Le Sang des Mirabelles

A travers le destin de deux jeunes filles, l'une mariée à un seigneur qui ne la désire pas et la seconde en recherche de savoirs, Camille de Peretti livre un récit sans grand intérêt sur le Moyen-Age où l'obscurantisme et la contrainte des femmes règnent.

J'ai aimé les descriptions de l'auteure qui s'intéresse plus particulièrement à la vie des habitants d'un château. le fief de l'Ours, petit seigneur provincial, est en ébullition. le maître se marie et les serviteurs ne ménagent pas leurs efforts pour rendre cet événement mémorable. le faste de la cérémonie nous est décrit ainsi que les relations entre les serviteurs.
A travers le personnage de la servante battue et humiliée quotidiennement et celui de la très jeune mariée qu'on remet au seigneur comme une pouliche dans une écurie, le récit dépeint, à tous les niveaux sociaux, la soumission de la femme.
La découverte par la mariée de son nouveau lieu de vie et de son époux est très bien décrite. Sa résignation également.
Les moeurs de l'époque ne laissaient que peu de place aux sentiments. L'auteure va donc nous brosser le portrait de deux jeunes filles, animée par un désir de liberté qui s'exprime pour l'une à travers l'amour et pour l'autre par la découverte des sciences et de la médecine en particulier.

L'auteure a un style particulier qui laisse peu de place à l'action et beaucoup à l'introspection. le récit regorge de mots ou d'expressions de l'époque, selon l'auteure. Je me suis parfois ennuyée pendant cette lecture. Les événements historiques sont rares et malgré son talent de conteuse, l'auteure n'a pas réussi à m'intéresser au sort de ces deux jeunes filles qu'on devine aisément dès les premières pages.

En plein coeur du Moyen Âge,deux soeurs se livrent dans une quête d'émancipation difficiless à atteindre.

Faisant fi des conventions,l'aînée, Éléonore « la Salamandre »va découvrir l'amour, et pas du tout à travers le roi qui lui était destiné.

De son côté, sa jeune soeur Adélaïde, « l'Abeille " va tomber dans la magie des sciences et s'adonnet en secret à sa passion pour la médecine, milieu interdit car réservé aux hommes .

On a beau ne pas être fou des romans hisoriques, reconnaissons humblement que Camille de Peretti dépoussière le genre avec cette histoire tres moderne de deux soeurs qui vont prendre en main leur destin malgré les conventions et la société à 150% patriarcale.

De quoi embarquer le lecteur dans une sorte de fable plus onirique que réaliste, avec une plume contemporaine et rythmée qui nous éclaire sur la condition des femmes au moyen âge.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Une lecture qui dépayse car nous nous retrouvons d'emblée plongés au Moyen-Age. L'auteur emploie une langue adaptée à l'époque. On suit la trajectoire de deux soeurs : Eleonore et Adélaïde. L'aînée épouse un seigneur important Guillaume, mais il n'y a aucun sentiment entre eux. La seconde sert de dame de compagnie à Cathaud, la soeur de Guillaume. Elle va se découvrir un attrait et un don pour la médecine, or, à l'époque, les femmes ne peuvent pas pratiquer la médecine. Elle sera accusée de sorcellerie.
Le début du roman m'a plu mais ensuite je me suis ennuyée car il ne se passe pas grand chose.
De plus, l'ensemble du roman est un peu mièvre, limite à l'eau de rose. Je mets juste la moyenne. Je préfère les romans de Ken Follet ou Jeanne Bourin qui se passent à la même époque.

En plein Moyen-Age, Eléonore, jeune épouse délaissée d'un seigneur et sa soeur Adelaïde, assoiffée de connaissance et qui apprend secrètement les secrets de la médecine auprès d'un apothicaire, tentent de survivre dans un monde où les hommes ont le pouvoir.

Jusque-là, tout va bien, l'histoire parait engageante et m'attire beaucoup (ainsi que la couverture que je trouve magnifique).
Sauf qu'il ne faut pas s'y fier. Si ce roman se DEROULE bien au Moyen Age, il ne s'agit en fait absolument pas d'un livre SUR le Moyen Age.
Car première surprise : les personnages et les lieux du roman sont tous fictifs. Même le roi, nommé le roi Neuf dans l'histoire, sort de l'imagination de l'auteure. Parti pris intéressant et qui m'a plutôt séduite par son originalité. Ainsi, le seigneur des Mirabelles, le seigneur des Ronces… m'ont enchantée par leur aspect évocateur et poétique.

