La légende raconte que Sidi-Ben-Aïssa, le fondateur de la confrérie des Aïssaouahs, fonda son ordre en appelant à lui ceux qui avaient un tel mépris de la mort, qu’après avoir vu couler le sang et entendu les râles des hommes entrés dans la tente un par un, avant eux, ils avaient voulu sans crainte subir le même sort. Vingt se présentèrent ainsi sur 2,000 assistants. La cérémonie terminée, latente s’ouvrit et on aperçut, vivants, ceux que l’on croyait égorgés. Un mouton avait chaque fois remplacé chacun des futurs initiés, et son sang avait ruisselé au dehors pour éloigner ceux qui craignaient la mort.
Grâce aux paroles secrètes et aux pratiques transmises, de génération en génération, par Sidi-Ben-Aïssa, ces hommes et leurs initiés peuvent dominer la souffrance physique et l’annihiler.
Nous conseillons à l’amateur de symboles de commencer sa visite par le Trocadéro. Entrer par la porte de droite, du côté du Sénégal, et voir d’abord en détail la très belle exposition de l’Indo-Chine française et du Cambodge, à laquelle nous consacrerons cette première étude.