AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782729108229
Editions de La Différence (17/06/1992)
5/5   1 notes
Résumé :
Paul Palgen (1883-1966). Héritier de la vision tragique
et triomphante de Verhaeren, parfois proche des poètes
unanimistes, tel Romains, cet ingénieur luxembourgeois
captivé par le Brésil des années vingt a su exprimer, dans
les six volumes de poésies qu’il nous a légués, la puissance industrielle aussi bien que la fascination pour une nature tropicale encore souveraine. La rigueur formelle, alliant volonté démiurgique, tendresse, violenc... >Voir plus
Que lire après Guanabara et autres poèmesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette anthologie est constituée et admirablement préfacée par Georges Thinès. Elle contient également une précieuse notice biographique, ainsi qu'une orientation bibliographique et mérite incontestablement d'être lue.

Comme écrit dans la préface intitulée « Paul Palgen ou le lyrisme démiurgique » : « L'oeuvre de Palgen gravite autour de trois pôles : la guerre, faute indélébile de l'homme, qui marque sa jeunesse et apparaît dès 1917 dans la seconde partie de “La Route royale” sous le titre de “La Voie douloureuse” ; le monde de l'industrie, dont le gigantisme autant que la misère seront célébrés et condamnés dans “La Pourpre sur les crassiers” (1931) ; le monde exotique enfin – en substance Amérique du Sud et spécifiquement le Brésil [où le poète séjourna de 1920 à 1922] – dont “Guanabara, la baie aux trois cent soixante îles” (1933) est le chant majeur. »
Commenter  J’apprécie          820

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Puisque nos murs se sont écroulés
Que tout s’en est allé en fumée,
Allongeons-nous sur ce lit d’argile
Et donne-moi tes lèvres, ta fièvre,
O mon radeau, mon ancre, mon île.

(première strophe du poème « Le baiser dans les ruines », p.99)
Commenter  J’apprécie          390
Mon deuil est habillé de blanc,
c'est comme un matin de dimanche,
et son foulard qui jour au vent
est un couple d'ailes blanches.

Mon deuil, c'est toi, au bord du fleuve,
assise sur un brise-lames,
là-bas mon cœur, là-bas mon âme,
ma chère est seule comme une veuve.

Là-bas mon âme va vers toi
comme le fleuve suit sa pente.
Écoute mon âme qui chante
dans les eaux à mi-voix.

Et c'est mon âme qui t'effleure
avec les ailes des mouettes
qui s'angoisse et qui volète
et pleure, pleure.

(p. 35)
Commenter  J’apprécie          70

autres livres classés : littérature luxembourgeoiseVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus

Autres livres de Paul Palgen (1) Voir plus

Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1228 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}