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3,82

sur 513 notes
Ce qui est bien avec B.A. Paris, c'est que lorsqu'on commence un de ses romans, on n'arrive plus à s'arrêter.
Même impression avec Derrière les portes.
Pourtant, je trouve ses intrigues extrêmement simples, avec des dénouements que l'on voit venir.
Toutefois, il y a quelque chose dans ses mots qui nous agrippe totalement. La fluidité de son écriture doit avoir son importance, les chapitres courts également. Peut-être aussi l'aisance à s'identifier à certains personnages...
L'auteure nous happe dans une emprise psychologique qui est proche de l'addiction.
Vous l'aurez compris, c'est un excellent page-turner.

Déjà le titre de ce livre et cette couverture inquiétante montrant un chemin de terre au milieu d'une forêt en pleine nuit, avec une voiture qui nous fait face, font à mon avis un très bon appât pour les amateurs de thrillers psychologiques.
Et cette image illustre bien l'histoire.

Dans ce roman, il n'y a qu'un seul personnage auquel on s'attache vraiment, c'est Cass, le personnage principal.
On suit cette femme sans histoires, dont la vie bascule suite au hasard d'une décision instinctive qui l'a pousse à passer en voiture par un raccourci en forêt un soir d'orages pour rentrer chez elle.
Doit-elle s'arrêter lorsqu'elle croise une voiture au bord de la route avec une femme à l'intérieur qui la regarde?
Cass hésite, mais la peur prend le dessus.
Le lendemain, elle apprend que cette femme a été assassinée. de plus, son tueur est toujours en liberté.

Commence pour elle une véritable torture mentale, avec le lourd poids de la culpabilité. Personne ne sait qu'elle a pris cette route dangereuse ce fameux soir, car elle n'ose en parler à son entourage de peur d'être jugée.
Alors harcelée par des coups de fil anonymes, elle se sent persécutée en étant persuadée que le tueur est à l'origine de ses tourments.
Persuadée d'avoir été vue le soir du meurtre.
Persuadée d'être suivie.
Persuadée qu'on lui veut du mal.
Tout est alors focalisé sur l'esprit de Cass qui commence à défaillir avec des épisodes d'amnésie périodique.
On voit les jours défiler au fil des chapitres avec la tension qui monte. On soupçonne son entourage et on s'imagine plusieurs scénarios.
On vit avec elle sa phobie d'être diagnostiquée comme sa mère d'une démence précoce.
On compatit à vivre avec elle cette terreur qui l'accapare complètement.

Comme je l'ai mentionné au début, l'histoire est très simple, mais la simplicité a fait son effet puisque j'ai dévoré ce livre.
Même si j'avais deviné ce qui se tramait avant la fin, j'ai continué cette lecture avec un grand enthousiasme tellement j'étais imprégnée par cette ambiance entre folie et paranoïa.
Je relève néanmoins quelques répétitions vers la fin que je ne pense pas nécessaires.

Une fin trop prévisible, mais qui n'enlève pas mon engouement à atteindre rapidement la dernière page.
Un plaisir de lecture au maximum, donc je ne peux que le recommander.
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Un thriller qui remplit son rôle: nous faire tourner page après page. Mais qui manque cruellement de crédibilité.

Cass est une jeune femme mariée à Mattew depuis un an. Un soir d'orage, elle croise une voiture à l'arrêt sur le bas côté. Il pleut à verse, il fait noir, Cass s'arrête mais voyant que la dame au volant ne réagit pas, elle repart dans sa voiture. Ce n'est que le lendemain qu'elle apprend qu'une femme a été assassinée. La dame de la veille. Double choc quand elle apprend son identité, Jane, une femme qu'elle a rencontrée il y a deux semaines.

A partir de ce jour, Cass est prise de panique. Elle reçoit des appels anonymes qui la plonge en plein stress. Elle sombre dans une folie au bord de la démence.

Si l'atmosphère et l'intrigue sont à l'apogée, quant est-il des nombreuses questions qui parsèment l'intrigue ? Pourquoi son mari ne réagit pas devant les appels téléphoniques ? Pourquoi ne change t'il pas le numéro ? Pourquoi si sa santé décline, personne ne s'en inquiète ? A commencer par Cass ?

