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4,02

sur 1268 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon moment de lecture que ce Journal d'un corps, de Daniel Pennac, qui pour l'instant ne m'a jamais déçu. Autofiction jusqu'à un point, anticipation à partir du moment où l'âge du narrateur dépasse le sien ? Je n'ai rien lu dans la presse de la part de l'auteur sur ce questionnement, qui me permettrait de trancher, mais j'imagine qu'il a puisé dans les plaisirs et les souffrances du sien pour remplir les pages de ce journal. Son récit est aussi une fresque familiale, le portrait d'un amour à la durée si rare aujourd'hui tant il devient objet de consommation à l'obsolescence programmée. L'anatomie de sa décrépitude m'a un peu dérangé dans la mesure où je me suis identifié sans doute aux râleries que peut causer les affres de la vieillerie, et que j'ai ressenti, en lisant, cette sensation de vacuité qui prend possession de moi lorsque je me projette vers ma fin : tout ça pour ça !
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Quelle bonne idée que ce journal! Il faut dire que les romans d'aujourd'hui investissent surtout dans l'analyse psychologique. le corps, eh bien on lui laisse les miettes, vulgaire véhicule du dieu Pensée.
Pennac, lui, décide de redorer le blason du charnel, du viscéral. le corps et ses humeurs, visqueuses celles-ci, encombrantes et odorantes parfois. le corps et ses rouages, mais aussi ses caprices. Jamais ennuyeux, le corps! Car il change, il passe par des métamorphoses, il force l'étonnement, contraint à l'adaptation. On s'en fait un ami (ou un ennemi) de plus en plus longue date, à la fois intransigeant et bienveillant à l'égard de ses petits défauts et de ses défaillances.
C'est une histoire parfaite au fond : des rebondissements en veux-tu en voilà, de l'amour, des amitiés, de la souffrance, du suspense aussi (même si on en connaît déjà la fin, l'important n'étant pas le quoi mais le comment, n'est-ce pas ?).
Et puis vous la connaissez cette sensation si agréable de se reconnaître dans un personnage! Que celui qui n'a pas songé : « Mais oui, c'est vrai, moi aussi j'ai connu ça! » lève le doigt! Car il les accumule les impressions, les sensations, les petites manies intimes communes à tout un chacun, bien placées, égrenées au fil du journal.
Femmes, on savourera certains passages où le corps masculin s'exprime dans toute sa virilité, avec le sourire de celle qui aimerait y être, juste une fois, pour voir. Mais au final il s'agit du journal d'UN corps; pas MON corps, bien un corps qui s'indifférencie au fil des pages, trouve un écho en chacun de nous.
Comme la notion du temps y est bien rendue! Un temps subjectif, ralenti par de multiples découvertes dans l'enfance, entrecoupé de silences qui précipitent les mois les uns derrière les autres à l'âge adulte. Et comme ça se lit! A vous mettre dans l'angoisse du temps qui passe si vite, lui aussi! Quelle étrange prise de conscience, lorsque vous refermez le livre ouvert il y a quelques jours seulement, qu'une vie s'est écoulée!
J'ai lu ce bouquin avec le sentiment d'avoir porté plus d'attention à mon corps tout à coup, de lui avoir laissé le moyen de s'exprimer, d'être là, pleinement. Expérience plutôt sympathique, qui nous réconcilie avec nous-mêmes.
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Tel le Bernard l'Hermite qui investit une coquille, un esprit s'installe dans un corps. le choix n'est pas facile, la maturation est longue. Cela prend neuf mois. S'il s'y sent à l'aise, cela peut durer quelques décennies, au mieux. Après il retourne d'où il est venu. Certains disent qu'il change de coquille. Ils appellent ça la réincarnation. Ils y croient dur comme fer.

D'autres ont tellement peur de l'inconnu qu'ils adoptent une religion. Laquelle leur fait croire à la vie éternelle. Un ailleurs qu'elle appelle royaume des cieux, où quelque chose comme ça, auprès du grand ordonnateur des choses de ce monde. Plénitude, amour infini, la religion a tout prévu pour séduire et rassurer.

Le Je du Journal d'un corps ne se laisse pas leurrer par tout ça. Il est athée. Il ne s'encombre pas des diktats d'un grand Livre. Il occupe le corps que son esprit a choisi sans se poser la question du pourquoi du comment. Il observe ce corps dans son évolution. Tout simplement. En sachant qu'un jour il devra le quitter ce corps, comme d'autres qu'il a aimés l'ont fait avant lui : son père dont le propre corps avait été malmené par la méchanceté de ses semblables, ou encore Violette qui l'a comblé de la tendresse dont sa mère avait été avare. D'autres encore qui ne sont pas partis dans l'ordre convenu, avant leurs géniteurs. C'est plus difficile à admettre.

