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Cette enquête se déroule peu de temps après L' Énigme des Blancs-Manteaux, Nicolas le Floch a fait bien du chemin depuis, il a changé plus mûr plus sûr de lui connaissant les moindres méandres de la ville, de l'administration moins de la cour mais son amitié avec M. La Borde va vite l' initié. Les questions se multiplient dans cette enquêtes si le qui et le comment sont assez vite résolu reste le pourquoi et c'est là que l' affaire se complique tant les complots et querelles mêlant politique et religion sont nombreux et entremêler.
Si vous aimez les Enquêtes Policières Historiques c'est une série à ne pas manquer.
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Nicolas le Floch prend de l'épaisseur, de la confiance dans cette seconde enquête. Il fait même preuve d'une certaine liberté d'action et d'énervement quand il se sent manipulé. Car, derrière ce meurtre bizarre qu'on essaye de dissimuler par tous les moyens, il y a un fort contexte politique, propice aux complots, aux rumeurs... et aux fausses pistes. Idéal pour y fixer un polar écrit avec finesse.
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Deuxième enquête de Nicolas le Floch, le lecteur trouve dans L'homme au ventre de plomb à peu près les mêmes ingrédients qui faisaient la force de L'énigme des Blancs-Manteaux. Ce sont en particulier la complexité de l'intrigue, la caractérisation des personnages et la reconstitution du Paris de la deuxième moitié du XVIIIème siècle (la présente histoire se déroule une année après les évènements narrés dans L'énigme des Blancs-Manteaux, soit au début de l'année 1762). En fait, entre les deux romans, seul le passé de Nicolas le Floch est occulté dans le second puisque longuement abordé en parallèle de l'intrigue du premier.

Ce faisant Jean-François PAROT continue d'installer son personnage comme un véritable " Sherlock Holmes " au service de Louis XV et de sa cour plus ou moins proche. Comme le célèbre détective britannique il résout ses enquêtes grâce à un esprit parfaitement logique qui s'appuie sur un processus en trois étapes : l'observation, l'induction et la synthèse. L'auteur sait aussi mettre à profit ses connaissances historiques, en témoigne ici la subtile toile de fond consacrée au conflit religieux opposant jésuites et jansénistes. Citons enfin les connaissances linguistiques de PAROT, l'immersion du lecteur étant grandement facilitée par l'usage d'un langage raffiné que l'on veut volontiers croire d'époque.

Pour toutes ces raisons, et comme son prédécesseur, L'homme au ventre de plomb est donc un roman tout autant divertissant qu'enrichissant.
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Quel plaisir de plonger dans les pas de Nicolas le Floch au XVIIIe siècle à Paris. l'enquête est très intéressante et bien menée. l'ambiance de l époque et les lieux et moeurs sont bien décrits. le récit est agrémenté de recettes et de savoureux repas hautement gastronomiques et bien arrosés... On ne s ennuie pas un moment. Vivement le troisième opus de ses aventures!
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Dans la longue série des aventures de Nicolas le Floch, c'est le premier roman que je lis. J'ai été séduite par ce commissaire d'une époque bien lointaine mais très intéressante.
L'intrigue est bien menée, les cadavres s'accumulent entre Versailles et Paris mais le commissaire, fin limier très observateur de son époque, va mener l'enquête en respectant les puissants et les contraintes de la cour.
Des évènements qui vont de la cour de louis XV aux bas-fonds de Paris, la fresque est passionnante, et j'ai déjà envie de continuer à suive les aventures de Nicolas le Floch.
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Attention ! Spoilers du premier tome !

C'est avec une grande joie que j'ai retrouvé Nicolas le Floch, Commissaire au Châtelet, pour la deuxième de ses aventures.

Dans ce tome, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet, étant donné que les situations et personnages avaient été posés longuement dans le premier opus. Nous sommes donc au théâtre, avec Madame Adélaïde, fille de Louis XV, et ses chaperons, le comte et la comtesse de Ruissec. L'élément perturbateur fait son entrée : le vicomte de Ruissec est mort, il se serait homicidé. La famille va tout faire pour éviter que cette information ne filtre étant donné qu'à cette époque, le suicide apporte le déshonneur sur la famille du défunt. Néanmoins, après inspection des lieux, Nicolas conclut au meurtre. Mais de nombreux obstacles et enquêtes annexes vont se dresser entre lui et la vérité...