Ce thriller est haletant, les dernières pages sont terribles mais le pourquoi du comment manque de vraisemblance. Trop d'interrogations persistent pour duper le lecteur avisé.

Un avis en demi teinte, les thrillers de Franck Thilliez sont à mon goût mille fois plus fouillés et originaux.
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Je serais incapable de vous parler du style tellement je n'ai pas fait attention aux mots, pressée de tourner les pages ...
J'ai été incapable pendant ma lecture de voir si cette histoire pourrait arriver, s'il y avait des failles dans la construction, si tout était vraisemblable ... tellement j'étais pressée de tourner les pages ...
Efficace et" à l'ancienne" . Ce roman m'a rappelé les heures glorieuses des films à suspens , lorsqu'il n'y avait pas besoin d'effets spéciaux , d'explosion et de tout un tas de trucs qui ne servent à rien ou seul importait la tension psychologique, la nervosité d'un scénario diablement travaillé ...
Après une soirée chez des amis, Cass en rentrant chez elle, surprend une voiture arrêtée, une femme blonde à l'intérieur. Qu'auriez vous fait ?
Il fait nuit noire, on est dans la forêt, sous une pluie battante ...
Sachant que parfois, des individus mal intentionnés tendent des pièges identiques aux automobilistes naïfs... Cass patiente un peu mais n'ose pas sortir de la voiture . En rentrant , son mari dormant dans la chambre d'ami, elle omet de lui en parler ...
Au réveil , ça lui est sorti de l'esprit . Jusqu'à ce qu'à la radio, on annonce que la blonde a été assassinée...
Et depuis culpabilité et panique l'assaillent , surtout quand elle commence à recevoir des coups de fils muets et anonymes...
Je suis incapable de vous en dire plus sans spoiler ou vous gâcher le plaisir de la lecture . J'ai pris un immense plaisir à descendre dans l'enfer personnel de Cass, à lui tenir la main, m'inquiéter , espérer.
Un thriller efficace, jubilatoire, et "classieux ".
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Second livre de B.A. Paris que je lis, le premier étant Derrière les portes.
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Nous faisons la connaissance de Cass, qui s'apprête à rentrer chez elle après un pot avec ses collègues pour fêter le début des vacances d'été.
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À peine est-elle arrivée à sa voiture que son portable sonne. Son mari Matthew l'appelle pour lui dire que victime d'une migraine, il ne l'attendra pas pour aller se coucher.
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C'était bien la peine qu'elle plante ses amis allés poursuivre la soirée chez Connie, d'autant qu'un gros orage menace d'éclater d'une minute à l'autre.
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D'ailleurs, Matthew lui dit bien de ne surtout pas emprunter le raccourci par la forêt : Blackwater Lane.
Mais qu'à cela ne tienne, Cass saute dans sa Mini, l'orage se déchaîne alors qu'elle quitte le parking, bien évidemment, et je vous le donne en mille, au lieu de rester sur la nationale, elle prend par la forêt alors que la pluie torrentielle empêche déjà toute visibilité sur la grand-route.
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Avançant tant bien que mal sur la petite route, elle dépasse un véhicule arrêté sur une petite aire de stationnement. Au volant, une femme...
Cass s'arrête, mais la conductrice ne montrant aucun signe de détresse, elle reprend sa route et rentre chez elle... pour apprendre le lendemain matin que la femme a été retrouvée assassinée.
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Je n'ai pas détesté ce livre, mais j'ai pas mal de bémols à souligner.
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Notre héroïne culpabilise tout au long du bouquin. Déjà en quittant ses amis, puis parce qu'elle n'est pas allée voir la femme dans la voiture, puis, puis... elle n'arrête pas.
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Nous sommes dans sa tête tout du long et honnêtement, nous tournons en boucle. Elle culpabilise, s'interroge, est terrifiée... et ce pendant 75 % du roman,; ce qui était un peu lourd à mon goût.
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En même temps, elle a des raisons de s'interroger, parce qu'il semblerait qu'elle oublie absolument tout, des choses bénignes aux plus graves, ce qui l'inquiète parce qu'il y a des antécédents de démence précoce dans sa famille.
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Autre petit bémol, j'ai très vite deviné ce qui se passait. Je dis "petit" parce que ça ne me dérange pas plus que ça, mais si vous aimez que la chute vous surprenne, c'est la déception assurée.
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Les personnages : Cass est un peu / beaucoup agaçante avec ses états d'âme, Matthew est fadasse, Rachel, meilleure amie de Cass... qu'en dire ? Elle passe moyen. Je ne l'ai trouvée sympathique à aucun moment.
C'est assez curieux du reste, parce que Cass en parle et l'appelle très souvent, mais entre deux, je l'oubliais vomplètement.
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Pour résumer, un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, le suspense indéniable étant noyé dans les méandres des questionnements de Cass. C'est dommage, l'idée de départ était plaisante.
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Décidément, je n'adhère pas trop à l'écriture de B.A. PARIS : trop de répétitions et puis j'ai deviné très vite la solution de l'énigme.
Pourtant, elle suscite quand même un bon suspense parce qu'on a hâte de vérifier si nos pressentiments s'avèrent justes et ... malheureusement, c'est le cas.

