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Plonger dans l'univers de l'Épervier est toujours plaisant. Aventure, mystère et amour sont habituellement au rendez-vous. Dans ce neuvième tome, toutefois, Coulez la Méduse!, j'accroche un peu moins qu'à l'habitude. D'abord, on ne voit pas assez le protagoniste Yann de Kermeur. DU moins, pas assez à mon goût. Son histoire est diluée à travers celle d'autres personnages. Il y a la trame d'Agnès de Kermellec, on se doute bien que, éventuellement, elle rejoindra celle de l'Épervier mais en attendant…. Et que dire du roi à Versailles qui, lettre après lettre, reçoit des mauvaises nouvelles. J'avais saisi assez vite que les choses tournaient mal et que des traitres tramaient dans l'ombre. Je veux bien croire que la traversée de l'Atlantique est un moment plus calme pour l'Épervier et que l'alterner avec des scènes d'action en France ajoute des rebondissements (et des palpitations, de l'intérêt). Si c'était le seul but, pourquoi ne pas avoir fait arriver l'Épervier plus tôt en Amérique? Plutôt, j'avais l'impression qu'on l'oubliait par moment. La galerie de personnages est peut-être trop importante?

Au moins, les combats navals sont enlevants, bien que brefs. Tout comme la scène finale l'altercation entre le capitaine Wagner et l'Épervier ainsi que la fuite de ce dernier, inattendues, rebondissantes, dignes du corsaire. Elles ne m'étonnent pas (compte tenu de la psychologie des personnages), je ne les comprends pas complètement non plus. Et cela m'amène à mon dernier point : beaucoup trop de questions demeures en inexpliquée. Pourquoi fallait-il que Wagner voyage-t-il sur la Méduse? Pourquoi s'acharne-t-il sur Kermeur? Pareillement, pourquoi des Français nuisent-ils aux intérêts de la France et trament-ils contre Versailles? D'autres éléments de l'intrigue sont encore trop mystérieux. J'avais l'impression que trop d'éléments m'échappaient et que les filons de l'intrigue partaient dans trop de directions. Bref, ce neuvième tome était peut-être trop ambitieux? Ceci étant dit, ces éléments moins positifs sur lesquels je me suis attardé ne sont pas suffisants pour me détourner des aventures de l'épervier. C'est peut-être que Patrice Pellerin avait mis la barre très haute dans les tomes précédents. Il va sans dire que je lirai le prochain également. Dans cette critique, je n'ai pas mentionné les dessins puisque les paysages sont sensiblement les mêmes que dans les autres tomes et j'ai déjà fait savoir que je les admirais. Il me tarde de voir comment la Nouvelle-France sera dépeinte, transposée sur papier. le lecteur a eu droit à un fort français et quelques autochtones à l'allure guerrière. À suivre.
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Yann de Kermeur a enfin prit la mer en direction du Canada, où sa mission promet d'être difficile et dangereuse. Mais avant d'arriver en Nouvelle France, il faudra d'abord qu'il échappe aux anglais. Ces derniers s'acharnent et cela ne finira pas sans quelques coups de canons!

Si durant ce nouveau tome Yann traverse l'Atlantique, non sans encombres, on ne peut pas dire que le mystère de sa mission se lève. Au contraire il semble de plus en plus épais et il nous tarde d'en savoir plus. hélas! On devra bien attendre le prochain tome pour avoir de plus amples indices!
On découvre un Epervier un peu plus dur que dans le cycle précédent, sous ses dehors de chevalier et sa tendance à faire le joli coeur, on avait presque oublié l'âme du corsaire la dessous. Au final c'est une bonne chose de montrer qu'il a aussi une facette un peu plus sombre.

