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Magnifique !
Une histoire riche, un scénario bien ficelé qui donne envie de tourner les pages, des dessins efficaces, une vraie ambiance. Et puis le tout en un tome, ce que j'ai apprécié (la tendance de faire comme pour les séries télé des séries de BD en plusieurs volumes est parfois lassantes). J'ai juste eu un peu de mal à suivre la mécanique mise en place pour l'alcool, mais j'ai peut-être raté quelque chose.
En tout cas, c'est un très bon moment de lecture.
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Je découvre depuis peu les éditions Grand-Angle, et je suis impressionnée par la qualité de certains de leur titres. Comme cet album, qui allie l'intelligence du thème, écriture aboutie et très bon graphisme.
Il y a à la fois beaucoup de tendresse et d'humanité dans le regard pourtant très noir des auteurs, et si les petites frappes sont plus vraies que nature, les "bonnes gens" ne sont pas épargnés.
Un beau plaisir de lecture.
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Philippe Pelaez nous propose une histoire sombre et immorale où un jeune homme, dont le destin est fauché dès l'enfance, va petit à petit escalader dans le crime. Héros immoral, audacieux, très malin et culotté mais aussi plein de fêlures, ce garçon se construit sous nos yeux entre actes terribles et moments plutôt touchants. Impossible pour nous lecteur/lectrice de ne pas finir par s'y attacher malgré sa personnalité déstabilisante grâce à une narration toute particulière dans le domaine de la BD. En effet, ici il y a très peu de bulles de dialogues. L'histoire nous est raconté à postériori des événements par [...]

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Résumé : Jacques et sa petite soeur Lily n'ont pas une enfance facile, entre un père routier, alcoolique et violent et une mère nymphomane, qui semble donner de l'amour à tous sauf à eux.
Un soir qu'ils se promènent dans les bois pour fuir la violence familiale, ils surprennent Charon, le boucher et maire du village, en train de capturer des chats, matière première de ses fameux pâtés que tout le monde s'arrache à prix d'or sans savoir ce qu'il y a dedans. Quand Charon comprend que Jacques connaît son secret, il décide de se débarrasser de lui. Mais le gamin ne se laisse pas faire, il tue le boucher. En rentrant chez lui, il s'interpose pour protéger Lily de la violence paternelle et le monstre. Il sera envoyé en maison de correction pour cinq ans, et va en sortir plus dangereux encore.

Avis : J'ai beaucoup, beaucoup aimé cette bande dessinée ! le titre m'a interpellée tout de suite, forcément ! J'avoue que j'ai un gros faible pour les histoires dont le héros est un enfant avec de légères tendances à la psychopathie... Dans ce livre, l'enfant l'est un peu malgré lui, confronté à l violence, à l'injustice. Il a un bon fond, même s'il s'oriente de plus en plus vers le côté sombre, les arnaques, afin de s'en sortir, et de réaliser son rêve : mettre sa petite soeur à l'abri. J'ai aimé suivre Jacques, son évolution dans le crime et dans la mafia, sa prise de confiance et de pouvoir, son esprit vif. J'ai aimé l'ambiance glauque de son petit village, où on mange des chats, comme énoncé dans le titre. Les dessins et les couleurs sont un régal, le scénario addictif. Il m'a un peu fait penser à la bande dessinée « Un léger bruit dans le moteur », au niveau de l'ambiance. Je vais suivre ce duo de près !
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Graine de voyou

Si la couverture délicieusement oppressante attire d'emblée l'oeil, c'est bien le titre, iconoclaste, qui donne furieusement envie de se plonger dans le nouvel album signé par l'éclectique Philippe Pelaez et dessiné par le talentueux Francis Porcel

Avec un art de la narration saisissant, le scénariste nous conte l'enfance sombre et tourmentée d'un gamin vif, calculateur et insolent devenu meurtrier, malgré lui, mais sans une once de remords… Porté par des récitatifs ciselés, Dans mon village on mangeait des chats est un récit sombre aux accents de polars sociétaux…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Énorme claque, c'est la première fois que je lis une bd dans ce genre là. L'ambiance générale est assez sombre. Il me semble que c'est la première collaboration entre Pelaez au scénario et Porcel au dessin, et c'est une réussite. Jacques et Lilly, frère et soeur vivent dans une famille où règnent la violence et la vulgarité. Pour échapper à cet enfer ils leur arrivent de s'évader en regardant le ciel étoilé, jusqu'au jour où des bruit de chats les guident vers les actes répréhensibles du maire du village. Celui-ci prépare du pâté à base de chat et le vent à prix d'or dans sa boucherie.
Le scénario est très pointu et ne perd jamais en intensité. Les dialogues sont à la hauteur du scénario et les dessins de Porcel apportent un plus au récit. Tout y est juste , les couleurs, le style vestimentaire de l' époque, les coiffures et les lieux sont très bons. Ayant vécu dans les lieux cités dans la bd, Toulouse et Colomiers j'ai reconnu des styles architecturaux et j'étais comme happé par ces images qui me parlaient.
Pour finir allez y les yeux fermés vous aimerez peut-être le pâté de chat autant que le foie gras.
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Philippe Pelaez signe à nouveau un scénario bien ficelé. le rythme est haletant et monte en puissance au fur et à mesure de la lecture. Très violent et critique envers notre société, cette BD met en scène un personnage ambivalent Jacques.
Les illustrations de Porcel s'accordent parfaitement avec le scénario. L'esthétique est dure et les couleurs sombres.
Une belle BD!
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Si le point de départ de Dans mon village on mangeait des chats a quelque chose d'un peu comique, on sombre très vite dans une histoire plus noire et ce sentiment d'inquiétude est largement accentué par les vignettes dont le dessin de Francis Porcel apporte un aspect pesant qui n'est pas pour déplaire.

Jacques est un anti-héros calculateur qui n'aurait rien de sympathique sans son amour pour sa soeur, son enfance perturbée (loin de tout excuser pour autant) et surtout son fond qui n'a rien de mauvais. Il y a là une impression d'intimité avec ce jeune garçon. Presque de l'attachement. Et, jusqu'à ce que la fin arrive, cette BD nous laisse avec une délicate et désagréable sensation de prévisibilité. Parce qu'il aura suffi d'une mauvaise rencontre….............
Lien : https://libre-r-et-associes-..
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Sombre à souhait, bien structuré et captivant, @Philippe Pelaez et @Francis Porcel proposent avec Dans mon village, on mangeait des chats un polar orignal dans lequel ils retracent, avec réussite, l'itinéraire, fait de hauts et de bas, d'un jeune garçon devenu un malfrat.


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