Nature Morte (En plein coeur)

« Nature morte ».
Nature : oui, on y est, dans un charmant village québecois au milieu des arbres et des cervidés. Une nature engourdie, parce que c'est l'automne, parce que les habitants sont plutôt paisibles, malgré quelques vieilles rancoeurs - comme partout quand on se connaît depuis des générations.
Morte : oui, la voilà, Jane, allongée dans les feuilles, cette dame âgée qui était très vivante avant trépas et appréciée presque à l'unanimité, avant de recevoir une flèche en plein coeur.
Nature morte : reférence au hobby de la défunte, institutrice à la retraite, et peintre à ses heures perdues.

Jusqu'ici tout va bien, il n'y a pas tromperie sur la marchandise - enfin tout ce baratin ne sert à rien quand on sait que le titre en VO était 'Still Life' (= 'la vie continue' ?), mais il faut bien commencer...

Voilà un roman policier à énigme, dans la plus pure tradition des Agatha Christie où l'on suppute indéfiniment sur les potentiels coupables. Ambiance so british, qui rappelle également la lenteur de certains romans (policiers ou autres) nordiques, avec la bonne dose de fausses pistes pour entretenir le suspense.
Pas de bol, ce n'est pas ce que je préfère dans un polar - trop d'atmooosphèèère, et (presque) que de l'atmooosphèèère... et je fais la gu3ule. J'aime bien apprendre, dans un cadre socio-historique dépaysant, rire, être émue, angoissée, trouver des personnages un peu complexes, cogiter avec eux, et pas seulement sur l'enquête - on a juste droit ici à une fliquette idiote vite prise en grippe par ses chefs, une vraie caricature, j'en aurais pleuré de pitié.

Quelques jolies réflexions malgré tout, une poignée de personnages attachants, des paysages qui peuvent faire rêver si on aime la forêt en automne.
Pas mal d'ennui pour ma part quand même, et la fin ne rachète rien, au contraire : des indices et un mobile tirés par les cheveux et un coupable qui est, j'ai déjà vu ça quelque(S) part(S)... un de ceux auxquels on s'attendait le moins...

Merci Cécile/Latina pour cette lecture commune. Ton enthousiasme m'a fait accélérer le rythme, il me tardait de pénétrer chez Jane, et tu m'y as devancée, curieuse ! 😉

• Déjà douze enquêtes de l'inspecteur-chef Armand Gamache sont parues à ce jour. Adieu l'ami ! T'es plutôt sympa mais mollasson, je ne referai pas de bout de chemin avec toi...

Policier agréable à lire avec une pointe d'humour. Un peu long à démarrer mais ensuite on suit avec plaisir l'enquête de l'inspecteur Gamache, atypique et humain, accompagné de son équipe dans un village un peu trop idyllique.

Alors qu'elle est tout près de voir sa première toile exposée dans une galerie d'art, Jane Neal, 76 ans, est retrouvée morte dans le petit bois proche de chez elle, à Three Pines.

L'inspecteur-chef Armand Gamache est dépêché de Montréal avec son équipe de la Sûreté du Québec, pour résoudre ce qui ressemble autant à un accident de chasse qu'à un meurtre.

Premier volet d'une série, ce livre présente Gamache et ses coéquipiers, ainsi que les habitants de Three Pines où, d'après ce que j'ai compris, il est presque aussi risqué de vivre que dans le patelin de Miss Marple ou dans le voisinnage de l'inspecteur Barnaby…

Je me suis laissée porter tranquillement par une intrigue surtout basée sur les relations qu'entretiennent les habitant de Three Pines ainsi que celles des policiers au sein de l'équipe d'enquête.

Il y a quelques retournements, quelques têtes à claques, mais l'objectif reste bien de trouver tout ce petit monde bien sympathique malgré tout et de souhaiter les retrouver rapidement, ce que je ne manquerai pas de faire.

Merci à Sallyrose et à la LC Polar de février pour la découverte !

