Hilda, tome 4 : Hilda et le chien noir

Hilda rentre chez les scouts. Comme sa mère avant elle. Hilda va aussi croiser un énorme chien noir qui terrorise la région. Et puis Hilda va rencontrer un Nisse. Comment ça vous ne connaissez pas les Nisses ? Ce sont des esprits domestiques qui vivent dans les maisons. Ils occupent les places perdues, comme par exemple l'espace derrière les bibliothèques où les fentes entre les lattes du parquet. Tous ces espaces forment une pièce supplémentaire invisible aux yeux des humains et c'est là qu'habitent les Nisses. Bref, reprenons. Hilda, des scouts, un gros chien noir et des Nisses. Quel rapport entre tous ces éléments ? Je vous laisse le découvrir par vous-même.

Je suis fan de Luke Pearson. J'avais beaucoup aimé sa réflexion sur le couple dans Loin des yeux et j'adore sa petite Hilda, gamine rêveuse et pétillante, altruiste et pleine de bon sens. Et puis il y a chez Pearson cette faculté à introduire avec une facilité déconcertante des éléments surnaturels qui semble faire partie du quotidien. Sans explication particulière, le tout étant suffisamment bien amené pour que ce ne soit à aucun moment déstabilisant. C'est vraiment très fort. Chaque album est également porteur d'un message humaniste jamais plombant. C'est à la fois simple et profond, poétique et onirique et il se dégage du dessin et des couleurs beaucoup de douceur.

Papier mat, vernis sélectif sur la couverture, dos toilé… ce troisième tome est publié par Casterman mais le changement d'éditeur ne nuit pas à la qualité de l'objet-livre, toujours aussi magnifique. Une série jeunesse incontournable ? Ce n'est pas moi qui dirais le contraire.

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AH ! j'ai toujours su que les objets qui disparaissent dans la maison ont une propre vie, ..quand je cherche mon trousseau de clés par exemple, ou qu'une chaussette joue à cache-cache ..Merci Hilda ! je vais pouvoir dire que chez moi j'ai des hôtes magiques. qui s'occupent de mes objets ! ....et pas du ménage Zut !

Cette petite fille Hilda accompagnée de son chien Brindille est maligne, créative, elle a même planté une tente dans sa chambre pour "voyager".... elle est pleine de bon sentiments et les valeurs que veut lui inculquer sa mère ne sont pas du tout démodés au contraire : l'altruisme, l'entraide ; A travers son parcours initiatique chez les scouts, elle pourra découvrir "l'art de la simplicité" !mais quelle est cette mystérieuse bête noire qui terrorise tout un village ?

Oh comme cette bande dessinée "fait un bien fou" ! laissez tomber les mangas insipides, les romans à l'eau de rose...!

Une belle bande dessinée aux couleurs vives.

Dans le monde d'Hilda, il y a un monde parallèle, celui des nisses qui vivent dans les recoins de la maison. Hilda s'inscrit chez les scouts et compte bien gagner des badges, mais ce monde parallèle, va la perturber dans sa quête et attention à ce gros chien loup mystérieux... Luke Pearson crée un univers un peu merveilleux, qui me fait penser un peu à Harry Potter avec ce rapport entre le monde réel et le monde magique. C'est plein d'imagination et assez poétique. Je regrette cependant qu'il y a parfois trop de vignettes par planche, ce qui rend la mise en page un peu fouillis, et aussi, l'univers des scouts ne me passionne pas particulièrement.

