Le Château blanc

J'ai voulu m'intéresser à ce prix Nobel parce que je suis assez attiré par les histoires ayant lieu dans l'empire ottoman . En plus le thème du double m'intrigue ( surtout dans la littérature de Borges) Hélas ici on est dans le compte philosophique qui n'aboutit à rien ou alors à une évidence plate (l'épouvantable Alchimiste de Cohello),ici je dirai à une pirouette finale aussi creuse qu'inutile .Rien n'a arrêté l'ennui de cette lecture et le regret d'y avoir perdu 6 heures de mon temps.

L'auteur le dit si bien lui même au chapitre XI :
"Mes lecteurs les plus intelligents ont déjà abandonné la lecture de mon livre"....
Je dois me situer dans cette catégorie

Histoire insipide, avec de nombreuses répétitions,.....

C'est peut être un problème de civilisation?
Comment ce livre a t il pu obtenir un prix?

Je ne le recommande à personne. Pourquoi perdre son temps en se lançant dans sa lecture pour s'arrêter aux premiers chapitres?

Abandon à la page 112.
Le récit tourne en rond, tout est survolé, les répétitions s'accumulent, le style est plat, sans saveur, les changements d'humeur des personnages, subits, 'extrêmes, injustifiés, répétitifs deviennent vite lassant.
J'ai lu quelques autres avis de lecteurs qui parlent d'une révélation à la fin. Je n'irai pas vérifier : beaucoup trop d'autres textes me tentent.
Celui-ci aurait sans doute gagné à un petit dégraissage.

Le traditionnel thème du double... En lisant les critiques, moi qui voulait commencer par un livre relativement facile de ce prix Nobel, j'ai eu un peu peur... Au final, ma peur est infondée, ce texte est correctement écrit, sans style extraordinaire, sans difficultés particulières, le thème donc est bien connu et ici on est sans surprises. Il est plat ce livre, plat. Il n'est pas une oeuvre mémorable, et utile non plus. On n'apprend pas grand chose historiquement parlant, aucune idée si des faits évoqués ont eu lieu, et de toute façon ce n'est pas assez précis. Ce n'est ni un roman psychologique, ni un roman historique, ni un polar, ni un roman poétique, ni vraiment initiatique, ni philosophique à proprement parler... C'est un roman plat.