J'ai eu de l'empathie et de la pitié pour Cass et ses remords, puis de la colère contre l'auteur des coups de fil anonymes.

La mère de Cass étant morte de démence à l'âge de 44 ans, Cass s'interroge pour savoir si, elle-même, âgée de 34 ans, n'est pas en train de subir le même sort. On voudrait l'en persuader qu'on n'agirait pas autrement !

Tous ses remords sur le fait qu'elle n'est pas allée porter secours à l'occupante d'une voiture arrêtée en plein bois un soir d'orage violent n'arrangent rien. Et le fait qu'elle s'aperçoive qu'elle connaissait vaguement la victime non plus.

L'idée était bonne mais je trouve que l'auteure ne maîtrise pas suffisamment son sujet, il y a un certain suspense mais qui se dilue au fil de la lecture. Je n'en dirai pas davantage pour ne pas spolier mais l'écriture de cette auteure me fait penser à ce qu'on appelait ,auparavant "de la littérature de gare". Amusant et bon quand on a vraiment envie de se vider l'esprit et de ne pas réfléchir.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de thriller, est-ce pour cette raison que je me suis laissé embarquer par l'histoire sans aucune résistance ou est-ce parce que l'histoire est particulièrement bien ficelée ?
Quoi qu'il en soit, j'ai accompagné Cass dans sa descente aux enfers, non pas avec plaisir car je ne suis pas perverse et je n'éprouve pas de plaisir à voir les gens se détruire et malheureux, mais avec beaucoup d'attention et d'impatience.
Je n'ai pas prêté , comme le souligne Iris dans sa critique, au style et aux éventuelles incohérences de l'intrigue car, l'essentiel pour moi, était d'avancer dans le livre pour avoir le fin mot de l'histoire ! Il n'y a pas de réelle surprise, mais B.A. Paris arrive à nous rendre addict à son scénario et à nous lier avec Cass que l'on aimerait soutenir et aider.
Machiavélique, ce thriller m'a redonné envie de replonger un peu dans l'univers de ce genre littéraire.
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Ca ne vous est jamais arrivé de vous demander si vous ne commenciez pas à perdre un peu la tête ?
D'oublier un anniversaire, un rendez-vous important, une course à faire ?
D'être incapable de vous souvenir de votre mot de passe ( parce que vous êtes pourtant sûr que c'est celui-là ), de ne plus vous rappeler ce que vous avez mangé la veille, de ne pas remettre la main sur un document administratif urgent, normalement classé précisément dans ce classeur ?

