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4,13

sur 575 notes
Samaa vit dans le désert avec une tribu nomade qui traque les derniers arbres pour les abattre et en vendre le bois en ville. Un jour, elle décide de suivre les chasseurs Solas, Kalo et Gwarn partis en quête d'un nouvel arbre à abattre. Cependant, dans le désert, elle les perd et se retrouve seule. Attaquée par une bête sauvage, elle chute dans une trouée et elle se retrouve au pied d'un arbre, la cheville foulée ; elle va apprendre dans cette immobilisation forcée à observer la nature.

Marie Pavlenko est née en 1974 à Lille. Après un master de lettres modernes à l'université Sorbonne-Nouvelle, elle poursuit ses études à l'école supérieure de journalisme de Lille. Après un séjour d'une année en Jordanie, elle s'installe à Paris et exerce le métier de journaliste pendant quinze années. En 2009, elle commence à écrire dans le genre de la fantasy qu'elle affectionne depuis toujours et elle publie ainsi la série le livre de Saskia en 2011 (Le Réveil, L'Épreuve puis Enkidare) puis La fille-sortilège en 2013 chez le Pré aux Clercs dans la collection Pandore - prix Elbakin 2013 du meilleur roman fantasy pour la jeunesse et enfin la série Marjane en 2015 (La Crypte puis le Serment) chez PKJ.
En 2019, elle enchaîne les romans adolescents chez Flammarion, Je suis ton soleil en 2017, Un si petit oiseau en 2019 - prix Babelio du meilleur roman Jeune adulte et prix 15/17 à la foire du livre de Brive, Et le désert disparaîtra en 2020 - grand prix de la Société des gens de lettres du roman pour la jeunesse et prix Libbylit délivré par l'International Board on Books for Young People dans la catégorie roman adolescent -, Un été avec Albert en 2021.
Elle publie aussi les séries Zombies zarbis avec Carole Trebor chez Flammarion (Panique au cimetière ! puis Rien ne va plus ! puis Un pour tous, tous pour eux !).
Elle a aussi publié deux romans en littérature générale, La mort est une femme comme les autres chez Pygmalion en 2015 et Bientôt minuit chez Flammarion en 2021.
Marie Pavlenko vit entre la région parisienne et les montagnes cévenoles. Elle compose depuis plus de dix ans une oeuvre originale, pour tous les publics et sous une diversité de formes, où s'articulent les thèmes de la métamorphose, de l'altérité, des liens tissés avec le vivant. Drôles, foutraques, poétiques ou tragiques, ses textes sont marqués par son engagement pour les droits des femmes et de la nature sauvage, et mettent en scène des personnages en marge, fragiles, obstinés, résilients.
Saluée par de nombreuses distinctions, dont le Grand prix de la Société des gens de lettres en 2020, Marie Pavlenko est traduite dans une quinzaine de langues.” source : Marie Pavlenko

