AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 346 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Camille de Peretti, dans son magnifique livre le sang des Mirabelles, nous plonge, dès le prologue au coeur du Moyen âge, en nous faisant découvrir deux jeunes amis Guillaume, l'aîné des Ours, et Tancrède, apprentis chevaliers chez un seigneur plutôt revêche. Malgré leurs différences de corpulence et leur différence de caractère, ces deux-là s'entendent très bien et se soutiennent mutuellement quand il y a lieu. Ils sont écuyers et seront adoubés chevaliers dans cinq ans. Voilà pour le prologue.
Ensuite, nous nous retrouvons dans un des plus beaux châteaux de province, celui du seigneur Ours qui n'est autre que Guillaume, 30 ans, et veuf d'une épouse qu'il avait adorée. Nous assistons à la célébration de ses noces avec Éléonore dite "la salamandre". le père de celle-ci, le Lion a également confié Adelaïde, la cadette aux bons soins du seigneur Ours, qui s'est engagé à lui trouver un bon parti, quand elle sera en âge de se marier. le père Lion, quant à lui va rejoindre le roi Neuf parti en croisade, en terre Sainte. À partir de là, c'est le destin de ces deux jeunes filles, La salamandre et L'abeille, surnom d'Adelaïde que l'auteure va nous conter dans ce qu'on pourrait qualifier de chanson de geste.
Chaque personnage va se voir attribuer un nom d'animal très pertinent, qui le qualifie au mieux. Ainsi, le ménestrel s'appellera Rossignol, l'acariâtre belle-soeur Cathaud, l'Araignée et son fils aîné le Loup, le vieil apothicaire juif, le vieux Hibou, pour n'en citer que quelques-uns.
Camille de Peretti décrit à merveille cette vie médiévale, et nous fait revivre notamment, la préparation du banquet de noces avec Jacques le maître queux et toute sa brigade, de manière si authentique que j'ai eu l'impression d'être présente à la scène et de humer les bonnes odeurs, tout en étant gênée par certaines, plutôt aigres. Elle croque également de manière savoureuse les portraits de tous ces acteurs.
Mais, ce qui fait toute la force de ce roman, c'est la façon dont cette écrivaine nous conte la vie de ces deux soeurs, fortement liées, farouchement indépendantes et en quête d'émancipation, à une époque où les femmes étaient vouées au silence, à l'obéissance et où, tout ou presque leur était interdit. Elles n'hésiteront pas, chacune à leur façon à affirmer leur individualité, non sans y laisser beaucoup d'elles-mêmes.
La religion, énormément présente à cette époque, pèse de tout son poids tout au long du récit
Le sang des Mirabelles est une véritable épopée où la guerre, l'amour, la religion, la condition des femmes et des domestiques s'entremêlent pour notre plus grand plaisir. Ce livre nous emmène dans un fabuleux voyage dans le passé.
Le langage imagé de l'époque, parfois réinventé par l'auteure avec par exemple, des mots ou expressions comme "ce sotard", "ce coquefredouille de maître queux", "cette soussouille" ou, "ne lantiponnons pas" (ne perdons pas de temps) est savoureux au possible et offre au lecteur le plaisir de rentrer de plein pied et de manière très réaliste dans ce fameux Moyen-âge !
J'ai été enchantée par cette lecture et me suis laissée porter par cette belle et riche écriture qui a su me faire remonter si brillamment dans le temps. J'ose espérer une suite, la fin le laissant espérer...
À noter la couverture, très représentative et en harmonie avec le texte.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
Commenter  J’apprécie          1030
Le sang des Mirabelles m'a un peu désorienté au début mais j'ajoute aussitôt que le plaisir l'a emporté au final, même si l'angoisse a dominé à cause des événements racontés par Camille de Peretti. Il m'a été difficile, au début, d'accepter le langage moyenâgeux adopté par l'auteure mais j'y reviendrai.
Le sang des Mirabelles se passe donc au coeur du Moyen-âge, à l'époque où les seigneurs partent en croisade pour racheter leurs fautes ou leurs crimes, même si ces crimes ne sont pas vraiment volontaires, comme ici.
L'auteure a choisi de ne pas dater son roman mais elle est allée bien plus loin en se révélant très imaginative pour les noms de lieux, de duchés, de royaumes, affublant aussi chaque personnage important d'un surnom emprunté à un animal, une habitude réelle à l'époque. Ainsi, Éléonore est la Salamandre, Adélaïde l'Abeille, Cathaud l'Araignée, Tancrède le Dragon, Isaac ben Jacob (le vieux juif) le Hibou, Guillaume l'Ours, Audoin le Loup, etc… Parfois, je m'y perdais un peu.
Surtout, je retiens de cette terrible histoire le sort réservé aux femmes avec quantité de situations montrant la toute puissance masculine. Quand cela ne suffisait pas, les gens d'Église étaient appelés à la rescousse, parfois requis par d'autres femmes plus âgées afin d'humilier, voire d'éliminer une plus jeune semblant une menace.
Le sang des Mirabelles dont le titre rappelle que femmes et enfants du village des Mirabelles ont été brûlés vifs dans l'église locale où ils avaient été enfermés pour… les protéger. Un important protagoniste de l'histoire porte ce lourd fardeau bien qu'il affirme avoir donné l'ordre de brûler l'église sans savoir qu'elle servait de refuge.
Heureusement, il y a les histoires d'amour. Éléonore et Robin Rossignol, le ménestrel, offrent des pages magnifiques, charnelles, sensuelles, si belles. Quant à la petite soeur d'Éléonore, Adélaïde, elle se prend de passion pour les plantes, les remèdes, les soins qu'elle peut apporter à ceux qui souffrent. Hélas, en ces temps reculés, une jeune fille ou une femme qui s'intéresse aux remèdes et autres décoctions naturelles, est vite traitée de sorcière, d'estrie, pour reprendre le mot de l'auteure. le chapelain, amoureux éconduit, joue un rôle décisif et reçoit l'aide d'un exorciste et de moines pour assouvir son horrible vengeance.
Découvrant Camille de Peretti avec son septième roman, je salue tout le talent qu'elle a su déployer pour me plonger dans une époque où les conditions de vie étaient terribles pour le peuple, où les gens assurant le service d'un château étaient moins bien traités que le bétail, où l'on pouvait violer une servante, la battre en toute impunité et où le feu sacré, cette terrible maladie causée par l'ergot de seigle, faisait des ravages.
Admiratif devant le travail de recherche accompli par l'auteure, je recommande la lecture du Sang des Mirabelles pour qui veut se plonger dans une époque pas si lointaine et apprécier, tout de même, les progrès accomplis depuis.
Commenter  J’apprécie          872
Camille de Peretti nous conte un monde où les jeunes filles n'ont nul besoin de savoir lire autre chose qu'un psautier, si elles sont chanceuses.