Pour autant, je reste très mitigée sur cette lecture car j'ai trouvé beaucoup d'éléments survendus dans cette histoire.
Un livre sur la condition de la femme au Moyen-Age? Peut-être, mais des historiens contemporains ont montré que la soumission des femmes durant cette période avait été beaucoup exagérée voir caricaturée et que si les femmes n'étaient évidemment pas considérées comme l'égale de l'homme, elles n'étaient pas pour autant ces choses fragiles assujetties aux hommes que l'on nous a longtemps présenté. Dommage donc que l'auteure soit tombée dans cette facilité, son récit aurait mérité plus de nuance.
Un portait de femmes fortes qui se dressent contre le pouvoir des hommes ? Honnêtement, j'ai trouvé le personnage d'Eléonore assez fade malgré le soin que l'auteure a pris pour nous montrer le contraire. Plutôt froide et désagréable, elle manque de charisme et d'humanité à mon sens. Quant au personnage d'Adelaïde, plus riche et intéressant à mon goût, il a été trop bâclé et n'a pas suffisamment de place dans le récit alors qu'il aurait dû être central.
Hommage à la sororité et au lien fort entre les deux soeurs ? Encore une fois, il n'en est quasiment jamais question autrement qu'abstraitement au détour d'une phrase, de manière détournée. Pas de quoi en faire un élément central du récit.

Alors que reste-t-il au final dans ce roman ? Une sympathique saga historique qui se lit facilement et sans déplaisir. le côté poétique donné et assumé par l'auteure est un des grands atouts du livre, mais gâché par deux héroïnes qui auraient dû être flamboyantes mais ne sont que falotes, et beaucoup trop de clichés. Bref, manque de souffle et de caractère, et c'est bien dommage.

J'ai découvert Camille de Peretti grâce à ma fille qui a eu l'opportunité de la rencontrer dans le cadre de son cours de français.
Je ne peux lui être que reconnaissante puisque c'est grâce à elle que mon "lardon" a découvert le plaisir de la lecture.
Mon intérêt pour l'auteure s'est éveillé lorsque "mini-moi' nous a expliqué que l'ambition de l'écrivaine était de produire un roman de chaque style afin de captiver son public au moins dans une sphère.
Je me suis alors intéressée à l'oeuvre et ai découvert ce roman historique.
Roman historique qui, pour moi, n'en n'est pas un.
En effet, un roman historique c'est une histoire plus ou moins romancée sur des faits avérés.
Or, ce roman raconte la trajectoire de deux soeurs, vraisemblablement au Moyen-Age (j'ai lu quelque part que l'auteure le situe au XIIème siècle mais il pourrai aussi bien être situé plus tôt ou plus tard). Une des deux est promise à un mariage, l'autre, plus jeune, a encore la vie devant elle. Il leur arrive toute une série d'aventures, que j'ai trouvées pas très creusées pour être franche.
Au terme du roman : je ne pourrais pas dire qu'il m'a plu ou déçu. J'ai un avis très mitigé. La lecture n'était pas désagréable mais peu crédible.
J'ai eu l'impression de lire un roman jeunesse mais, par contre, certaines descriptions ne sont pas du tout adaptées au roman jeunesse. Donc, à ne pas mettre dans des mains trop jeunes.
Je conclus sur une demi-teinte.

Ma principale déception, c'est celle là : la quatrième de couverture nous vend un roman basé sur la relation indéfectible entre deux soeurs. Mais ce lien, finalement, on ne le voit pas tellement. A part des "elle savait qu'elle pourrait toujours compter sur sa soeur" un peu partout, il n'y a pas de scènes de complicité, de confidence... Je suis restée un peu sur ma faim. L'intrigue se concentre principalement sur les trajectoires séparées des deux soeurs, qu'on prend plaisir à suivre. Adélaïde m'a paru quand même bien plus subversive qu'Éléonore, dont les ébats amoureux m'ont souvent laissée de marbre. Je regrette aussi la présence un poil trop importante de discussions d'alliance, de stratégie au détriment des raisons qui m'ont poussée à lire ce roman : une aventure féministe au Moyen-Âge, époque qui est d'ailleurs très bien retranscrite, avec un langage qui nous y plonge directement. Une lecture sympathique.

