Hilda, tome 4 : Hilda et le chien noir

Dans le monde d'Hilda, il y a un monde parallèle, celui des nisses qui vivent dans les recoins de la maison. Hilda s'inscrit chez les scouts et compte bien gagner des badges, mais ce monde parallèle, va la perturber dans sa quête et attention à ce gros chien loup mystérieux... Luke Pearson crée un univers un peu merveilleux, qui me fait penser un peu à Harry Potter avec ce rapport entre le monde réel et le monde magique. C'est plein d'imagination et assez poétique. Je regrette cependant qu'il y a parfois trop de vignettes par planche, ce qui rend la mise en page un peu fouillis, et aussi, l'univers des scouts ne me passionne pas particulièrement.

La bande-dessinée « Hilda et le chien noir » de Luke Pearson a été une jolie découverte. Elle s'adresse à un public jeune mais peut tout aussi bien ravir les adultes. Elle narre savamment les aventures rythmées d'une fillette facétieuse, curieuse, volontaire, et surtout très attachante ! Hilda est une héroïne dont la personnalité n'est pas sans rappeler celle de la fameuse Cerise des « Carnets de Cerise » de Joris Chamblain et Aurélie Neyret. Hilda possède quelques traits caractéristiques qui font d'elle une petite fille originale et singulière : elle arbore une chevelure bleue, est parée de grosses bottines rouges et est dotée d'un tempérament bien trempé ! Intrépide, tenace et généreuse, elle se lance sans hésitation au devant d'aventures inconsidérées. Elle jongle entre son envie de devenir une scout accomplie, de protéger un nisse - drôle de petite créature fantastique - chassé de sa maison et de percer le mystère de cet immense chien noir qui rôde dans la ville et menace ses habitants.

Un dessin enfantin, minimaliste et tout en rondeur accompagne les péripéties de Hilda et instaure un univers simple, accessible aux plus jeunes. le trait est ferme et assuré, la colorisation est sobre, et l'agencement judicieux des cases dynamise le récit. Elles sont petites, nombreuses et permettent aux actions de s'enchaîner avec fluidité et vivacité.

Il est aisé de s'abandonner à cet univers fantastique et merveilleux et de se laisser entraîner par les péripéties de Hilda. Avec humour, facétie et intelligence, Luke Pearson donne vie à un récit mystérieux, haletant et attachant.
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Cet album est le tome 4 de la série mais on peut le lire indépendamment des autres. C'est sa sélection pour le célèbre festival d'Angoulême qui m'a encouragée à le découvrir. Cependant j'ai trouvé le dessin quelque peu... étrange. Hilda est affublée de cheveux bleus, de grosses bottes rouges, et d'un béret qui... flotte au-dessus de sa tête. Son chien Brindille a des bois sur le crâne (d'où son nom je suppose), quant à Tontu le nisse (qui est en quelque sorte l'équivalent de l'elfe de maison dans Harry Potter), possède en guise de tête une boule de cheveux dont ne dépasse qu'un gros nez rond... Les couleurs, vives, sont assez monochromes, sans nuances ni ombres.
Heureusement le scénario est plutôt sympa. L'intrigue se construit autour de trois grandes thématiques : l'apprentissage chez les scouts, la menace du chien (loup ?) noir qui plane, et le mystère autour de Tontu. L'ensemble est un peu surprenant mais c'est mignon, surtout que Hilda est une petite fille altruiste et généreuse qui véhicule des valeurs d'entraide.
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