Derrière une étagère, au dessus de l'étagère, en dessous, entre deux coussins de canapé,
on ne s'imagine pas l'espace inutile qu'il peut exister et le nombre de portes vers l'ailleurs qu'il peut y avoir. Saviez-vous que là, enfin, ici, dans un lieu qui se trouve entre vos murs habitent des Nisses ? On ne les voit pas toujours mais ils sont là.
Dans le petit monde de Hilda, on peut se trouver à habiter près ou sur l'habitation d'une famille de Trolls, on le sait à présent et les Trolls, si tu casses leur maison, c'est très rancunier.
Pour ce qui est de casser, un Nisse de maison, vous savez, ceux dont on parlait, ces créatures toutes poilues qui prennent soin d'un intérieur, et bien c'est les meilleurs !
Il vous diront que non, qu'ils sont innocents mais tous les habitants, en tout cas, ne les voient plus en peinture, du jour au lendemain devenus de vraie calamités poilues de chez soi chez nous. Tous unanimes à exclure les Nisses casse-pieds d'un côté, tous unanimes à ruminer que c'est pas vrai de l'autre !
Le poil a beau donner l'air de tenir chaud, à celui qui grelotte dehors sur le sol, Hilda aurait bien donner un bon chocolat chaud mais sa maman l'en dissuade. Ben oui, vous savez ce qu'on dit.
Pourtant, faire cette bonne action, si tant est qu'on puisse ranger cela dans « s'occuper d'un animal sauvage » ou quelques chose d'approchant, permettrait peut-être à Hilda de gagner quelques malheureux badges de Scouts des Moineaux. Pour l'instant, la pauvre enfant bien trop rêveuse ne se montre pas la plus douée et son animal Brindille ne compte pas pour ces bonnes actions.
On dit qu'il y a un gros chien noir qui rode. Les chocottes monstrueuses montent dans le creux des petits ventres de chacun. C'est qu'il a pas l'air commode le cabot géant !
Hilda voit là le moyen absolu de pouvoir gagner ses galons de scout.
Un énorme chien noir à trouver, un Nisse à aider, ça devrait marcher comme sur des bottines.

: Un autre épisode des aventures oniriques de la petite Hilda tout aussi doux, succulent et drôles que les autres. Nous apprécions vraiment cet univers à la mythologie rupestre rappelant celle nordique et magique des Moomins de Tove Jansson et dont la poésie et l'humour se trouve assez proche des réalisations animées du japonais Miyazaki.
Avec une facilité qui semble légèrement déconcertante, Luke Pearson propose une histoire à tiroirs avec sa bande-dessinée, une complexité fine, discrète qui se déguste et laisse apparaître les différentes histoires-l'énigmatique affaire des Nisses, Les apparitions du chien noir et la quête de la petite Hilda à vouloir se montrer digne de sa maman, scout émérite au même âge- .
Autour de tout cela, une petite fantaisie enfantine très drôle est déployée, les dessins sont irrésistibles, l'imagination séduit-les passages dans les univers des Nisses en tête puis les personnages d'une belle originalité-, ramène les grands à l'enfance, maintient les plus jeunes le temps d'une lecture très agréable.
L'auteur suit le même shéma narratif que pour son histoire du « Géant de Minuit » avec une histoire principale à laquelle se greffe une seconde qui va poser l'intrigue principale et enfin, un troisième sujet qui apporte la lumière à l'affaire qui soucie notre petite héroïne aux cheveux bleus.
Nous ne nous lassons absolument pas de découvrir ses aventures, toute la famille en prendra son parti tellement l'humour et la tendresse se logent à tous les niveaux.
A partager ! Un vrai coup de coeur !

Encore un tome de très bonne qualité ce quatrième opus des aventures de la jeune Hilda, petite héroïne intrépide aux cheveux bleus.
Les illustrations sont toujours aussi riches et fourmillent de détails tous aussi mignons les uns que les autres.
Hilda est toujours aussi attachante, un brin espiègle mais mignonne, tout comme Brindille son petit animal de compagnie.
L'univers est quant à lui très riche et le côté fantastique bien dosé avec le réel.
Une série très sympa, à conseiller aux plus jeunes d'entre nous mais pas que...

Hilda vit dans un monde onirique où de curieux petits personnages, appelés Nisses, installent leur foyer dans les espaces non utilisés de nos maisons. Ils y sont les bienvenus dans la mesure où ils se font discrets et sont respectueux. Vous ne retrouvez plus une chaussette, un stylo ou un livre ? Ne cherchez plus, ce sont eux qui les ramassent pour les garder !

Hilda souhaite intégrer un groupe de scouts et devra faire ses preuves pour récolter les badges désirés. Alors qu'elle se rend chez les Scouts, Hilda rencontre un Nisse exclu de sa maison. Touchée, elle cherchera à lui venir en aide, en parallèle de son entraînement de scoutisme, et à réparer le terrible malentendu qui a causé cette exclusion. Mais voilà qu'un gigantesque et dangereux chien noir se rapproche dangereusement de la ville...

L'univers d'Hilda est assez amusant puisqu'il pourrait s'agir du notre mais avec quelques discrètes interventions de créatures imaginaires. On se demande alors, au début de l'histoire, s'il s'agit de l'imagination de la petite fille, qui n'en manque pas ! Mais sa rencontre avec les Nisses, intégrés à la population, nous confirme qu'il s'agit bien d'un monde dans lequel la magie existe.

