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4,06

sur 6754 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si ce premier tome était un one shot, on en redemanderait encore. Pennac nous pose avec brio le portrait d'une famille complètement déjantée dans laquelle chacun des membres à quelque chose qui nous parle. Un trait, une caractéristique qui nous fait sourire et qui nous rappelle quelqu'un qu'on connait plutôt bien.
Lien : https://labaronite.com/2018/..
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Drôle et impertinent.
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Au Bonheur des ogres est un livre bien écrit, avec de délicieux personnages. Pastiche amusant de roman policier, surprenant, plein de fantaisie, posant un regard décalé et comique sur notre société d'aujourd'hui, oui, nous disons l'excellence d'Au Bonheur des Ogres.
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Quelle palette de personnages hauts en couleur! Ben (l'auteur?), embauché comme bouc émissaire dans un grand magasin(fallait avoir l'idée) et si doué pour raconter des histoires aux frères et soeurs dont il est responsable, Louna enceinte malgré elle, Clara ne vivant que pour la photo, Thérèse un peu autiste et astrologue, Jérémy expérimentateur, le Petit qui dessine des ogres et Julius le chien puant, aussi la 'tante Julia' un peu cleptomane sauvée de justesse, puis les collègues, Théo animant un atelier pour petits vieux, le vieux gardien joueur d'échecs Stojil, et enfin les inspecteurs Coudrier et Caregga et qui enquêtent sur les explosions meurtrières se succédant au magasin.

Divertissant!
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la gouaille et l'inventivité débridée
polar déjanté (surtout déjanté d'ailleurs)
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Je me souviens il y a une vingtaine d'années de tous ces gens dans le métro, plongés dans les livres de Daniel Pennac aux couvertures de Tardi. A l'époque ça ne m'avait pas trop tenté, mais comme quoi il ne faut jamais dire jamais, alors cet été je me suis lancée. Et j'ai bien fait !
Benjamin Malaussène a une profession bien particulière : il est bouc émissaire dans un grand magasin. Clients mécontents, appareils défectueux, il est payé pour se faire engueuler devant eux et porter le chapeau, jusqu'à ce que compatissants ils retirent leur plainte. Il est également le grand frère d'une drôle de famille, avec une mère absente mais pondeuse, et des frères et soeurs tous plus bizarres les uns que les autres. Bref, tout roule quand même à peu près bien pour lui dans son quartier de Belleville, jusqu'à ce que de mystérieuses explosions trucident les clients du magasin, et qu'il devienne le principal suspect...
En fait, ce qui est bien dans ce livre, c'est le ton, léger et désinvolte. On est toujours surpris, on ne sait jamais où cela va nous mener, ni ce que Pennac va bien pouvoir inventer. Bref, c'est très divertissant, souvent très drôle, et je vais bien me laisser tenter par la suite !


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Ben travaille dans un grand magasin à Paris. Son travail est simple, être le bouc émissaire des clients mécontents. Mais des attentats perpétrés par des personnes âgées font de Ben le suspect principal. Accompagné de sa tribu de frères et soeurs et d'un chien épileptique, il va mener de manière très dilettante son enquête.
Le récit est bien construit et nous présente la famille mais surtout le personnage de Benjamin Malaussène que Daniel Pennac a inventé et donné vie dans les années 80. L'enquête semble partir dans tous les sens et Benjamin quant à lui vit une vie sans pause entre histoires à raconter le soir au bord du lit, un chien paralysé et un chef qui l'accable de tous les maux, ce roman est tout simplement virevoltant.
Un style fluide qui donne au récit une dimension vivante et réelle aux personnages, nombreux qui tournoient autour de ce Benjamin. Attachant, Benjamin semble vivre nonchalamment mais la réalité le rattrape chaque jour et le promène ou plutôt le propulse d'un coin vers un autre à une vitesse vertigineuse.
Un très bon roman qui détonne et ouvre les portes à une saga familiale tonitruante.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Benjamin Malaussène a tout de l'anti-héro!
Il travail dans un magasin comme bouc émissère, se fait crier dessus sans interruption, vit avec ses demis-soeurs et frères et son chien.

Benjain Malaussène est à proximité d'une première explosion ayant lieu dans son magasin.
La deuxième explosion à lieu encore quand il est dans les alentours.
Imaginez la troisième...Exactement...Manque de pot ou préméditation?

Benjamin Malaussène, malgré lui est victime d'une machination.
Vous aimez "Le grand Bland avec une chaussure noire"...Benjamin Malaussène est son fils caché!

Ce roman vous transporte dans un roman policier au grand coeur où le bonheur et la dérision sont au rendez-vous!
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Je ne rajouterai pas une critique supplémentaire mais juste quelques mots pour dire c'est un bonbon savoureux que ce bonheur des ogres.
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Au bonheur des ogres, la fameuse famille Malaussène, une institution dans ma famille, on lit, relit, rerelit, se passe les livres tous cornés de génération en génération.

Avec ce roman, il s'agit de la première intrusion dans cette famille pas comme les autres:

- la mère qui est souvent évoquée sans être très présente, la mère qui tombe amoureuse comme elle tombe d'une chaise, faisant un enfant avec chaque homme traversant sa vie, enfants qu'elle laisse ensuite volontiers à son aîné, ce cher...

- ... Benjamin, bouc émissaire professionnel, payé pour se faire engueuler à la place des autres (j'avoue que je me demande encore aujourd'hui si cette profession n'est que pure invention de l'auteur). le vrai père de la tribu, c'est lui. Benjamin dont nous pourrions toutes, un jour, tomber amoureuse...

- Clara, la soeur préférée de Benjamin, gamine ultra intelligente

- Thérèse, un peu foldingue avec ses prédictions astrologiques et autre lecture des lignes de la main (mon membre préféré de cette famille, même si elle n'est que secondaire)

- le Petit, le petit frère aux lunettes roses, tout mignon et à qui j'aurais envie de faire un gros câlin

- Louna, la soeur infirmière qui ne vit plus à la maison, enceinte de jumeaux et qui un jour veut avorter, un jours les garder

- sans oublier Julius, le chien épileptique...

Et l'histoire me direz-vous? Et bien elle passe un peu au second plan! L'intrigue parle ici de bombes qui explosent un peu partout dans Paris (triste réalité de ces dernières années même si le roman a été écrit dans les années 80).

Non, ce que l'on aime dans cette saga ce sont les personnages. Et l'écriture de Daniel Pennac que personnellement j'adore (et ma mère, ma soeur, ma nièce aussi) mais qui ne fait pas l'unanimité. J'avais prêté cette première trilogie (car ce roman est le premier opus d'une première série de romans composée également par La Fée Carabine et La Petite Marchande de prose) à ma meilleure amie qui n'est pas du tout rentrée dans l'univers.

J'ai lu ce roman plusieurs fois, la dernière fois en ce début d'année 2017. Je prends toujours autant plaisir à le lire, faisant de nouvelles découvertes au fil de mes lectures: on ne cherche pas la même chose dans un roman à 12 ans qu'à 25 ou 37!

Pour moi, c'est un classique!
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