A peine pubère, Eléonore doit épouser celui que l'on surnomme "L'Ours". Elle part pour le domaine de celui-ci en compagnie de sa soeur Adélaïde. Nous sommes au Moyen-Age et le rôle des femmes est reléguée au second plan. Eléonore se retrouve confrontée à la domination de son mari qui n'a pas oublié sa première femme et à une belle-mère qui veut la détruire. Adélaïde découvre les plantes et leurs pouvoirs. Mais lorsque l'Ours meure Eléonore sait qu'elle doit s'enfuir et protéger sa soeur que l'inquisition a déjà emmené.
L'auteur met en valeur ses femmes qui vivent dans une époque qui ne les comprend pas. L'utilisation du langage ancien renforce le récit. Cependant l'histoire n'est unique dans son genre.

Le langage qui doit être d'époque (je l'espère) était un peu soulant, heureusement il restait compréhensible. La plupart des personnages masculins sont particulièrement écoeurants de part leur comportement envers les femmes notamment.
A la fin je me suis dit "et alors? Il se passe quoi ensuite?" Plutôt frustrant je trouve. Pour une des 2 soeurs on voit bien ce qu'il advient mais les autres protagonistes... y'aurait il une suite de prévu?

Dernier livre de la sélection de février pour le jury d'un prix littéraire, je l'ai gardé pour la fin, puisque il s'agit d'un roman historique et que ces sujets-là font partie de mes péchés mignons. Une fois n'est pas coutume, en voilà un qui regorge de vocabulaire moyenâgeux, c'est très agréable à lire.
Néanmoins, catégoriser ce livre dans la rubrique roman historique est exagéré, c'est un roman qui se déroule au moyen-âge, voilà tout. Aucune référence historique, mis à part l'évocation de l'ergotisme et des procès d'animaux qui ont effectivement existé. Tout le reste n'est que fiction, pas de détail sur la vie de l'époque et ses moeurs, pas de personnages réels, pas de recherche documentaire, on est loin du roman historique.
Côté histoire, deux soeurs qui sont des femmes soumises, ou en tout cas en théorie, et qui doivent faire face à la méchanceté des uns et à la soif de pouvoir des autres.
Je ne me suis pas ennuyée du tout, ces héroïnes sont très sympathiques, et comme toujours, on retrouve ces affreux prêtres envoyés par le diable, euh non, pardon, suis-je bête, par Dieu.
Alors évidemment, je ne peux m'empêcher de comparer avec la trilogie des Piliers de la terre de Ken FOLLETT mais bon, difficile de l'égaler, il faut bien l'admettre.
Si ce livre tombe entre vos mains, vous passerez un bon moment de lecture.

J'ai choisi cette lecture par rapport aux avis élogieux que j'ai trouvé. Pour faire court, c'est un roman d'une grande fraîcheur. Captivant ? Disons qu'il se laisse lire avec plaisir. Un peu compliqué de s'y retrouver dans les personnages, puisque chacun possède un petit nom et nous oscillons entre le nom "officiel" et le petit nom. Eléonore, la Salamandre, a été contrainte d'épouser Guillaume dit l'Ours. Avec sa soeur Adélaïde, dite l'Abeille, elles vont vivre sous la coupe de Cathaud, la belle mère. Eléonore doit donner un héritier a son époux et Adélaïde, trop jeune, doit attendre qu'on lui choisisse un époux. Mais voilà, Eléonore tombe éperdument amoureuse d'un ménestrel et Adelaïde se prend de passion pour la médecine.
Roman sur l'émancipation féminine à une époque ou la femme est un ventre sur patte qui doit assurer la continuité de la lignée. Interdiction à la femme de vivre pleinement sa vie de femme, encore moins de pratiquer la médecine. Alors au décès de l'Ours, tout l'entourage se ligue contre les soeurs afin de récupérer terres et assoir sa suprématie. C'est un roman historique d'accès facile. Pas de longues descriptions comme avec Ken Follet ou C.J Samson. On va à l'essentiel sans grandiloquence. Quelque situations cocasses. Mais voilà, deux cent pages suffisent. Plus aurait été laborieux. Peu de rebondissement, rythme un peu gnangnan. Pourtant, ce roman nous ouvre bien les portes du moyen âge : un ménestrel qui chante l'amour de château en château, la belle princesse qui s'ennuie et est prête à suivre son bien aimé. Les guerres qui se suivent et se ressemblent : pour la religion, pour le pouvoir, pour acquérir plus de terre.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..