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4,02

sur 344 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La saga Malaussène s'achève, toutes les meilleures choses ont une fin.
La première chose sur ce roman est qu'il me parait difficile d'apprécier pleinement la multitude des rebondissements sans avoir lu juste avant, ou sans avoir bien en mémoire le cas Malaussène, tome 1 : Ils m'ont menti. Ce dernier opus en est en effet la suite directe et immédiate.
Toutes ces intrigues laissées en suspens à la fin tome 1 qui semblaient n'avoir aucun lien entre elles vont enfin se rejoindre pour une explosion de coup de théâtre jusqu'à la dernière page.
Le seul bémol, si l'on doit en trouver un, est le style de ce dernier opus, moins riche en bons mots que les premiers opus de la saga.



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Fan absolue des aventures de la famille Malaussène, il m'était absolument obligatoire de me replonger dans cet univers déjanté dont je me réjouissais de retrouver tous les héros, tous plus farfelus et attachants les uns que les autres . Las !! C'était sans compter le passage des ans sur ma mémoire amoindrie ! Si j'ai bien évidemment toujours autant apprécié la plume désopilante et néanmoins réflexive ( on rit certes mais il y a des questions sociologiques de fond qu'il ne faut pas évacuer) de Mr Pennac, j'avoue avoir été complètement perdue face à la complexité des relations familiale et au nombre de personnages concernés. Un conseil donc avant de se lancer dans ces deux derniers tomes de la saga : relisez, avec bonheur, les premiers !!
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Adieu. Monsieur le Professeur, on ne vous oubliera jamais….
Ça non, alors ! Car à travers la tribu Malaussène qui nous a amusés, fascinés, éberlués, transportés, depuis quoi ?, une quarantaine d'années peut-être avec des escales plus ou moins longues, vous avez su attendrir les lecteurs avec cette famille foutraque mais aimante et solidaire, vous avez su aussi vous adapter aux changements sociétaux en recomposant sans cesse cette famille, ou en introduisant par exemple les nouvelles technologies, mais surtout vous nous avez parlé de nous, de notre monde, de la violence sournoise qu'elle peut contenir comme ce vieux Pépère capable de galvaniser ses jeunes troupes grâce au langage, ou comme tous ces politicards prêts à tout pour s'offrir fric et gloire. Et j'en oublie volontairement pour laisser aux futurs lecteurs de votre grande famille, la joie de découvrir toutes ses tribulations et combats.
Quant à la fin de cette saga, elle est comment dire ? Explosive ! Oui, car elle finit sur des révélations inouïes et laissent la porte ouverte à l'interprétation. Bien malin, le professeur !


« Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.
Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable. »
Benjamin Malaussène
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Voilà quelques années et épisodes que j'avais arrêté de suivre la tribu Malaussène. Au début, quelques détails violents m'ont surprise, presque déçue, mais j'ai vite retrouvé la magie Malaussène/Pennac et les délicieux personnages comme C'est Un Ange, Benjamin, Julius (3° du nom !). Une écriture toujours inimitable et que je continue de chérir. Et dire que je n'avais même pas compris le titre... C'était une évidence, pourtant !
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Les Malaussène sont pour moi une famille et un groupe d'amis littéraires, qui ont souvent comblé un vide réel. Je m'y replonge tous les cinq ou dix ans, avec toujours autant de plaisir pour ces dialogues justes, drôles, colorés, sincères et riches d'une langue si nécessaire aujourd'hui. le dernier tome vient de paraître… Pincement au coeur…
« Terminus Malaussène » signe donc l'aboutissement de 40 ans d'aventures d'une famille atypique, si attachante qu'on voudrait en partager les joies, les peines et les épisodes rocambolesques. Mais le terme « famille » n'est en réalité pas tout à fait juste ici : les Malaussène représentent une tribu à laquelle appartiennent les amis d'enfance, les voisins, les commerçants du quartier, des membres des forces de l'ordre (!), les collègues de travail…
Ce dernier tome dégage une atmosphère légèrement différente : les années ont passé, les enfants sont devenus des adultes, les adultes eux-mêmes ont mûri. Daniel Pennac distille tout en douceur et toujours avec humour les mots de la fin d'une époque. On pourrait penser que Benjamin va enfin accéder au repos, à une existence plus posée…. Mais heureusement (pour nous !), ce n'est pas le cas. Car quand on s'appelle « Malaussène », on est lié à vie aux problèmes, aux gros problèmes même et c'est ici qu'on comprend que c'est génétique, en quelque sorte !
Pépère entre en scène pour une conclusion en feu d'artifice, le roman noir et les dialogues à la Audiard s'invitent pour continuer à nous transporter dans le tourbillon que cette tribu ne peut s'empêcher de créer.
Au fil des pages, on apprend ce qu'est devenu tel ou tel personnage, ravi d'avoir des nouvelles d'un univers si partie prenante dans nos vies de lecteurs.
On s'aperçoit également qu'à l'image de tout être humain, Benjamin se questionne sur les années qui filent, les enfants qui grandissent et qui deviennent indépendants.
Plus la lecture avance, plus le coeur se serre de savoir qu'on s'achemine vers la fin d'une saga qui nous a accompagnés pendant tant d'années. Paradoxe de vouloir connaître l'épilogue d'une si grande aventure tout en souhaitant ralentir le rythme pour en profiter encore un peu…
En refermant le livre, on mesure qu'on quitte tout un monde dans lequel on avait trouvé une petite place et qui fait partie de nous.
Et si on s'autorisait à espérer que tout n'est pas terminé, finalement ?
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Comme d'habitude un régal ! Des personnages que j ai été trop contente de retrouver. Une écriture incisive et palpitante. Une histoire remplie d histoires. A la fois loufoques et réalistes.
Une histoire qui a une fin. Ils vont me manquer les Malaussène !
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Triste!!!…
je suis triste parce que je vais quitter la tribu Malaussène. En effet, je viens de terminer le tome 8 de la saga (qui est aussi le tome 2 de la mini-série « Le Cas Malaussène »)