Une fois, par inadvertance, il a vu d'où lui est venu ce corps dans lequel il s'est installé. Il a vu sa mère nue. Il a refermé la porte aussitôt et s'est réfugié dans sa chambre. Sa mère est venue le voir. Elle lui a caressé la tête et lui a dit une parole gentille. Pour une fois. Peut-être voulait-elle se faire pardonner de l'avoir mis au monde. Car mettre au monde, c'est aussi condamner à mort. C'est condamner à voir sa coquille grandir, s'user, dépérir au fil des jours, des mois, des années. Pour au final rendre l'esprit au vagabondage, lui intimer de quitter cette enveloppe charnelle, au début souple et confortable, devenue très vite ankylosée et incommodante.

Le corps n'est qu'une émanation visible. La bien-nommée incarnation. C'est par son truchement qu'un esprit se manifeste à ses semblables. C'est comme ça qu'il finit par s'attacher aux autres et à le manifester. Ce confort de l'esprit dans sa coquille au milieu de ses proches qu'on appelle amour. Avec la lourde contre partie de ressentir de la peine lorsque l'un d'eux reprend sa liberté.

Le Journal d'un corps n'est pas un journal intime. C'est un compte rendu d'observation. Document que le Je adresse à sa fille lorsqu'il se rend compte qu'il n'aura plus la force de tenir son crayon et poursuivre la retranscription de cet hébergement temporaire d'un esprit dans un corps.

A dresser le Journal d'un corps, il faut s'attendre à endurer son lot d'excrétions, de maux et d'avilissement dont on sait à quel point cette enveloppe périssable est sujette. Mais ce bail à durée déterminée qu'on appelle la vie, étant ce qu'il est, le Je ne s'en offusque ni ne le déplore. Il se félicite de le vivre en bonne compagnie : Mona sa femme qu'il l'a comblé de bonheur, sa descendance qui entretiendra son souvenir.

Bel exercice conduit par Daniel Pennac qui nous réjouit d'une narration dans laquelle chacun pourra se reconnaître à tous les stades de la vie. C'est bien sûr de plus en plus inconfortable lorsqu'on avance dans les chapitres, mais c'est la vie. Ce n'est pas triste. Plus souvent attendrissant. Reconnaissons-lui ce supplément d'âme qui lui a donné l'inspiration d'abandonner quelques fameux écrits comme celui-là à la postérité. A d'autres locataires d'un corps qui s'en réjouiront à leur tour.
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Ah le corps dans cette société ! La bonne santé et le paraître y sont surreprésentés mais c'est une toute autre affaire avec ce qui sort de ce corps. Aspect et odeur dégoûtent sauf peut-être dans le milieu médical.

Daniel Pennac fait donc preuve d'originalité en nous intéressant aux servitudes organiques et pas seulement à la beauté des corps idéalisés.

Des descriptions cliniques que l'auteur a tout de même agrémenté, avec une plume alerte, d'une histoire familiale compliquée pour compléter son idée.

Si bien qu'il ne s'agit pas exclusivement de l'histoire d'un corps mais bien de l'autobiographie d'un homme avec les rencontres déterminantes de sa vie. La lecture de ce journal d'un corps de plus de 400 pages ne m'a pas paru si différente que celle d'un journal intime.
Exceptées l'entame, quand l'adolescent découvre son corps, et la fin, avec le vieillard qui voit ses forces diminuer, j'ai trouvé que ce journal présentait un ventre mou, une faiblesse, une courbe de croissance trop conforme à la normale.
Malgré des fulgurances qui donnent de l'allant à son histoire, l'auteur m'a semblé se retenir parfois, comme avec la peur de choquer comme si l'esprit retenait les pulsions que le corps, lui ne refuserait pas. Pour employer une image culinaire (peut-être grossière tout en étant dans l'esprit du livre), je dirais qu'il n'a pas démoulé le cake en entier.

Pennac n'est peut-être pas allé au bout de son idée géniale mais je n'ai pas regretté la lecture de son journal.
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Tout commence par une trahison, la pire de toutes, celle que l'on s'inflige à soi-même. La narrateur a douze ans, quand ses camarades scouts le ligotent à un arbre et l'abandonnent au milieu de la forêt. Assailli de terreurs enfantines, son corps le trahit. Il hurle. Il chiale. Il se chie dessus. Retrouvé par ses moniteurs, baignant dans ses excréments, le petit garçon prend alors une décision : il n'aura plus jamais peur. Plus jamais peur des autres, de sa mère, des miroirs, mais surtout de son propre corps - ce corps malingre, osseux, presque fantomatique qu'il a toujours perçu comme une entité hostile et étrangère.