Moi mon truc c'était la porte d'entrée. Quand je travaillais en région parisienne, j'avais la chance de pouvoir me rendre au bureau à pieds, situé à seulement dix minutes de marche. Et très souvent, durant le trajet, une petite voix insidieuse me demandait "Est-ce que tu es sûr d'avoir bien fermé ta porte ?"
Alors je faisais demi-tour, je constatais que la porte était effectivement verrouillée, et je me remettais en route.
Quand j'avais de la chance, j'y pensais durant les deux premières minutes, et d'autres fois quand j'étais quasiment arrivé.
Alors plutôt que de passer ma matinée entière à stresser, j'y retournais quand même.
Pas une seule fois lors de cette bonne centaine de demi-tours effectués je n'ai trouvé ma porte laissée ouverte.
C'est le souci des gestes machinaux, ils le sont tellement qu'on les fait sans y penser, et quand il faut s'en rappeler c'est tout bonnement impossible.

Cassandra Anderson a elle aussi des problèmes de mémoire à court terme. Rien de bien méchant, elle va par exemple oublier de passer à la blanchisserie pour récupérer le costume de Matthew, son cher et tendre époux.
"Tu sais que tu es la femme de ma vie ?"
"Tu es vraiment le meilleur mari du monde."
Un couple bien plus charmant et amoureux que celui que formaient Grace et Jack dans Derrière les portes, le premier roman de l'auteure, et dans lequel l'épouse était devenue la proie d'un manipulateur narcissique.

Un soir d'orage, la vie de Cassandra va cependant basculer. Et sa mémoire avec.
En rentrant chez elle sous une pluie diluvienne, alors qu'elle était presque arrivée, elle va hésiter à s'arrêter : Une femme est à l'arrêt dans sa voiture, et a peut-être besoin d'aide. Cassandra hésitera mais ne prendra cependant pas le risque de descendre de son véhicule.
Le lendemain, elle apprendre que cette femme a été égorgée, et qu'en outre il s'agissait d'une de ses amies, Jane Walters, une jeune maman.
"L'horreur que je ressens n'a d'égale que la culpabilité qui m'oppresse, m'étouffe."
La descente aux enfers de Cass peut alors commencer. Incapable de se pardonner de ne pas avoir secouru cette femme en détresse, elle ne parlera cependant à personne de sa présence sur les lieux du crime mais laissera les remords et les reproches ronger sa conscience.
"N'importe qui s'arrêterait en voyant quelqu'un qui a des ennuis, non ?"

Dans ce contexte anxiogène, Cass se met à sombrer doucement dans la paranoïa, la dépression, l'hystérie, et ce malgré la gentillesse de son époux ou les conseils avisés de ses amies Hannah et Rachel.
A cela deux raisons principales :
- D'abord, les appels silencieux qu'elle reçoit quotidiennement et dont elle se persuade, contre toute logique, qu'ils émanent du tueur et qui la paralysent totalement.
- La seconde raison, ce sont ses trous de mémoire.
"Tu deviens folle, psalmodie une voix dans ma tête. Tu deviens folle."
Ce sont de petites choses au départ, et le lecteur est d'ailleurs parfois témoin de ses légères défaillances, comme oublier de refermer une fenêtre ou prendre un verre avec ses collègues.
Mais plus les jours passent et plus ses souvenirs lui échappent, plus sa mémoire se transforme en gruyère.
A-t-elle hérité de la même démence précoce dont souffrait sa mère ? A trente-quatre ans seulement, a-t-elle les premiers symptômes d'un Alzheimer prématuré ?
Par exemple, elle ne se rappelle plus avoir invité ses amis pour un barbecue, ni d'avoir signé le contrat permettant l'installation d'une alarme à domicile, et encore moins du code qu'elle a elle même choisi pour désactiver celle-ci.
Elle est également incapable de retrouver sa voiture là où elle était pourtant sûre de l'avoir garée.
"Oh ! J'ai complétement oublié !"
Et c'est de pire en pire. Son époux, qui la soutenait tellement au départ, en devient parfois irritable : Pour lui tout est dans la tête de sa femme et elle doit voir un médecin si elle veut aller mieux et faire la part des choses.
"Toutes tes angoisses n'ont absolument aucun fondement, aucun !"

