Quelque part dans la Galaxie en un temps futur indéterminé.
Le HMS Estenamon a décollé de Rigel pour acheminer du combustible et des matières premières sur Coreux IV. Tout allait bien jusqu'à ce qu'il disparaisse sans laisser aucune trace. Dépêchées sur place quelques heures après la perte de contact, les équipes de secours ont trouvé le vaisseau désert, sans ses occupants.
Le lecteur possède déjà une petite indication géographique, puisque Rigel est 40 000 fois plus lumineuse et à peu près 79 fois plus grande que le Soleil, et est la plus brillante de la constellation d'Orion. Je ne possède pas le Guide du Routard céleste, mais je me suis renseigné.
Mais depuis quelques mois d'autres vaisseaux spatiaux ont connu les mêmes déboires et le commissaire Dolbey, du BIU, confie la mission d'enquêter à deux de ses agents, Ino et Calmetus.
Ino est une jeune femme dont l'apparence physique importe peu pour le bon déroulement de sa mission et Calmetus est un androïde qui servira d'agent de liaison entre Ino et les bureaux du commissaire depuis le vaisseau qui leur est confié.
Après un embarquement à bord d'une navette intrasystème normale qui part de Bimini 22, les deux agents s'installent dans le van Ranft, un des fleurons technologiques de l'Union, et qui a la forme d'un crabe aux pinces hypertrophiées.
Ino procède à la procédure d'allumage tandis que Calmetus s'occupe de paramétrer les coordonnées de leur destination. Et quatre semaines environ plus tard, du côté d'Aleph 476, Ino se réveille dans un endroit plongé dans une noirceur totale.
Elle est libre de ses mouvements mais elle a été délestée de sa combinaison et de sa ceinture multitâches. Elle ne possède plus d'armes ni de communicateur longue distance. Heureusement, peut-être a-t-elle lu
Ian Fleming et les auteurs du XXe siècle dont les personnages possédaient plus d'un tour dans leurs sacs, la semelle de sa chaussure recèle quelques objets de première importance, dont une petite torche et une carte électromagnétique permettant de déverrouiller des serrures récalcitrantes.
Le matériau dont sont enduits les murs ressemble à des os humain, tandis qu'une odeur fade empuanti l'air et que des traces brunâtres sont éparpillées un peu partout. Comme des taches de sang. Et bientôt Ino va se trouver face à des personnages inquiétants.
Le reste de l'histoire est en conformité avec la couverture, et donc je ne m'étendrai pas plus sur la suite de ce roman, ne désirant pas vous en ôter la saveur de la lecture.
La suite ci-dessous
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