Toujours de magnifique planches de marine dont on se régale. Mais j'apprécie tout autant lorsque les glaces et le luxe de Versailles scintille.
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Il est vrai comme le disent les Babelionautes amateurs de L'Épervier, qu'il est long d'attendre l'album suivant… Quand en moyenne une série produit un album par an, avec Patrice Pellerin il faut bien deux ans minimum. Faire une série de cette qualité demande un énorme travail de recherche tant historique (c'est le plus facile) que de la documentation maritime (c'est sans doute plus ardu). Bâtir un scénario cohérent n'est pas à la portée du premier venu et s'atteler au dessin de cette qualité demande une patience et une persévérance de bénédictin (essayez donc de dessiner les cordages d'un bateau répétés dans chaque case !)
Mais s'il faut relire le ou les albums précédents pour se remettre dans le bain, l'exercice en soi n'est pas une punition, tant le dessin et le scénario sont complets. Ce neuvième album ne déroge pas à la série pour notre plus grande satisfaction.
Rebondissements, trahisons, et mensonges de la part du Roi pour emmener notre héros vers la Nouvelle-France. Batailles navales et bons sentiments ne font pas bon ménage, et notre Épervier en a déjà beaucoup trop vécu, le combat à tout prix ne l'enchante plus guère.
Pendant ce temps sur terre, se trame une intrigue dont les tenants et les aboutissants ne semblent être connus que du personnage masqué qui tire toutes les ficelles depuis la Cour jusque dans les bas-fonds.

Chers lecteurs ; il faudra être patients car l'auteur s'ingénie à nous faire languir d'une conclusion encore lointaine. Rendez-vous dans deux ans, peut-être moins ?
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Voilà, j'arrive à la fin de la série telle qu'elle est aujourd'hui. Et il me tarde que le prochain tome soit disponible.... Avec un peu de chance ça ne devrait plus tarder.
Parce que clairement, ça fait trois volumes que je lis sans savoir qu'elle est cette fameuse mission.
Il me tarde aussi d'avoir les premières représentation du Canada. J'ai certes eu un avant goût dans le premier tome, mais j'imagine que les prochains tomes se dérouleront presque en totalité outre-atlantique, donc les images seront plus précises.
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La série « L'épervier » a un seul défaut ; ses dates de parution trop espacées. On attend, on attend …on attend, et pour lire le dernier tome, on a parfois du mal à se rappeler de ce qui s'est passé dans le tome, édité 2 ans auparavant…

A part cela, c'est du bonheur. Il suffit de regarder la finesse du dessin, la qualité des couleurs, et on apprécie facilement la comparaison avec certaines autres BDs. Quel bonheur, d'admirer certaines pages sur la méduse qui part en mer.
Dans ce tome, Yann le Kermeur va s'éloigner de sa belle et partir au Canada avec son équipage : la mer va lui apporter son lot de surprise et de combats….
Il a dû laisser sa belle sur la terre ferme : l'éloignement du beau Yann va laisser la jeune fille face à ses prédateurs.
Enfin, une troisième intrigue complète la belle histoire d'amour perturbée… : c'est le complot qui se trame à Versailles, avec ce mystérieux personnage masqué, qui semble avoir une puissance illimitée...c'est plus de l'ordre de l'espionnage que du simple complot !
Pour conclure, c'est un tome dans la lignée de la série, attirant, attrayant, intriguant, plaisant….et pour lequel on espère une suite dans l'année qui suit !
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Yann de Kermeur et son équipage ont réussi à prendre la mer, mais les ennuis ne font que commencer. Une mission dont on ne connaît pas le but (pas même l'épervier), des passagers gênants et navire poursuivi par les anglais… L'ambiance ‘est pas à la fête sur la Méduse ! En France, ça ne vaut guère mieux. Des tractations secrètes veulent la peau de Yann de Kermeur et une main mise sur la politique royale, tandis qu'Agnès de Kermellec se réveille… Mariée au Marquis de Beaucourt.