Ce roman dystopique décrit un monde aride dans lequel le désert a conquis tout le territoire. La vie est devenue totalement artificielle, la nourriture se compose de barres protéinées, l'eau est devenue une production gélifiée et il faut régulièrement respirer à une bouteille d'oxygène pour survivre. L'héroïne vit dans une tribu nomade et elle semble croire à tous les préceptes de sa communauté quand bien même une vieille femme a gardé le souvenir du monde d'avant. Évidemment, l'héroïne, dans son périple initiatique, va devoir apprendre à forger ses propres connaissances, remettre en cause l'éducation qu'elle a reçue et s'opposer à sa communauté pour sauver à son échelle son monde.
Marie Pavlenko nous livre une fable écologique sous une forme de robinsonnade poétique. Tout le roman se déroule dans une trouée dans laquelle l'héroïne vit seule au pied d'un arbre. Elle apprend à découvrir le monde par une observation patiente et attentive.
La langue est sèche, loin des récits habituels de Marie Pavlenko, ancrés dans le monde contemporain. Les phrases sont courtes, emportées, se succèdent les unes aux autres sans lien. Il y a un rythme rapide, comme une urgence à dire et à lire puisque le récit est mis en abyme, c'est le livre lu par un garçon à sa communauté qui, aujourd'hui, sauve les arbres.
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un livre fabuleux que je recommande aux fans de dystopies et/ou d'écologie ! Malgré le sujet (probable en plus), il y a des touches d'humour, vraiment, j'ai adoré ce livre. il n'est pas long mais complet.
juste quelques détails qui restent flous mais cela fait le charme du livre
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J'écris un livre sur l'écologie et je devais donc acheter quelques livres sur ce sujet. Je suis allée dans une petite boutique où il vendent des livres de sortes pas cher. Quand je suis tombé par hasard sur ce livre.
Je l'ai pris pensent à un livre barbant sur pleins de gens qui meurent tous à la fin.
Comment vous dire que j'ai été surprise !
Samaa vit dans le futur dans un camp où les hommes abattent des arbres (qui se font rares) puis les vendent. Elle a toujours rêvé d'être chasseuse comme son père décédé mais elle est une fille. Un jour elle partira avec les autres chasseurs en cachette mais se perdra dans le désert. Elle fera la rencontre de quelqu'un ou de quelque chose qui lui sauvera la vie et sauvera le monde.
J'ai beaucoup pleuré à cause d'un arbre du livre. C'est fou de dire ça ! Mais c'est merveilleux c'est un livre très simple et selon moi assez court mais qui vous donnera beaucoup d'émotions. Je le conseille à tout le monde pour tout les ages !
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Ce roman jeunesse (catalogué à partir de 12-13 ans) raconte un monde où l'eau existe sous forme gélifiée, les barres énergétiques sont seule source de nourriture, où les bouteilles d'oxygène sont nécessaires pour respirer dans le désert.

L'Ancienne parle de choses de l'ancien monde, semblant invraisemblable pour ses congénères. Et Samaa, jeune fille désobéissant à l'ordre établi, se perd en suivant les chasseurs et fait une rencontre qui changera sa vie à tout jamais.

Je ne savais pas en lisant ce livre que c'était un roman jeunesse, et c'est très bien, car c'est une agréable lecture pour adultes aussi. J'ai beaucoup aimé cette dystopie racontée sous forme de conte, et récit d'aventures aussi, car on veut connaître le destin de Samaa page après page. Jolie lecture.
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Incapable de remettre en question leurs habitudes, les humains continuent de détruire le peu de nature qui reste, persuadés que leur survie en dépend. Jusqu'à ce que l'une d'entre eux face la rencontre de Naïa...
Un sublime roman d'anticipation que l'on dévore d'une traite !
A mettre entre toutes les mains.
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"Et le désert disparaîtra", c'est d'abord le souvenir d'une lecture commune de mes copinautes, réactivé récemment par un échange avec Cekankonvaou.
Des avis très différents qui m'ont donné envie de me forger le mien, et d'en profiter pour découvrir le travail de Marie Pavlenko.

Je comprends que l'on puisse être rebuté par le style sec et le discours alarmiste de ce roman. Mais il me semble que c'est justement l'objectif de l'auteure : envisager le pire pour inciter à protéger un environnement malmené.
La rudesse de la langue correspond à celle du quotidien de Samaa, fille orpheline de père élevée dans une tribu nomade du désert. Car ce peuple est contraint de revenir à une organisation archaïque pour survivre en milieu hostile. Femmes confinées au campement, hommes seuls responsables de la subsistance des habitants, vieillards offerts en pâture aux bêtes sauvages. Un futur peu enthousiasmant !

Marie Pavlenko sait aussi glisser de la poésie et de l'espoir quand elle aborde l'apprentissage de la lecture par son héroïne ou sa découverte d'un nouvel environnement. J'ai beaucoup aimé le choix du livre chéri par Samaa et le jeu sur l'orthographe des éléments oubliés. Car le temps altère forcément le nom de choses disparues.

Si le discours de "Et le désert disparaîtra" est un brin appuyé et aurait peut-être gagné en finesse en développant un second personnage (Kalo par exemple) c'est aussi une lecture riche en promesses qui m'a donné envie de poursuivre ma découverte de l'univers de cette auteure.
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Spoilers.

Un peu déçue de ce roman dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à me plonger. J'ai été principalement déroutée par le choix de l'auteure de placer les personnages dans un Après qui est une rupture avec le passé, pas seulement d'un point de vue climatique (vie dans le désert, biotechnologies, réchauffement climatique) mais aussi une rupture avec tout l'héritage de l'humanité, les savoir faire, les connaissances...