Pour apprivoiser ce corps et pour le comprendre, il décide de tenir un journal, pas un journal intime comme en tiennent tant d'enfants de son âge, mais un carnet où il parlera exclusivement de ses expériences corporelles, y compris les plus intimes, les plus dérangeantes : maladies infantiles, éjaculations matinales, premiers poils de barbe, premiers émois sensuels… Année après année, de 13 à 87 ans, il tiendra fidèlement sa résolution, contemplant avec amour, distance et ironie les milles drames et merveilles de son vieux compagnon de voyage. Témoignage fascinant qui durera jusqu'à sa mort où il confiera ses carnets à sa fille Lison qui en sera fort stupéfaite. Pensez-vous : ce n'est pas tous les jours que l'on reçoit le corps de son père en héritage !

Daniel Pennac est un auteur pour qui j'ai beaucoup d'affection : il fait partie des romanciers qui m'ont fait découvrir les délices de la lecture à la préadolescence. Si je le relis moins souvent aujourd'hui qu'alors, je ne me plonge pas moins dans chacun de ses nouveaux romans avec le plaisir que l'on aurait à retrouver un cher et vieil ami. Pourtant, avec un parti-pris aussi troublant que celui de "Journal d'un corps", le lecteur méfiant aurait pu s'attendre au pire, à un compte-rendu scabreux et complaisant de pustules, diarrhées, vomissures et autres joyeusetés, de quoi réveiller l'hypocondriaque hystérique qui sommeille en chacun de nous.

Mais point de tout cela ! Bien au contraire, c'est avec finesse, fraîcheur et humour que Daniel Pennac tente de nous réconcilier avec ce grand inconnu qu'est notre propre corps. C'est qu'on le décrie tellement ce corps avec ses cent maux divers - angines, rhumatisme, acné, myopie - que l'on finirait presque par oublier toutes les jouissances qu'il nous procure et que c'est par lui aussi que nous goûtons, aimons, désirons… "Journal d'un corps" est un roman bien entendu, un roman d'amour, d'amitié et d'apprentissage, mais c'est aussi une philosophie de vie toute simple dispensée sans prétention. Peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais un livre chaleureux et humaniste qui vous poussera à porter un nouveau regard sur vous-même (et accessoirement à tenter quelques expériences bizarres, comme se tapoter obsessionnellement l'arrière des oreilles pour voir si cela fait bien un bruit de tambour, mais ne vous inquiétez pas, c'est une réaction tout à fait normale. Si,si, c'est Pennac qui le dit !)
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Quand son père octogénaire meurt, Lison hérite du journal qu'il a tenu depuis ses douze ans.

Il ne s'agit pas d'un carnet intime au sens classique du terme, dans lequel seraient décrits des sentiments, des pensées et leur contexte. L'auteur du journal relate les rapports qu'il entretient avec son propre corps.
A travers l'examen de ce corps et de son évolution, il raconte sa vie.
Les nombreux sujets sont abordés avec finesse et beaucoup d'humour, malgré leur sérieux et leur aspect parfois tragique - amitié, sexualité, maladie, deuil, agonie et mort.

J'ai bien retrouvé les qualités habituelles de Daniel Pennac, mais j'ai trouvé quelques longueurs.

Du même auteur, j'avais préféré - adoré même - la série des Malaussène (Au bonheur des ogres, La fée carabine, La petite marchande de prose...), également riche en humour, mais aussi en suspense grâce à des intrigues originales.
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Dimanche 19 août 2012 - 00:30

Deuxième nuit la plus chaude de Belgique, le thermomètre n'est pas descendu en dessous des 24 degrés... 31 degrés dans la chambre! Je suis en sueur, goût de sel sur mes lèvres, plus une goutte d'eau dans mon corps, plus une larme pour accompagner la dernière ligne de ce journal. Image forte comme point final, celle d'un corps momifié dans une boite comme dernier cadeau d'un père à sa fille. Plutôt morbide quand on y pense. Et de me souvenir dans la foulée de son faux frère antagoniste évoqué par le narrateur lui-même: "Pour exprimer la douceur sous toutes ses formes, psychologique, sentimentale, tactile, alimentaire, sonore, les italiens disent morbido".

Car, c'est bien de cela qu'il s'agit. de douceur... En léguant ses cahiers à sa fille, il lui offre un cadeau inestimable, lui qui n'était pas vraiment un père "physique", prodigue en câlins, il lui confie son jardin secret. Il ne s'agit pas d'un journal intime traditionnel mais du journal de son corps, "notre compagnon de route, notre machine à être".