La première aventure de L'Epervier est parue en 1994. Depuis, le 9ème art s'est élargi, a crée de nouvelles cases, de nouveaux genres. Pendant ces 21 années, Patrice Pellerin a maintenu son cap, ne changeant presque rien. Son trait s'est maîtrisé, ses couleurs sont devenues multiples et son scénario s'est enrichi. C'est toujours valable pour ce neuvième tome (ou troisième tome du second cycle). Si un nouveau tome paraît tous les trois ans, si l'ensemble du récit ne fait « que » 48 pages, on en a pour notre argent. Là où certains « romans graphiques » se traînent sur des centaines de pages, le scénario de Patrice Pellerin est riche en situations rebondissantes ! Comme l'auteur l'évoque souvent, il aime le côté roman-feuilleton. Ses personnages ont une personnalité profonde, ils n'hésitent pas à aller au bout de leurs convictions, quite à se tromper. Si l'Epervier rend justice à sa manière et peut le regretter, ses adversaires ne font pas de cadeaux, ça étrangle, ça tue, ça enterre vivant… Un programme macabre pour des personnages haut-en-couleurs.
Les trois parties de l'histoire (Le voyage en mer-Versailles-Kermellec) permettent de donner une dynamique au récit et d'apprécier les différentes facettes de l'histoire. Pour l'instant, l'intrigue ne fait que frémir, on ressent les premiers impacts. On attendra avec patience la suite.
Que dire sur le graphisme de l'auteur qui n'a pas été dit ? Son travail solitaire, presque celui d'un moine copiste (avec les enluminures), enrichissent nos lectures. Les angles de vues permettent de replacer Versailles à son époque, tout dans les costumes sont à leur place, la moindre feuille à la bonne couleur. C'est çà aussi, la bande dessinée de Pellerin : Une exactitude historique où les spécialistes l'attendent. Chaque case est un moment d'histoire retranscrit ! Bataille navale, moments intimes, scènes publiques, tout est là pour combler les publics.

On devrait souhaiter à Patrice Pellerin et à son personnage « Bon vent et belle mer ». Contre vents et marées, la série paraît tous les trois ans avec son lot de surprises, de graphisme magnifique, etc. On devrait être blasé, mais non, on est subjugué par cet art qu'est la bande dessinée sous la main de Maître Pellerin.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Seconde lecture : 5 janv 2021

L’équipage, commandé par Yann de Kermeur navigue vers le Canada à bord de l’Épervier. Voyage dont le but et la raison restent inconnus Cela ressemblerait à un voyage du Club Med s’ils n’étaient poursuivis par des bateaux anglais.

Embarqué sur la Méduse, Yann de Kermeur a laissé derrière un monde de comploteurs qui cherchent à l’éliminer et aussi Agnès de Kermellec, qui se réveille un matin mariée sans être trop consentante au Marquis de Beaucourt.

Patrice Pellerin maîtrise parfaitement l’univers des corsaires. le dessin est agréable et efficace aidé par un scénario qui ne souffre pas de longueurs inutiles.
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Les nombreux fans de la série « L'Epervier » de Patrice Pellerin doivent être avant tout patient. le dessinateur réaliste est un perfectionniste. S'il semble parfaitement savoir où les aventures de ce corsaire du roi vont le conduire, il y a va lentement. Un album tous les trois ans. le record d'attente n'est pas battu, mais il joue sérieusement avec les nerfs des lecteurs pris dans ce feuilleton palpitant. La récompense dans ce genre d'album, consiste à le relire une seconde fois lentement, pour apprécier tous les détails des cases maritimes où se déroulant à Versailles. Voire à s'extasier devant la perfection anatomique des différents protagonistes. Et là, on en a véritablement pour son argent... Yann de Kermeur, repart en mer. Sur la Méduse, il met le cap sur le Canada. Il doit y convoyer quelques personnalités pour le roi. Dont la ravissante princesse indienne Mari. Mais la traversée n'est pas de tout repos. Entre la chasse des navires anglais, les bagarres à bord et les mauvaises rencontres, le mois de traversée est très agité. Et l'arrivée au Canada encore plus. L'album raconte deux autres histoires en parallèle. Les intrigues à la cour (la partie la plus compliquée) et l'emprisonnement de la belle Agnès de Kermellec par son fourbe de mari. Agnès toujours présent dans l'esprit de Yann. Mais si loin...
Lien : http://litoulalu.blogspot.fr/
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Yann de Kermeur est désormais en mer à destination du Canada, poursuivi par des navires anglais. Les intrigues vont bon train à Paris entre les conspirateurs, sans que l'on sache encore quels sont les enjeux. de son côté Agnès, mariée de force se débat pour échapper aux pouvoirs de son mari.

Le dessin est toujours aussi magnifique et précis, un vrai régal pour ceux qui sont attachés à la véracité de l'histoire.
On reprochera cependant à cet opus un rythme un peu lent de l'intrigue (qui lié au délai de parution fait que l'on oublie un peu l'intrigue entre deux volumes)
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