La loi du rêveur

Voici ma première critique... qui n'en n'est pas réellement une. C'est plus une mise en garde pour les futurs lecteurs.
Inconditionnelle de Daniel Pennac, je me suis bien évidemment jetée sur le p'tit dernier. Après avoir écouté l'auteur sur France Inter et à la grande librairie. Grave erreur...
Si vous souhaitez lire ce livre et en profiter pleinement, un petit conseil : surtout, n'écoutez, ne regardez rien avant, sous peine de perdre l'effet de surprise.
En réalité, ma note n'est pas sur le livre. Elle concerne Monsieur Pennac qui parle trop, beaucoup trop. Et qui n'a rien d'autre à raconter que ce qui est déjà écrit dans son ouvrage pour en faire la promotion.
Si l'on n'a rien vu, rien entendu, le livre fonctionne sûrement très bien. Sinon, c'est foutu...
Un rendez-vous manqué pour moi, donc. de la frustration et de l'agacement...

Pas emballée par le dernier Pennac qui, sous la férule de Fellini son idole, nous propose une variation cocasse sur les liens entre le rêve et l'écriture, solidement cultivés par l'imaginaire sur la solide base du réel.

J'ai malheureusement trouvé un peu surfaite et satisfaite la malice qui sous-tend cette déambulation fantaisiste dans la fiction et l'onirisme. D'autres s‘y délecteront, j'en suis sûre.

Ne jamais croire sur parole un écrivain !

« La loi du rêveur » est mon premier roman de Daniel Pennac. Lecture audio lors d'une ballade dans la nature, le roman nous ballade tout autant sous couvert d'une exploration des rêves.

Bien que le chemin soit bref, il est assez peu démarqué. de sorte que l'on se perd rapidement et l'auteur prend plaisir à nous perdre, à nous balloter d'un côté et de l'autre.

Au milieu des pérégrinations oniriques se greffent un amour déclaré à Fellini qui, quand on ne connaît pas le sujet, nous débarque sur le bord du chemin voire hors de celui-ci.

Une première expérience peu convaincante avec cet auteur. Je me doute que ce roman ne résume pas son oeuvre, heureusement. Ça n'empêche que je suis découragé à l'idée d'une éventuelle nouvelle tentative.

C'est l'histoire d'un rêve, puis d'un rêve dans le rêve, puis d'un rêve dans le rêve dans le rêve.

C'est sympa, c'est rapide à lire (1h30).

Ça aurait pu déboucher sur quelque chose. Ça ne débouche sur rien ou pas grand-chose.

Ça aurait pu.

Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre, bien que Daniel Pennac soit un auteur que j'affectionne beaucoup par ailleurs.