Image forte pour en finir, image choc pour débuter: celle d'un gamin attaché à un arbre se pissant et se chiant dessus de panique. Ce traumatisme est le point de départ de ce journal. Fantôme d'un père mourant, déception d'une mère rigide, le narrateur décide de dompter son corps, de surmonter ses peurs, de se réapproprier une existence physique auquel il pense ne pas avoir droit.

"Si je décris exactement tout ce que je ressens, mon journal sera un ambassadeur entre mon esprit et mon corps. Il sera le traducteur de mes sensations."

C'est ce qu'il fera de ses douze à quatre-vingt-sept ans, couvrant les années 1936 à 2010. En décrivant les manifestations de son corps, c'est finalement de son être qu'il nous parle. de ses difficultés d'exister, enfant, à celle d'exprimer (ailleurs que dans ce journal) ses sentiments, adulte. Et, inévitablement, ces pages font écho à ce que chacun de nous expérimente, depuis son premier cri jusqu'à son dernier souffle. Je vous mentirais en vous disant que cette lecture était facile! Non, certains passages m'ont parfois choquée (foutue éducation judéo-chrétienne), d'autres m'ont renvoyée à mes propres angoisses pas toujours très agréables (celles de la vieillesse, la maladie, la mort), à mes propres expériences de vie...

Mais, à y bien réfléchir, chacun de nous devrait tenir ce type de journal! de un, comme le dit le narrateur lui-même, pour éviter de nous plaindre à nos proches. de deux, car, tous, ne sommes que les habitants provisoires d'une coquille - notre enveloppe charnelle - qui notre vie durant nous reste étrangère et que nous passons notre temps à tenter d'accepter telle qu'elle est et devient!

Un dernier mot concernant le style de l'auteur: remarquable! Par moments, surtout dans les quatre premières parties, de 12 à 19 ans, j'ai retrouvé les saveurs d'un Pagnol, d'un Bazin voire de Labro avec le Petit garçon. Si la période de l'éveil sexuel fut quelque peu plus hard pour moi, les suivantes, ma tranche d'âge ainsi que celles de mes ainés, parents et grands-parents m'ont tour à tour amusée et émue aux larmes. J'ai également apprécié les Notes à Lison où le narrateur, a posteriori, amenait un éclairage complémentaire sur ses écrits.

Maintenant, pour conclure, là où le narrateur aimerait lire "le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin de mystère? (...) En ceci par exemple qu'un homme ignore ce que ressent une femme quant aux volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe", je dois avouer qu'en ce qui me concerne, ce ne sont pas ces questions qui m'ont de prime abord intéressée. Non, derrière la machine, c'est l'être qui m'a davantage scotchée!
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Une très belle idée !
Daniel Pennac nous livre le point de vue du corps, tout au long de la vie , de l'enfance jusqu'à la mort.
le corps dans toutes ses fonctions.
Le livre est à la fois drôle, grave émouvant.La forme est attayante car les notations journalières sont assez brèves et très variées. Bien qu'il s'agisse d'un corps d'homme, tout corps peut se sentir concerné!
un livre à avoir chez soi, à portée de main pour pouvoir le feuilleter souvent.
Un livre qui est arrivé à point nommé pour m'aider à comprendre le soin et le respect qu'on doit à ce corps qui est notre support indispensable!
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Trois années d'attente car je trouvais ce sujet peu ragoûtant , la pisse le sperme le sang la crotte les crachats, beurk ; les larmes à peine autorisées...
Pourtant, ce long trajet de vie corporelle de l'adolescence à la mort est un récit-cadeau d'une folle générosité. Sincérité et humour apaiseraient peurs et dégoûts ? Une pensée pour Violette, elle m'a fait forte impression, une pareille nounou, un personnage aussi "nature" et rassurant, seul Pennac pouvait l'inventer.
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A la mort de son père, Lison reçoit son journal intime.
Mais ce journal se distingue des autres, puisque le narrateur a consigné ici tout ce qui est arrivé à son corps de ses 13 ans jusqu'à sa mort, à 87 ans.

Evidemment dit comme ça, difficile d'imaginer que ce roman se dévore en moins de deux et qu'il nous fait passer du rire aux larmes. C'est pourtant ce que réussit à faire Daniel PENNAC.

Ce corps, il raconte une vie, il parle de la découverte de l'adolescence, des inquiétudes de l'âge adulte, des douleurs de la vieillesse...
J'ai franchement tourné les pages avec une certaine avidité car l'auteur a le don pour exprimer les sensations d'un corps en laissant de côté les sentiments.

Mais en terminant ce roman, une question reste à mon esprit en surchauffe : est-ce qu'une fille a envie de lire le journal du corps de son père après sa mort ? Personnellement, ma réponse est très clairement non !!!

Néanmoins, une idée très originale + une plume affûtée + la bonne dose d'humour = un roman à lire absolument !
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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