Je n'ai pas été convaincue par cet univers, comme si les Hommes avaient perdu tout le progrès effectué depuis des millénaires et avaient régressé à l'âge préhistorique. Pourquoi pas, l'idée est intéressante, car rien n'est acquis ! Mais quand même, ça me paraît un peu gros par moments et très maladroit : ils ne connaissent plus certains mots (bois, insectes, rivière...), ignorent des phénomènes pourtant basiques à observer (l'arbre est le centre d'un écosystème)... On apprend que les livres ont disparu. Les hommes du désert n'ont plus accès à la technologie avancée, à l'électricité, alors qu'à la grande ville, si. Ils ont néanmoins de l'eau gélifiée, des bouteilles d'oxygène pour respirer dans cette atmosphère saturée. La cohabitation entre ces deux réalités est mal représentée je trouve, les deux environnements ne forment pas un ensemble cohérent.

Au-delà de ça, j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne, Samaa, qui est très enfantine, malgré ses aspirations à devenir chasseuse. Dans ce monde post-apocalyptique, les femmes ont perdu beaucoup de leurs libertés et sont de nouveau cantonnées au foyer, aux tâches domestiques, mais Samaa ne veut pas de ce destin. C'est un angle qui sert de point de départ à l'histoire mais qui est délaissé par la suite.

Le scénario est assez audacieux dans le sens où très vite Samaa se retrouve toute seule, coincée dans un trou, avec pour seule compagnie l'arbre, la bête aux huit yeux, la rivière. Au fil des pages, on la voit organiser sa survie, lutter contre la faim, la soif, la solitude, essayer des choses, et peu à peu retrouver les gestes anciens perdus : tresser une corde, boire l'eau de la rivière, s'abriter à l'ombre de l'arbre, grimper aux branches, manger des algues... L'idée est belle mais malheureusement frôle parfois le ridicule, sans parler des réactions de Samaa très... simplistes qui viennent accentuer la gêne.

Mais j'aime bien les récits de survie donc je me suis prise au récit, me demandant comment Samaa allait s'en sortir. Un peu déçue de constater qu'elle va être sauvée par les hommes partis chasser, mais l'auteure était bien obligée car leur arrivée provoque une scène assez choquante et émouvante, bien réussie : ils abattent l'arbre Naïa, malmènent Temuda (la bestiole) que Samaa défend dans une sorte de folie violente. Une scène qui marque !

La fin est expédiée, un happy-end où les hommes enfin retrouvent le sens de la nature, etc. etc. grâce à Samaa qui a planté la graine de l'arbre et suivi les recommandations de l'Ancienne.

Il y avait du potentiel dans cette histoire mais il y a trop de faiblesses et maladresses, dommage.
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Je mets une note de 4,5 car au début, l'histoire s'avère ennuyante. Mais à partir du moment où Samaa tombe dans la trouée, l'histoire est délicieuse et on ne peut s'arrêter de lire jusqu'à la fin du livre.

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📚Samaa est une jeune fille audacieuse et entêtée. Elle vit dans une tribu au milieu du désert avec sa mère. Dans ce monde, la nature a quasiment disparu. Les animaux sont rares, de même que l'eau et les plantes.

🖊Le récit de Marie Pavlenko est à la croisée de la fable écologique, du roman d'anticipation et du texte poétique. Son écriture simple et forte procure, à certains moments, une intense sensation de calme et de paix, et à d'autres concentre des questionnements et des réflexions sur notre place dans la Nature et notre rapport à elle, tellement mis à mal.

C'est une parenthèse sensible et engagée qui encourage à défendre les arbres et à repenser notre place d'humains dans le monde vivant.

Une lecture nécessaire donc.

👩chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/et-le-d..
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Samaa et les siens vivent dans un monde hors du temps, probablement post-apocalyptique ou qui fait en tous cas sinistrement écho au changement climatique. Dans un vaste désert hostile, les chasseurs, exclusivement des hommes, nomadisent à la recherche des tous derniers arbres, devenus rarissimes et terriblement convoités. Désobéissant aux règles, Samaa suit la troupe, mais se perd (pour mieux se trouver).

Mi-conte initiatique mi-fable écologique, une belle histoire, très poétique, pour un message plein d'espoir, bien que les personnages / certains aspects du récit manquent un peu de profondeur (mais c'est sans doute le genre assez "parabole" qui le veut).
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