteurs songeurs, moi la première. Et au terme de ma lecture, je dois avouer être toujours aussi songeuse.
Ai-je aimé ou non Fight Club 2 ? Autant le dire directement : à la sortie de ma lecture, je n'en avais pas la moindre idée.

Côté graphisme, et pour illustrer les idées tordues de Palahniuk, on retrouve Cameron Stewart, dont le nom vous sera sans doute connu si vous êtes férus de comics, et spécialement de Batman. Si ses dessins m'ont parus assez quelconques, il faut bien avouer qu'il y a quelque chose de très percutant dans le style de Stewart, que ce soit dans sa façon de faire surgir les émotions des personnages à travers les planches ou dans le côté très méta-textuel de son coup de crayon qui insert des objets (pilules, pétales de roses) sur les planches pour nous empêcher de lire certaines bulles ou de reconnaître certains personnages (coucou Tyler, on sait que c'est toi !).

Au niveau du scénario, il n'était pas forcément évidemment de reprendre l'histoire là où Palahniuk l'avait laissé, on se retrouve donc projeté des années plus tard et il n'est pas toujours facile de se faire aux nouvelles facettes des personnages (dont la vraie nature repointe tout de même assez vite le bout de son nez). On se laisse malgré tout assez vite prendre au jeu de ce nouveau récit qui joue encore une fois sur l'ambiguïté entre Tyler et Sébastian (nouveau prénom de vous-savez-qui), mais également sur l'ambiguïté entre réalité et fiction grâce à des passages dans lesquels Monsieur Palahniuk se met lui-même en scène entouré d'un groupe d'auteurs qui semblent incider sur toute l'histoire de Tyler.

Ce livre va faire partie de ceux qui demandent du temps, un délai de décantation pour faire le point, pour revenir dessus, pour se décider et finalement faire pencher la balance. C'est le genre de livre dont on sort sans avis fixe et qu'on découvre avoir adoré des mois plus tard après avoir relu deux, trois planches ou quelques chapitres. Adoré, ou détesté.

Quelques semaines plus tard, je me suis enfin fait un avis sur la question et pour ma part, je serais un peu moins catégorique cette fois : pas d'avis tranché, plutôt un ressenti en demi-teinte car non, je n'ai pas adoré cette suite sous forme de comics, mais sur certains points, j'ai trouvé cette lecture à la fois intelligente, surprenante et, il faut l'avouer, rudement bien foutue.
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Comment faire une suite à Fight Club ? Pari impossible selon moi et Chuck Palahniuk a réussi à me détromper sur ce sujet. En lisant le scénario j'en aurais bavé d'envie : « Jack » devenu « Sebastian » vit sa petite vie de banlieusard avec une Marla Singer frustrée qui rève de faire revenir Tyler Durden, le révolutionnaire qui l'avait tant séduite. Pour se faire elle diminue les doses de cachets de son mari à son insu. Si le postulat de départ semblait une bonne idée, Palanhiuk va vite sombrer dans un scénario complètement raté : Fight Club 2 est (selon moi) l'expression de la frustration d'un écrivain qui a vu le film adapté de son roman devenir plus culte que le matériau de base.

L'auteur passe son temps à référencer le film aux moyens de reprises de scènes dans le second opus que ça soit des plans de caméras repris à l'identique ou carrément des dialogues, comme une manière de dire « ouais ok, le film est bon, mais moi aussi je peux le faire » sauf que ça ne marche pas, parce que ces références on les connaît déjà. le second point négatif vient du fait que Palanhiuk flingue lui-même un tas de choses qu'il a mise en place et qui étaient irréversible après le premier opus (vous savez de quoi je parle et non je ne spoilerais pas. Enfin le livre est totalement incohérent, un tas de scènes sont totalement irréalistes et ne sont explicable par le biais de la blague méta, car, oui Chuck Palahniuk lui-même est dans le livre et se permet de jouer les deus ex machina en choisissant lui-même de changer tel ou tel truc. Pire encore l'auteur nous gratifie d'une scène ou il rencontre son lectorat (nous) en prévoyant que le livre allait créer une réaction de tôlé et le résultat est un énorme mollard craché à la gueule de tout ceux qui ont lu et/ou vu le premier opus : nous sommes représenté par des décérébrés arborant des pin's aux slogans de Tyler Durden, parce qu'évidemment nous sommes incapables de faire la part des choses.

Ce qui est ironique c'est que Palahniuk semble dynamiter son premier opus juste pour que nous collions à l'image des fans qu'il décrit dans son oeuvre, sauf que s'il avait décidé de faire une suite valable nous n'aurions pas été aussi en colère, faire un étron et prétendre avant sa sortie que les gens ne vont pas aimer c'est comme si je lâchais un stylo par terre en prédisant qu'il va toucher le sol. Ce livre passe son temps à cracher sur le lectorat de la première heure et sur son premier opus et encore une fois j'ai la sensation que Palahniuk est le premier conscient que le film du génial David Fincher est devenu plus culte que le roman et que ça frustre l'auteur au point qu'il reprend des parties du film pour finir par flinguer l'histoire à la fin. Bref oubliez ce second opus et regardez le film qui est et restera visiblement à jamais la meilleur adaptation .
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