J'ai beaucoup aimé l'univers de cette BD, poétique avec un brin d'humour, ainsi que les différents personnages que l'on rencontre. le dénouement est un peu rapide mais le tout reste une jolie découverte, sélectionnée pour le festival d'Angoulême.


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La bande-dessinée « Hilda et le chien noir » de Luke Pearson a été une jolie découverte. Elle s'adresse à un public jeune mais peut tout aussi bien ravir les adultes. Elle narre savamment les aventures rythmées d'une fillette facétieuse, curieuse, volontaire, et surtout très attachante ! Hilda est une héroïne dont la personnalité n'est pas sans rappeler celle de la fameuse Cerise des « Carnets de Cerise » de Joris Chamblain et Aurélie Neyret. Hilda possède quelques traits caractéristiques qui font d'elle une petite fille originale et singulière : elle arbore une chevelure bleue, est parée de grosses bottines rouges et est dotée d'un tempérament bien trempé ! Intrépide, tenace et généreuse, elle se lance sans hésitation au devant d'aventures inconsidérées. Elle jongle entre son envie de devenir une scout accomplie, de protéger un nisse - drôle de petite créature fantastique - chassé de sa maison et de percer le mystère de cet immense chien noir qui rôde dans la ville et menace ses habitants.

Un dessin enfantin, minimaliste et tout en rondeur accompagne les péripéties de Hilda et instaure un univers simple, accessible aux plus jeunes. le trait est ferme et assuré, la colorisation est sobre, et l'agencement judicieux des cases dynamise le récit. Elles sont petites, nombreuses et permettent aux actions de s'enchaîner avec fluidité et vivacité.

Il est aisé de s'abandonner à cet univers fantastique et merveilleux et de se laisser entraîner par les péripéties de Hilda. Avec humour, facétie et intelligence, Luke Pearson donne vie à un récit mystérieux, haletant et attachant.
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Cet album est le tome 4 de la série mais on peut le lire indépendamment des autres. C'est sa sélection pour le célèbre festival d'Angoulême qui m'a encouragée à le découvrir. Cependant j'ai trouvé le dessin quelque peu... étrange. Hilda est affublée de cheveux bleus, de grosses bottes rouges, et d'un béret qui... flotte au-dessus de sa tête. Son chien Brindille a des bois sur le crâne (d'où son nom je suppose), quant à Tontu le nisse (qui est en quelque sorte l'équivalent de l'elfe de maison dans Harry Potter), possède en guise de tête une boule de cheveux dont ne dépasse qu'un gros nez rond... Les couleurs, vives, sont assez monochromes, sans nuances ni ombres.
Heureusement le scénario est plutôt sympa. L'intrigue se construit autour de trois grandes thématiques : l'apprentissage chez les scouts, la menace du chien (loup ?) noir qui plane, et le mystère autour de Tontu. L'ensemble est un peu surprenant mais c'est mignon, surtout que Hilda est une petite fille altruiste et généreuse qui véhicule des valeurs d'entraide.
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Coup de coeur!
Encore et toujours en adoration devant les histoires d'Hilda. Quelle poésie! Quelle fantaisie! Quelle justesse!
Sa mère et elle sont encore en phase d'adaptation en ville. Hilda rejoint les scouts mais tout ne se passe pas comme prévu. J'aime bien qu'il y aie plusieurs choses à la fois qui se passent et Hilda arrive à tout gérer. Elle grandit, elle s'habitue.
Je suis triste de me dire qu'il n'y a plus qu'un comic à lire (j'ai déjà lu le 5è). Mais après j'ai la série et le film alors... Hauts les coeurs!

Hilda a les cheveux bleus, un caractère bien trempé et une curiosité insatiable. Après avoir longtemps vécu à la montagne, au plus prêt de la nature et de toutes les créatures fantastiques qui grouillent par là bas, elle est désormais installée à Trollberg en compagnie de sa mère et de Brindille, son animal de compagnie (une sorte de renard blanc avec des bois de chevreuil).

Dans cet épisode de ses aventures, notre héroïne découvre les joies du scoutisme, rencontre des nisses (de drôles d'esprits domestiques), élucide le mystère du chien noir et retrouve des vêtements égarés (le tout dans le désordre et en mettant pas mal de désordre). Bref, la vie à la ville finalement c'est pas tellement plus reposant que la vie à la campagne...

Cette série BD réinvente avec talent le folklore scandinave. Ici tout semble à la fois familier et étrange (on pense aux Moomins qui auraient croisé le chemin des cousins Karlsson) et il est difficile de ne pas tomber sous le charme ce cette petite fille qui n'a pas froid aux yeux.
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