Valoriser l'échec, parler de ses vertus: quelle surprenante approche! Et pourtant l'auteur nous convainc sans peine de l'intérêt d'échouer grâce à une vision positive, joyeuse, bref réconfortante de ce que pourtant, nous regardons avec crainte.
Ainsi l'échec est souvent un préalable à de grande réussites. L'auteur décortique pour nous les parcours sinueux d'artistes, de sportifs, d'hommes politiques, de scientifiques ou encore d'entrepreneurs qui tous ont dû faire face à l'adversité, au doute. Mais ils s'en sont enrichis pour ensuite mieux rebondir et se révéler aux autres.
L'échec grandit chacun d'entre nous à condition de savoir l'accueillir.
L'auteur parle philosophie avec pédagogie, mêlant citation, pensée et exemple, nous permettant d'appréhender et de comprendre des notions jugées souvent trop abstraites.
Ce livre est une ode à la vie, un excellent remède contre la morosité.
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Valoriser l'échec, parler de ses vertus: quelle surprenante approche! Et pourtant l'auteur nous convainc sans peine de l'intérêt d'échouer grâce à une vision positive, joyeuse, bref réconfortante de ce que pourtant, nous regardons avec crainte.
Ainsi l'échec est souvent un préalable à de grande réussites. L'auteur décortique pour nous les parcours sinueux d'artistes, de sportifs, d'hommes politiques, de scientifiques ou encore d'entrepreneurs qui tous ont dû faire face à l'adversité, au doute. Mais ils s'en sont enrichis pour ensuite mieux rebondir et se révéler aux autres.
L'échec grandit chacun d'entre nous à condition de savoir l'accueillir.
L'auteur parle philosophie avec pédagogie, mêlant citation, pensée et exemple, nous permettant d'appréhender et de comprendre des notions jugées souvent trop abstraites.
Ce livre est une ode à la vie, un excellent remède contre la morosité.
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Un livre qui mériterait d'être donné en lecture au moins à tous les étudiants
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Je ne sais pas si ce livre peut vous consoler quand, comme moi, vous vous plantez régulièrement dans le même domaine sans avoir l'impression d'avancer... Mais il est bien écrit, accessible, et nous démontre au moins que l'échec fait partie de la nature humaine. Il nous apprend sur nous plus surement que l'échec, il nous constitue et nous aide à goûter nos victoires. encore faut-il l'accepter... bonnes réflexions sur le fait que dans d'autres pays, échouer c'est avoir eu le courage d'essayer et vu comme ça, c'est tout de suite moins dramatique...
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Un essai accessible à tous sur la notion de l'échec : sa signification selon les cultures, sa place dans les sociétés, ce que cela peut apporter. Un très bon texte avec plein de citations et de pistes pour approfondir quelques notions.
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Voilà un livre qui déculpabilise. L'échec, le début de la fin ? Pas du tout ! le début de la réussite. Ce livre a au moins le mérite de casser le principe si souvent utilisé en France (et sans doute ailleurs) de classer les gens dans une catégorie et de condamner ceux qui échouent une fois à des devenir d'éternels "loosers". En oubliant un peu les raisons qui ont permis aux personnes citées de rebondir, il transforme sans doute de manière un peu trop automatique l'échec en succès futur.
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Eux : Vous enseignez quoi ?
Moi : Entre autres, l'échec !
Eux : Vous êtes un grand maître alors ?
Moi : Non cela ce sont les échecs ; moi c'est l'échec que j'enseigne…
Eux : Ah ?! Mais cela consiste en quoi alors d'enseigner l'échec ?
Moi : Bien je parle de mes échecs, des échecs des autres,…
Eux : Mais vous m'avez dit de …
Moi : Ok. J'enseigne la « failure ».
Eux : La fêlure ? des couples ? des vases ? des os ?
Moi : Non la « failure ». Comme dans la « sucessfull failure » dans Apollo XIII ; vous savez bien le film avec Tom Hanks et « Houston, we have a problem », Tom Hanks,…
Eux : … et vous savez si Tom court toujours ?
Avec ce préambule, vous comprendrez que je ne suis pas vierge sur le sujet de l'échec et sur les écrits sur l'échec. Ce n'est donc pas Les vertus de l'échec qui m'a permis de déflorer le sujet. Bien au contraire, j'enseigne L'art de l'échec ou comment réussir à échouer pour mieux réussir par la suite.
A quelques jours de commencer une nouvelle session de cours, je suis tombé sur ce livre de Charles Pépin. Après avoir vite lu le quatrième de couverture, je me suis dit que ce bouquin pourrait peut-être me servir même si mon cours est dans la langue de Beckett. D'habitude on dit la langue de Shakeaspeare mais je fais volontairement référence à Thomas Beckett : Beckett a écrit Cap au pire, un livre souvent cité pour parler d'échec et notamment parce qu'il y écrit « Essayer encore. Rater encore. Rater mieux encore. Ou mieux plus mal. Rater plus mal encore. Encore plus mal encore. »
Je vais être (ou du moins je vais essayer) ici aussi bref* que ma lecture aura été rapide. Je n'ai strictement rien appris dans la mesure où Charles Pépin ne fait que recycler des choses archi rabattues sur Thomas Edison, André Agassi, Steve Jobs, J. K. Rowling et bien d'autres - à part sur Barbara dont je ne connaissais pas le parcours vu que sa musique ne me passionne pas. Ainsi, il n'y a pas une technopole, un incubateur ou une structure de ce type dans le monde où la phrase de Thomas Edison « I have not failed. I've just found 10,000,ways that won't work » n'est pas affichée. de même, le web foisonne d'extraits du commencement speech de J.K. Rowling à Harvard et l'histoire de sa vie a été maintes fois racontées ici et là. Et ne parlons pas de l'histoire Steve Jobs.
Certes, le point de vue de Charles Pépin est de partir du constat que l'échec est peu étudié par les philosophes. Pour autant, son traitement est décevant de ce point de vue : il ne suffit pas de citer deux ou trois philosophes pour traiter le point de vue de l'échec sous l'angle de la philosophie et des philosophes.
Au surplus, Charles Pépin n'a strictement aucun regard critique sur l'engouement pour l'échec venu de la Silicon Valley ou de ses avatars (comme les Fuck Up Night) et qu'il ne fait que répéter et diffuser. Dans The Other F word, John Danner et Mark Coopersmith, tout en proposant une lecture de la « failure » et de son utilisation par les leaders, équipes ou entrepreneurs intelligents, se démarque de cet enthousiasme très siliconien** et leur livre est infiniment plus intéressant que celui de Charles Pépin ; et que dire d'un Karl Weick ou d'un Pascal Finette dont les lectures sont plus que dignes d'intérêt.
Il restera dans ma bibliothèque un livre jaune bien tape à l'oeil - je pense que je n'en n'avais pas de cette couleur - mais à la lecture dispensable***.
* Ce qui cadre bien avec le nom de l'auteur.
** Voir aussi La silicolonisation du monde d'Eric Sadin sur ce thème.
*** Et dont je me serai bien passé si j'avais su.
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