Daniel Pennac, pour moi, c'est la saga Malaussène. Une saga qui m'a accompagnée adolescente, que j'ai adoré lire et relire (surtout les trois premiers tomes !). Que d'heures de plaisir à suivre les pérégrinations incroyables de cette famille joyeusement chaotique ! Puis, les années passent, je lis d'autres choses, je découvre de nouveaux auteurs… et un jour, en flânant en librairie, je tombe nez à nez avec lui.
Daniel Pennac. Enfin pas lui, non, mais son dernier roman :
La loi du rêveur.
Cette lecture a eu le goût de mon adolescence. On retrouve ce qui fait le charme et le talent de
Daniel Pennac : la finesse de l'écriture, sans fioriture, d'une simplicité incroyable, et pourtant si touchante, si enveloppante. Et puis, il y a cette part d'onirisme, ce monde dans lequel tout est possible.
Daniel Pennac nous raconte sa vie, comme il l'a toujours vécue, comme un rêveur.
Dans
La loi du rêveur,
Pennac nous dévoile le film de sa vie, et chaque chapitre introduit par une citation de
Fellini, la plupart issues de son oeuvre le livre de mes rêves. Ainsi, la vie de
Pennac nous sera contée de façon fellinienne ! Qu'à cela ne tienne ! Ce n'en sera plus que délicieux ! À moins que tout ceci ne soit qu'un rêve ...
Un voyage au pays de l'onirisme, sauce
Pennac, le temps de quelques pages, ça ne se refuse pas !
« Ma femme m'a vu mort au pied du lit conjugal.
De mon côté je revivais ma vie. Il paraît que c'est fréquent. Mais elle ne se déroulait pas exactement comme je l'avais vécue. »