Three Pines est un petit village québécois calme et convivial ou les habitants se préparent à fêter Thanksgiving mais, une dame âgée : Jane Neal vient d'être découverte morte dans la forêt !
Elle faisait partie d'un petit groupe sympathique qui se réunissait au "bistro" d'Olivier pour discuter, déguster des friandises et partager leurs centres d'intérêt artistiques, littéraires et festifs !
Il y a le couple Clara et Peter Morrow qui sont artistes peintres et fauchés, Myrna la libraire qui a été de nombreuses années psychologue , Ruth Zardo une célébre poètesse, Ben Hardley qui vient d'hériter de sa mère une belle demeure sans oublier.... la nièce de Jane qui ne fait pas partie du clan mais qui convoite la maison de sa tante !
L'inspecteur Armand Gamache et Jean-Guy Beauvoir de la Sureté de Montréal viennent examiner les causes de ce décès ..S'agit-il d'un acte malveillant ou d'un accident causé par un des nombreux chasseurs qui viennent à Three Pines ? d'une vengeance ? en effet Jane a sermonné 3 ados masqués qui jetaient du fumier sur la façade du " bistro" d'Olivier et Gabri ?
Gamache a réuni les villageois pour exposer clairement son intention de venir les interroger successivement pour découvrir leurs secrets , leurs emplois du temps, leurs motivations et leurs alibis ! Gamache est un policier méthodique qui aide volontiers ses collègues et qui pense que dans sa profession : il faut beaucoup observer , écouter pour détecter les subtilités de l'âme humaine !
Il vient d'avoir la confirmation que c'est une flèche qui a tué cette vieille institutrice aimée de tous et, en même temps il constate que tous les habitants pratiquent le tir à l'arc ! Qu'à cela ne tienne : il va se faire expliquer les différences entre les arcs anciens en bois et les nouveaux à poulies..
Et, sans dévoiler les découvertes que son équipe va faire , les parties d'ombre que cachent les personnages ..
à la manière d'Agatha Christie, lentement mais surement Louise Penny nous conduit au dénouement final de cette fresque idyllique et champêtre !
L.C du polar de février 2021.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon avis, rien ne vaut pour se changer les idées et s'immerger complètement dans un livre, que de choisir un bon polar, d'un auteur qu'on n'a encore jamais lu et qui se passe dans un cadre qu'on n'a pas encore eu l'occasion de voir soi-même. le roman de Louise Penny, en pleine campagne canadienne, dans une région mélangeant francophones et anglophones, remplit parfaitement toutes ces conditions. J'ignorais d'ailleurs que les anglophones subissaient des discriminations dans certaines régions, ce dont se plaignent quelques personnages, au cours de l'enquête.
C'est l'inspecteur Gamache qui est chargé de découvrir qui a tué Mademoiselle Neal, une paisible septuagénaire, institutrice à la retraite. La méthode de l'inspecteur consiste à s'immerger le plus possible parmi les habitants, nous réservant un savoureux portrait de la vie dans la petite bourgade de Three Pines. Plusieurs personnes sont des artistes, plus ou moins reconnus et même Jane Neal, la disparue, allait montrer une de ses oeuvres pour la première fois. Sa mort aurait-elle à voir avec cela ou pourrait-elle être accidentelle, telle est la question. le mode opératoire est particulier, et le lecteur en apprend beaucoup au passage sur... le tir à l'arc !
Si l'on excepte une traduction plutôt lourdaude, car enfin traduire chaudière par « fournaise » et pantalon de jogging par « pantalon d'entraînement », c'est un peu curieux, non ? Si donc je ne m'y suis pas arrêtée, c'est que l'histoire est très plaisante à lire, les personnages bien campés, avec une bonne dose d'humour, et l'atmosphère dépaysante à souhait. Evidemment, j'ai déjà noté de poursuivre avec Sous la glace, plus hivernal, je pense !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..

« Mlle Jane Neal se présenta devant Dieu dans la brume matinale du dimanche de Thanksgiving. Ce décès inattendu prit tout le monde au dépourvu. La mort de Mlle Neal n'était pas naturelle, sauf si l'on croit que tout arrive à point nommé. Si c'est le cas, Jane Neal avait passé ses soixante-seize années à s'approcher de ce dernier instant où la mort vint à sa rencontre, dans une érablière aux tons ardents, près du village de Three Pines. Elle tomba bras et jambes écartés, comme si elle avait voulu former la silhouette d'un ange dans les feuilles mortes aux couleurs vives »