Tout l'intérêt du roman se situe dans cette lente et progressive plongée en plein cauchemar, décrite avec minutie par BA Paris, qui malmène son héroïne de plus en plus violemment.
En perte de repères, Cassandra passe d'un sentiment de culpabilité à une paranoïa obsessionnelle, des crises d'angoisse terribles et on est vraiment dans une escalade progressive vers la folie parfaitement maîtrisée par l'auteure.
"La peur et la culpabilité sont devenues des compagnes si familières que j'ai oublié ce que c'était que de vivre sans elles."
La réalité de Cassandra se dérègle si totalement qu'elle ne pourra plus sortir et que rester seule chez elle la terrorisera. Jusqu'à ce que la seule solution pour faire face à cette lourde dépression, à ces crises de démence, soient une lourde médicamentation. S'assommer devient la seule alternative pour endurer les affres de tels tourments.

A ce niveau, le roman est une totale réussite. Absolument pas axé sur l'enquête du meutre de Jane Walters, celui-ci s'avérera être une simple toile de fonds qui stimulera les défaillances de notre attachante héroïne, et sur laquelle viennent se greffer des pertes de mémoire de plus en plus graves et ces fameux appels téléphoniques ...
Quelqu'un profite-t-il de sa fragilité ? Qui et pour quel motif ? Et quel est le rapport avec l'assassinat de son amie ?
Comment remonter la pente ?

La décadence du personnage de Cassandra est parfaitement amenée, et en cela je conçois que BA Paris soit désormais perçue comme l'une des grande stars actuelles du thriller psychologique.
J'adore personnellement ces histoires où le personnage principal perd pied avec la réalité, son existence devenant comme un mirage.
Impossible de lâcher ce bouquin avant de connaître le fin mot de toute cette histoire et de pouvoir relier les éléments les uns aux autres. de découvrir l' identité du meurtrier, ou de la personne qui semble jouer avec les nerfs de notre héroïne.
Le tout étant servi par une plume très agréable et bien retranscrite par la traduction de Vincent Guilluy.

Et pourtant, je ressors un peu partagé par cette lecture qui, si elle m'a fait passer un excellent moment, m'a également laissé perplexe plus d'une fois.
Tout le talent de cette subtile mise en scène perd de son impact quand par ailleurs l'auteur se sert de grosses ficelles, voire de gros sabots, pour conclure son roman. La finesse psychologique côtoie de grosses maladresses scénaristiques, ce qui a quand même partiellement gâché mon plaisir. Je cite quelques exemples ci-dessous, mais ne les lisez que si vous avez déjà lu le roman ou n'avez aucune intention de le faire un jour.


En résumé, un roman dont la lecture a été vraiment agréable, qui fait passer un excellent moment et donne même parfois quelques sueurs froides tant est bien reconstituée la plongée dans les abysses de la folie ... Mais qui laisse quand même un petit arrière-goût amer avec les pirouettes effectuées par BA Paris au moment de conclure son roman.

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Une petite route sombre qui traverse la forêt par une nuit d'orage dantesque, une voiture immobilisée sur le bas-côté dans laquelle une femme au visage éteint vous rend votre regard.
Le scénario est digne d'un film d'horreur. Vous savez, ce genre de scène où on se demande : mais pourquoi prend-elle cette direction, surtout après avoir promis à son mari Matthew de ne pas l'emprunter ?
C'est bien pour cette raison que Cassandra décide ne pas s'arrêter et de continuer sa route quelques kilomètres plus loin vers sa maison isolée qui est située à l'orée d'un bois.

Tout aurait pu s'arrêter là, un mauvais souvenir, tout au plus balayé par la lumière du jour après une bonne nuit de sommeil. Mais quand la jeune femme est retrouvée sauvagement assassinée le lendemain, la spirale de la culpabilité et des mensonges commence pour Cassandra quand elle découvre qu'il s'agit de Jane, une rencontre récente mais prometteuse d'une belle amitié.
Et ce ne sont pas les trous de mémoire qui l'affectent ces derniers temps qui améliorent les choses : le cadeau oublié pour une collègue, une invitation à un barbecue, une alarme qu'elle ne souvient pas avoir commandée, pas plus que le landau d'ailleurs.
Une situation qui devient d'autant plus terrifiante quand des appels anonymes silencieux viennent troubler son quotidien. Et que dire de l'homme qui rôde autour de sa maison dès que son mari s'absente ? L'assassin est certainement sur ses traces.