J'ai encore une fois adoré suivre l'enquête de notre jeune Nicolas, toujours entouré de personnages de confiance (Bourdeau, Semacgus, Sanson, Monsieur de Sartine, Monsieur de la Borde, Monsieur de Noblecourt...) mais aussi de nouvelles relations haut placées, étant donné la révélation du premier tome sur ses nobles origines. En effet, son statut de Marquis de Ranreuil lui donne le droit d'être admis à la Cour, au plus près des puissants, comme Madame de Pompadour ou encore le roi lui-même... Toutes les intrigues politiques se nouant et se dénouant à Versailles rajoutent encore une couche à l'épaisseur du mystère sur lequel enquête Nicolas... La plume de l'auteur est, comme toujours, particulièrement savoureuse : le langage adopté nous transportant immédiatement au XVIIIe siècle et la description des recettes donne l'eau à la bouche...

En bref, une deuxième enquête encore mieux que la première ! J'ai hâte de lire la suite des aventures de Nicolas le Floch, Commissaire au Châtelet !
Lien : http://le-marque-page-de-pop..
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N°714 – Janvier 2014.
L'HOMME AU VENTRE DE PLOMBJean-François PAROT – Éditions JC LATTES.

Nous sommes à l'Opéra, à la première des Paladins de Jean-Philippe Rameau à laquelle assiste Mme Adélaïde, une des filles de Louis XV et au cours de laquelle le comte et la comtesse de Ruissec apprennent le suicide de leur fils. Sartine, Lieutenant Général de police et impénitent collectionneur de perruques et le commissaire Nicolas le Floch, commissaire aux affaires extraordinaires, se rendent au domicile des malheureux parents. Ils leur faut non seulement faire face à la douleur mais aussi à l'infamie, les lois en vigueur disposaient qu'on traitât les victimes comme les assassins d'eux-mêmes. Pour autant, le comte, submergé par le deuil mais peut-être aussi imbu de sa qualité de noble se montre cassant et irrespectueux à l'endroit des autorités policières chargées de cette enquête.

Le Floch ne tarde pas à mettre en doute les évidences et son intuition lui indique d'emblée qu'il ne peut s'agir que d'un crime. Ses investigations tout au long de cette enquête ne feront que corroborer cette première impression. C'est qu'il n'a pas la tâche facile, coincé qu'il est entre le rang du comte, attaché à la Maison du Roi et à Mme Adélaïde, les jésuites, les jansénistes, les philosophes, tout cela dans un contexte de guerre. Aussi bien cette mort sera considérée officiellement comme un simple accident. Puisqu'une difficulté n'arrive jamais seule, il est aussi chargé d'une affaire de contrebande, mêlant à son insu le ministre plénipotentiaire de l'Électeur de Bavière présent à Paris et surtout du meurtre bien mystérieux de la comtesse de Ruissec, dame d'honneur de Mme Adélaïde et mère du vicomte, affaire qu'on souhaite en haut lieu voir classée au plus vite. Elle sera elle aussi considérée comme un banal accident. En outre, la confiance que lui témoigne le roi l'amène à connaître du vol d'un bijou dérobé à Mme Adélaïde, une affaire apparemment sans importance, à moins que ... Son enquête principale devient donc une action solitaire et risquée où il se perd un peu entre les ordres et les contrordres, même s'il croit pouvoir bénéficier de la protection de la marquise de Pompadour ! Les pressions sont tellement grandes que sa hiérarchie lui signifie de devoir faire son office de policier mais dans le plus grand secret puisque paradoxalement ces deux crimes n'existent pas ! On n'est guère pressé de faire la lumière sur ces deux morts suspectes qui sont pour le Floch de plus en plus mystérieuses.

C'est que, dans l'affaire de l'assassinat du vicomte de Ruissec il est rapidement évident, grâce au diagnostique de ses amis Segmagus et Sanson que la victime a été exécutée... par ingestion de plomb, supplice qu'on réservait, en Russie, aux faux-monnayeurs. Notre commissaire comprend très vite que le deux affaires criminelles sont liées et qu'il ne fera sur elles la lumière qu'en recueillant le plus d'informations possible sur feu le vicomte, mais, bien entendu, dans la plus grande discrétion ! Ses investigations le conduisent à la Comédie-Italienne mais aussi à Versailles et l'amènent à s'intéresser au frère cadet du vicomte décédé, Gilles, promis à la prêtrise mais qui n'en n'est pas moins un énigmatique débauché ce qui laisse le Floch entrevoir un probable fratricide d'autant plus que beaucoup de points restent obscurs à son sujet. D'autre part, les renseignements qu'il obtient sur le comte de Ruissec ne sont guère en faveur de ce dernier et tisse autour de lui un halo de doutes, ce qui renforce ses soupçons. Pourtant, lui aussi est retrouvé mort assassiné et sa mort donne à penser à notre commissaire qu'il existe une conspiration contre Louis XV et qu'on en veut à sa vie. Son enquête doit gêner bien des gens puisque les jésuites, par ailleurs compromis dans une affaire de banqueroute, organisent son enlèvement afin de faire, à leur manière, pression sur lui.

