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La Voyageuse d'Ayanar tome 1 sur 2
EAN : 9782897170356
234 pages
Numeriklivres (10/09/2016)
3.75/5   4 notes
Résumé :
Dans la cité de Pyros, menacée par la pénurie et les fièvres de sécheresse, Zina se retrouve livrée à la rue. Si elle ne trouve pas rapidement de l'eau, sa mère va mourir. Les étranges aptitudes mentales de la jeune fille ne pourront la sauver. S'agirait-il du pouvoir des éclairés, des mystiques prophétisant la venue d'une ère nouvelle, traqués par les autorités de la ligue d'Antelonya ?
Porteur au quai du ciel, point de départ des voiliers solaires, Émilion ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je suis mitigée pour ce roman, j'ai adoré l'histoire mais il manquais quelque chose pour je m'en imprégné.
Je n'arrive pas ou mal à m'imaginais les décors, les paysages et même les descriptions.
Il y a juste la dernière pages que je ne voulais plus quitter, je dois dire que la romance de Zina et Emilion y est pour beaucoup.

Les noms sont très originaux, Zina, Emilion, Eline, Badr, et pleins d'autres.

Lecture facile et rapide ce qui n'est pas désagréable.

La première de couverture résume assez bien ce premier tome, désert, solitude, chaleur, aridité est aussi présente dans le paysage que dans les personnages.

Justement côté personnages, horizon qui est la maîtresse de Saya et Badr, est gentille avec Zina mais pas avec Emilion pourquoi? Et plus tard c'est l'inverse. Je pense qu'elle cache quelque chose, je pense que c'est une fausse méchante ou un truc dans le genre, elle joue un rôle, à voir dans le prochain tome.

Zina et Emilion m'ont ému par leur histoires et leur origines. Zina à un don qu'elle ne maîtrise absolument pas, ce qui va l'obliger à ce faire discrète et petite, si quelqu'un découvert qu'elle a un pouvoir elle sera exécutée ou vendue.
Emilion est fort, débrouillard et se sent responsable de la mort de sa petite soeur. Leur couple est attendrissant, nous rappelant nos premier flirt ou petit ami, ou c'est que moi ?

L'esclavage est la base de ce livre et cela m'as dérangé, je ne supporte pas que l'on se servent de quelqu'un pour tel ou tel tâche tout ça parce que tu es riche, aucune origine, statut social ou époque ne permet cela.

Je remercie Babelio et les éditions numeriklivres pour la découverte de ce roman, je lirais le deuxième tome quand il sortira, je veux savoir ce qui va arriver à nos jeunes protagonistes, ce que nous réserve horizon, j'aimerais en découvrir plus sur elle et son passé.
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Si ce roman de fantasy jeunesse m'a fait penser à de braises et de cendres, en raison de son ancrage dans un univers vaguement gréco-romain, il reste heureusement assez loin des codes du Young Adult. Ce qui est toujours rafraîchissant (c'est fou, on est tellement habitué à lire le même genre de trucs que dès qu'on s'en éloigne, c'est un bon point énorme. Alors que ça devrait être normal…).

Dans une cité brûlante, les habitants sont rationnés en eau. Cela touche en priorité les plus pauvres et parmi eux, Zina, une jeune adolescente qui peine à cacher les phénomènes étranges qui se produisent parfois autour d'elle, et Emilion, qui enchaîne petites magouilles et petits vols depuis qu'il a fui sa famille en raison d'un dramatique accident… Leur rencontre sera le début d'une série de péripéties, à commencer par la fuite de la ville…

Rien de bien mirobolant dans ce tome, on reste dans les schémas habituels de la fantasy jeunesse. Cependant, la trame est efficace et quelques personnages sont vraiment intéressants. le lecteur ressent le manque d'eau un peu comme il retenait son souffle dans Terrienne, de Jean-Claude Mourlevat, on peut donc dire que ça fonctionne bien !
Par contre, l'écriture laisse gravement à désirer – le manque de virgules me perturbait beaucoup durant les premières pages…

Ce roman s'adressera plutôt à des collégiens, qui y trouveront leur compte d'aventures et de mystère. Pour ma part, je n'ai pas boudé mon plaisir pendant cette petite échappée imaginaire, toujours bonne à prendre !
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Un premier tome qui m'a beaucoup plu.

J'ai trouvé que ce roman était très original, l'histoire m'a beaucoup plu. Par contre, j'ai du mal à situer quel est le genre exact de ce roman. Fantastique, c'est sûr, mais il bascule en ce qui me concerne entre plusieurs genres : la dystopie, la science-fiction et la Fantasy. On évolue dans un paysage désertique, où l'eau est devenue une denrée rare que l'on marchande et par laquelle les riches maintiennent en esclavage le reste de la population... chose qui est en train d'arriver d'ailleurs, ça promet !
Dans la cité de Pyros vit une jeune fille prénommée Zina, qui a été abandonnée et recueillie à sa naissance. Celle-ci travaille comme esclave et subit les maltraitances incessantes du garde principal, tout en étant protégée étrangement par sa maîtresse. Mais un jour, les pouvoirs dont elle est dotée et qui les ont poussées à fuir, elle et sa mère, refont surface. Pourchassée, elle est secourue par Emilion, un adolescent débrouillard qui va partir avec elle en direction du désert pour rejoindre l'autre cité où la vie semble plus belle. Ils espèrent en outre en apprendre plus sur les capacités de la jeune fille et la prophétie des éclairés qu'ils croyaient être une légende...