Cassandra est-elle atteinte de démence comme sa défunte mère ou subit-elle les conséquences du stress ?
Si la véracité de ces évènements troublants n'est pas avérée, la peur irrationnelle qu'elle ressent est bien réelle. Avec cette sourde menace qui plane, Cassandra sombre dans le délire et la paranoïa.

J'ai découvert B.A. Paris avec Derrière les portes. Ce nouvel opus est à l'instar du premier, un thriller psychologique domestique qui égrène notre patience.
Je vous recommande ce page turner efficace desservi par une écriture fluide et addictive que vous ne lâcherez pas avant la fin.
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Je remercie vivement les Editions Hugo et Cie de m'avoir permis la lecture de ce thriller que j'attendais avec impatience après "Derrière les portes".

Ce deuxième roman de B.A. PARIS tient sa promesse de vous donner le frisson. L'auteure réussit à vous tenir en haleine avec ce second thriller psychologique "domestique".

Une nouvelle fois, un couple heureux en apparence qui traverse un moment difficile depuis qu'une jeune femme a été assassinée tout près de chez eux. Et si l'assassin avait pu voir Cassandra ? L'histoire est racontée à la première personne, du point de vue de Cassandra. Tout commence le 17 juillet, soir d'orage, la décision de Cass de prendre par un raccourci par la forêt sera lourde de conséquences.

Les journées s'égrènent au gré des états d'âme de Cassandra du 17 juillet au 2 octobre... La culpabilité, la peur, l'angoisse de devenir folle... tous ses sentiments sont décrits avec intensité. Ce n'est cependant pas un journal intime, mais le vécu de Cass, Mattew, Rachel et des personnages secondaires durant cette période.

Un bémol toutefois, assez rapidement on s'interroge sur l'identité et les raisons du harcèlement téléphonique, des pertes de mémoire de Cass. Néanmoins, B.A. PARIS s'offre le luxe de surprendre avec une fin inattendue.

C'est quasiment un huis clos, étouffant, la maison du bonheur devient lieu d'angoisses. Démence précoce ou manipulations ? Comme le précédent, ce roman est écrit de manière fluide, la tension est palpable, monte crescendo au fil jours jusqu'à l'épilogue qui m'a surprise, même si quelques-uns des ressorts utilisés étaient un peu faciles. Un page-turner !

Un excellent moment de lecture !
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"Défaillances" confirme le talent de B.A. Paris et sa place parmi les bons auteurs de thrillers psychologiques. Et celui-ci est excellent ! Je l'ai trouvé plus captivant et plus plausible que "Derrière les portes", son précédent roman, que j'avais déjà bien aimé.

Cassandra est une jeune femme équilibrée, épanouie dans son travail et comblée par un mari aimant. Mais un soir, après une soirée entre collègues, sa vie bascule sur le chemin du retour. En pleine forêt, sous un orage violent, elle voit une femme seule à l'intérieur d'une voiture garée sur le côté, pourtant elle ne s'arrête pas pour lui proposer son aide. le lendemain, elle apprend qu'elle a été assassinée.

Rongée par la culpabilité et troublée par des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes, Cass est harcelée au téléphone. Et si le tueur l'avait vu ce soir-là ? Convaincue d'être épiée, de plus en plus effrayée et craignant la maladie (démence précoce comme sa mère) elle va progressivement sombrer dans la folie, alors que ses proches ne comprennent pas son comportement et ses agissements…

Est-elle réellement en danger, souffre-telle de paranoïa ou devient-elle folle ? Page après page, l'histoire est addictive et nous tient en haleine, la tension monte crescendo avec ses doses de suspense et d'angoisse. Puis arrive un twist déroutant, un retournement de situation surprenant et une fin inattendue.
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