Cette affaire qui se déroule entre octobre 1761 et février 1762 est passionnante. Comme toujours avec les romans de Jean-François Parot le lecteur est immergé avec force détails dans ce XVIII° siècle mouvementé avec ses coutumes, ses classes sociales, ses ragots, sa manière de vivre, son sens de l'honneur, ses complots réels ou supposés, entre hôtels particuliers et bas-fonds, théâtres à la mode et lupanars. Elle ne trouvera sa conclusion qu'après que bien des obstacles dressés opportunément durant son cours soient levés, entre volonté de vengeance, vol crapuleux, actions pour détourner le cours de la justice, calomnies, autant dire l'ordinaire de l'espèce humaine.

Comme à chaque fois je note que notre commissaire ne regimbe pas sur la bonne chère, que celle-ci lui soit dispensée dans la taverne de la Mère Morel ou à la table sans doute plus distinguée mais non moins bien pourvue de son ami l'ancien procureur M.de Noblecourt. Lui qui rechigne encore à porter le nom de Ranreuil et son titre de marquis reste un policier qui est assisté dans sa tâche par son fidèle Bourdeau et accessoirement par La Paulet, maquerelle et tenancière de tripot, sur le coupable commerce de qui il ferme les yeux à condition qu'elle coopère à la manifestation de la vérité. le commissaire et l'inspecteur font une bonne équipe ce qui les amène à des escapades judiciaires où la procédure est parfois oubliée, mais ne font-ils pas partie de la meilleure police d'Europe ? Seul compte pour le Floch son enquête qu'il entend mener à son terme sans trop de soucier des conséquences.

A titre personnel, j'apprécie le style, le vocabulaire de l'auteur et l'ambiance qu'il instille dans ses romans où se mêlent personnages réels et de fiction. Ils sont toujours pour moi un bon moment de lecture.

©Hervé GAUTIER – Janvier 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Je suis moins enthousiaste pour ce tome ci que pour le précédant.
J'ai été un peu perdue dans les arcanes du pouvoir et des multiples méandres des personnages. La verve et le verbe de Parot pour le compte n'ont pas fait mouche.

Bon j'avoue ! Ce cher le Floch me paraît toujours aussi séduisant donc je me laisserais bien tentée par un troisième tome. Histoire d'affirmer ou non mon intérêt pour la prose enlevée de Parot.
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fin du xviii° sous Louis xv.
une enquête menée à la cour entre intrigues, complots et romance.
L'écriture est fluide et il est facile de se prendre au jeu.
Je connaissais la série mais pas les livres. Nicolas le Floch fait désormais pari des limiers que j'ai envie de suivre.
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C'est avec tristesse que j'annonce un abandon de mon côté pour ce tome de Nicolas le Floch :/

Pour les bons côtés, j'aime énormément la dynamique des dialogues ! Tous les personnages y paraissent réels et il y a une vraie qualité à ce niveau. J'ai aussi beaucoup apprécié notre accès aux pensées de Nicolas ! J.-F. Parot ne nous laisse pas dans le flou jusqu'au dénouement, et nous comprenons en même temps que le protagoniste grâce à ses pensées.

Cependant il y a pour moi plusieurs points qui m'ont fait arrêter le lecture. Et bien sûr ils n'engagent que moi ;)
Tout d'abord, pour le moins dérangeant, le style d'écriture de J.-F. Parot semble constitué de phrases très sèches. Par ce terme je veux dire que les phrases sont soit très courtes avec peu de mots et peu d'explications, soit quelques fois tournées à l'envers et dans ces cas-là elles sont compliquées à comprendre. C'est un style qui donne un bon rythme assez militaire, et peut-être que vous l'aimerez ! mais je ne l'ai pas apprécié plus que ça.
Les deux choses qui m'ont le plus dérangées sont les transitions et les descriptions. Les transitions, changements de scènes ou de lieux, sont très brutes et ce n'était pour moi pas agréable du tout. En dehors de l'enquête, qui était super ! j'ai eu l'impression que l'action était accélérée pour vite vite revenir à l'enquête comme si le reste n'était pas important. La vie de Nicolas en dehors de son travail est résumée en une phrase et j'ai plus l'impression d'une nouvelle que d'un roman de 300 pages. C'est dommage car je n'arrivais du coup pas à entrer dans l'intrigue entièrement.
Enfin, par rapport aux descriptions, pour moi il en manquait beaucoup. Cela m'a choquée surtout dans la description de sentiments.
Mini spoil en exemple
Aussi dans les descriptions d'histoires, de personnages ou de lieux, je trouve qu'il en manque un peu mais ce n'était pas le plus manquant.

En bref, une petite déception pour moi. J'ai beaucoup aimé l'enquête en elle-même mais pas le reste :(
Mais comme toujours, cet avis n'engage que moi, et faites-vous votre propre avis sur cette oeuvre ! ;)
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