Accident de chasse (à l'arc) ou meurtre prémédité ? Et, dans ce cas, qui pouvait vouloir attenter à la vie de cette enseignante à la retraite, peintre à ses heures, et que tout le monde semblait apprécier dans ce typique petit village, proche de Montréal ? C'est ce que vont découvrir le plus tout jeune inspecteur Gamache, flanqué de son adjoint Jean-Guy Beauvoir et d'une débutante, Yvette Nichols, qui aura encore beaucoup de choses à apprendre...
Les soupçons se portent naturellement sur celui qui a découvert le corps, Ben Hadley, et qui faisait partie du petit cercle d'amis de Jane. Ensuite, sur sa nièce, l'avide Yolande et son mari pas tout net, sur l'un des trois jeunes que Jane avait reconnus en train de lancer de la fiente de canards sur la devanture du café tenu par un couple d'homosexuels,… Les pistes se multiplient, l'intrigue se complique. Et si la réponse se trouvait dans le tableau qu'avait peint la vieille dame, révélé l'avant-veille de sa mort à un public restreint, pour figurer dans une exposition?

Nature morte m'a fait l'effet d'un plat alléchant que vous aurait transmis votre grand-mère, dont vous auriez suivi scrupuleusement la recette mais qui ne s'avère pas être à la hauteur de votre gourmandise. Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis : de bons produits du terroir (québécois), des épices, du sel, du poivre,… Vous aviez pourtant bien laissé mijoter, respecté les quantités. Mais, au final, le goût est un peu fade, la saveur recherchée n'y est pas.

Un bon moment de lecture, un policier certes plaisant, où l'humour figure en bonne place, avec des personnages hauts en couleurs, mais pas non plus exceptionnel.

Aux abords d'un petit village québécois où tout le monde se connaît, Jane Neal est retrouvée morte de ce qui semble bien être un accident de chasse. Un roman policier d'ambiance lent et léger dans lequel je n'ai pas réussi à entrer tant les personnages m'ont paru peu incarnés, l'intrigue flottante et la fin mal ficelée. Dommage, je ne lirai pas les volumes suivants.

Avis mitigé pour ce polar. Y'a des moments ou je me suis sentie un peu larguée par les dialogues, et pas seulement parce que ce sont des traductions je pense. Je sais d'expérience que j'ai souvent du mal avec la littérature québecoise donc je ne suis pas vraiment surprise. Pourtant je ne peux pas dire que je me suis ennuyé en le lisant, cet inspecteur est plutôt attachant, la fliquette particulièrement gonflante et les habitants du village ont tous une histoire qui retient l'attention. L'histoire de la poétesse est un peu comme un cheveu sur la soupe je pense mais c'est très personnel comme impression, je ne suis pas branché poésie, la plupart du temps j'accroche pas.
Je ne pense pas lire autre chose de cette auteure malgré toutes les louanges que j'ai pu en lire, j'ai peur que son style ne soit pas ma tasse de thé.

Pas mal. le roman débute bien, puis le rythme se ralentit et passé la moitié du livre ça commence à franchement traîner en longueur. Je ne lirai pas la suite des aventures de l'inspecteur Gamache.

Ce livre m'a laissée perplexe, je ne sais quoi en penser. Bien qu'il se déroule au Québec, il a tout de l'atmosphère d'un roman anglais à la Agatha Christie, ce qui d'habitude me ravit. L'histoire tourne autour du meurtre de Jane, vieille dame que tout le village appréciait et qui a été abattue à l'aide d'un arc et d'une flèche. Les suspects ne manquent pas, même si les mobiles ne sautent pas aux yeux. L'intrigue est très classique, avec peu de rebondissements malgré une fin originale et sensée. Ce sont tous ces personnages, habitants du village et amis d'enfance de Jane qui m'ont déroutée. Leurs réactions et leur langage m'ont paru bizarres, artificiels ou déplacés, peu adaptés à leur caractère. Les relations entre les différents enquêteurs, notamment Gamache et Yvonne sont également obscures. Un conflit les oppose, mais je n'en ai saisi ni les tenants ni les aboutissants. Je suis allée au bout sans être emballée plus que ça alors que j'avais entendu beaucoup de bien concernant Louise Penny. Je suis passée à côté de ce roman et je le regrette.
Lien : http://lesbonheursdesophie.o..