L'intrigue est assez lente au début, mais les détails nombreux et explicites m'ont permis de m'immerger totalement dans ce monde. C'est à partir du moment où les pouvoirs de Zina se sont déclenchés que l'histoire a pris sa vitesse de croisière et qu'elle a commencé à vraiment me plaire.
J'ai apprécié les divers renversements de situations et les différents personnages aussi énigmatiques les uns que les autres. On se demande à qui l'on peut faire confiance à chaque instant.
Par contre, la syntaxe, tout comme les erreurs de temps et de textes m'ont vraiment ennuyée. J'ai dû me forcer à lire sans trop y penser en rajoutant les ponctuations manquantes et en corrigeant pour ne pas être bloquée dans ma lecture. Il faudrait prévoir une correction professionnelle pour les réimpressions futures.
Pour le reste, rien à redire. J'ai hâte de découvrir les tomes suivants et la fin de l'histoire !

Pour conclure : un début prometteur, je vous conseille cette histoire.


Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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La Voyageuse d'Ayanar est un très bon roman où les genres s'entremêlent savamment :) Moi qui suis friande de voyages, j'ai aimé le périple de ces personnages en pleine quête identitaire. le désert est très bien rendu, on sue et on souffre vraiment avec le duo de héros qui en voient de toutes les couleurs ! J'ai eu un petit faible pour Horizon, mystérieuse à souhait :)
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"1. La maison de Constance
Le panier de vivres sur ses épaules, Zina lutta contre l’envie de le poser à terre et chasser d’un revers de main la transpiration de son front. Les bras tétanisés, elle redoutait de ne plus réussir à le soulever. Tenaillée par la soif, elle raffermit sa prise, elle n’était plus très loin. Devant, le sentier s’écartait de la rive nord du canyon, hors des baraquements de la ville. Celui-ci grimpait à l’assaut du flanc montagneux parsemé de buissons flétris, avant de bifurquer une vingtaine de perches en contrebas vers la maison de la Maîtresse. À cette distance de Pyros, les propriétés nobles étaient rares, surtout lorsque l’on y accédait le long d’un terrain en dévers aux abords de la faille, où les irrégularités du relief avaient failli piéger Zina à de nombreuses reprises. Deux grandes bâtisses mitoyennes édifiées en quinconce, l’une surélevée par rapport à l’autre, formaient la propriété. Leurs murs peints à la chaux réfléchissaient l’éclat du soleil. Au travers du voile trouble de chaleur on apercevait sur la terrasse de la maison nord l’éventail photonique ; une sorte de toiture partielle, faite d’un assemblage de feuilles de métal aux reflets changeants. Grâce à la lumière du jour, le trésor technologique hérité des ancêtres captait l’énergie des étoiles, une fierté que la Maîtresse était parvenue à conserver quand son fils avait repris de force l’exploitation minière, lors de la mort du Maître.

Après le petit abri de la maison aux esprits, lieu de culte édifié par les propriétaires désireux d’être bien vus – ceux-ci se moquaient bien des mendiants ou voyageurs égarés –, le chemin rejoignit le porche. Dire que derrière se trouvaient fraîcheur, banquettes moelleuses et à l’étage un bain ! Zina appartenait à la majorité des immigrés de Pyros : hormis de rares ablutions, l’eau était trop précieuse pour se laver, il fallait se frotter le corps au moyen d’une pierre ponce jusqu’à ce que celui-ci devienne rougi, débarrassé de la crasse et des peaux mortes. Une épreuve nécessaire afin de prévenir les maladies.

Oubliant toute idée de franchir l’entrée (interdite au personnel), la servante descendit les marches qui contournaient la maison sud, celle la plus proche de la faille. Les escaliers de service permettaient d’accéder à l’arrière de la propriété par l’extérieur, l’on pouvait ainsi s’entretuer dehors, mourir de soif ou d’épuisement à cultiver en vain des plantes rabougries sans importuner l’occupante des lieux. Encore quelques pas à longer la ronde à l’ombre des murs et la pauvre mule se débarrasserait enfin de son fardeau. Sauf que l’ascenseur était à nouveau encombré. Le dernier, ou plutôt la dernière à s’en être servi, y avait laissé deux jarres de grande taille, les cordages de maintien étalés négligemment au sol.

« Je me suis dit que tu les monterais en revenant de l’agora, ça ne te dérange pas, ma belle ? »

Zina releva la tête, autant que le panier contre sa nuque le lui permit. Donya l’observait, accoudée au rebord de la terrasse. Pourquoi la Maîtresse gardait celle-là à son service demeurait un mystère, vu qu’il s’agissait d’une citoyenne affranchie de ses trois années de service obligatoire. Certes la plupart des jeunes filles se retrouvaient ensuite mariées de force à l’un de leurs employeurs, mais au moins, elles se voyaient remettre le bracelet des citoyens, la garde les exemptait de la taxe de rationnement. En tant que métèque, contrainte de payer son eau, Zina ne posséderait jamais le précieux sésame, peu importait le nombre d’années de servitude accomplies. Quand bien même la Maîtresse déciderait de la libérer, elle devrait servir quelqu’un de pire qui exigerait d’en faire une esclave au premier signe de désobéissance. Ou alors elle finirait à la rue, sa mère s’y trouvait déjà."
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