Dans ce second opus de la mini-série « Le cas Malaussène », nous continuons de suivre les conséquences du rapt de Lapieta (homme d'affaires). Rappelons-nous : Rapt organisé par le fils lui-même et trois membres de la tribu Malaussène.
Mais les jeunes se font doubler par une bande de pro qui en profite pour leur voler Monsieur Lapieta ET le fils.

Dans cette partie, un certain Pépère, grand patron du banditisme, va tout mettre en oeuvre pour récupérer de Lapieta une liste de personnalités politiques, artistiques, etc…afin de les faire chanter.
Rien ne va se passer comme prévu…

Même si ça n'est pas le meilleur de la série, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre, au point de ralentir la lecture car je savais que c'était le dernier.
On vit dans la tribu durant tout le livre, avec des rappels sur les anciennes aventures (il y a quand même 38 ans entre le premier opus et le dernier).
L'intrigue est simple (retrouver Lapieta) mais chez les Malaussène, rien n'est jamais simple. Les rebondissements se succèdent jusqu'à la fin qui m'a laissé pantois.

Pourriez pas faire une p'tite suite Monsieur Pennac, si-you-plaît ?

En tout cas, laissez vous emporter par cette saga pleine de gouaille, d'amour et d'amitié. Lâchez prise et régalez vous !!!
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Suite ou fin?

J'ai attaqué ce second tome du Cas Malaussène en étant persuadée qu'il s'agissait du dernier tome de la saga or maintenant j'ai de gros doutes. Il me semblait avoir entendu ou lu cette information quelque part mais, je ne sais plus où. Mes doutes viennent essentiellement du fait que le titre est le prénom d'un nouveau bébé  qui vient encore agrandir la famille Malaussène et que la fin laisse planer le suspens sur ce qu'il se passe. En revanche, on a l'impression de dire au-revoir aux personnages principaux, on découvre qu'ils ont tous grandis, qu'ils sont des adultes avec des professions bien différentes et qui les éloignent les uns des autres.

Le premier chapitre commence là où se termine le dernier chapitre du tome précédent. L'enquête sur l'affaire LAPIETÀ reprend donc son cours, on en apprend plus sur ce qu'il s'est passé ce soir-là. Tous les personnages de la saga sont présents ou mentionnés (s'ils sont morts dans les précédents romans) et il y en a même un "nouveau", il s'agit de Pépère. L'intrigue de ce tome est tournée essentiellement sur lui, on va découvrir qui il est et cette révélation ne manque pas de surprise.
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Le titre le dit explicitement, c'est le dernier de la série des Malaussène. Mais tout est possible avec cette tribu-là. Si l'on admet que la fin est réellement la fin, ce huitième opus en revient évidemment à la mère, solide mais toujours indulgente envers tous ses enfants aux noms divers et de pères différents, le tableau généalogique permet de s'y retrouver. La vraie constance de noms chez ces huit volets est Julius, le chien. Enfin, plutôt le nom de Julius pour le plus récent comme pour les précédents. Un enlèvement plus ou moins arrangé par les otages eux-mêmes devient une histoire de substitution mafieuse qui part en sucette entre le quartier de Belleville, celui de Pennac, et La Défense. Un dénommé Pépère, le vieux chef très respecté et craint de l'opération montée avec la nouvelle génération, manipulateur ou manipulé, ou volontairement manipulé pour mieux manipuler, et qui préfère les arguments tranchants lorsque certains contrarient ses calculs. Littéralement.
Lien : https://franqueuil.com/2023/..
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Les Malaussène, c'est comme les meilleurs amis, tu ne les lis pas pendant quelques temps et dès que tu les revois, la lecture reprend comme si nous nous étions jamais quittés.
Pas besoin de résumé ; en effet, l'histoire d'un kidnapping qui dégénère est le prétexte à retrouver chaque membre de la tribu, leur côté décalé, leurs failles, leurs forces, leur solidarité, leur amour familial et amical et leur grain de folie.
Quel plaisir de retrouver l'écriture, le ton ironique, l'humour, les personnages et surtout l'humanité de Daniel Pennac.
Il parait que c'est le dernier ? On verra, gardons espoir.
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