C'est sans compter sur des rebelles comme Éléonore et Adelaïde : La Salamandre et l'Abeille. Les responsabilités sont exclues pour les femmes de l'époque -cela perdurera- considérées comme trop fragiles et changeantes.


Pourtant, Adélaïde, la cadette, est rayonnante de candeur, passionnée par les sciences à une époque où c'est considérée comme sorcellerie pour les femmes. En catimini, elle étudiera les remèdes avec l'apothicaire juif. À ses risques et périls.


Éléonore dévolue au rôle d'épouse, vouée à donner un héritier mâle, de préférence, pour assurer la lignée de son seigneur et maitre.

De périls, d'intrigues de palais, il sera question comme de petites rebellions dans la servantaille. Avec humour, on apprend que le maître queux arrange les repas de sa maîtresse -l'Araignée- pour que sa tripaille la taraude sans relâche, la punissant de sa méchanceté avec la belle chambrière Manon, qui lui fait battre le coeur.


En choral du destin d'Éléonore et Adélaïde, on découvre l'amitié fraternelle qui lie Guillaume -l'Ours- qui deviendra l'époux d'Éléonore avec Tancrède -Le Dragon- qui s'éprendra follement de l'épouse de son quasi-frère.


L'auteure nous offre une fresque historique romanesque captivante, entre guerres de pouvoirs des seigneurs, amours romantiques, comme les contaient les ménestrels, la place faites aux femmes dans cette société brutale. Un vocabulaire qui fait sourire parfois à la Kamelott. Une plongée au coeur de cette vie médiévale empreinte de religiosité, de croyances et de sciences en pleines évolutions.


On se prend à admirer la force de ces toutes jeunes femmes, rebelles à leur destin. La tension du récit vous tiendra jusqu'à l'épilogue. À n'en pas douter, comme moi, vous voudrez savoir comment elles se sortent des luttes de pouvoir fomentées autour d'elles ?


Vous serez vitement happés par ce roman qui allie cruauté souvent, amour courtois, violence des sentiments. Je lis peu de romans historiques, celui-ci m'a tenu en haleine jusqu'à son dénouement !


Je remercie les Editions Calmnan-Levy et Camille de Peretti pour cet excellent moment de lecture.

Commenter  J’apprécie          560
Époque moyenâgeuse où les mariages sont décidés par les parents. C'est ce qui arrive à Eléonore, jeune fille aux yeux d'or. Sa petite soeur vivra avec elle au château et va vite se passionner pour les herbes sauvages, la médecine et surtout la chirurgie. C'est le vieil apothicaire juif qui va l'initier, intriguée par cette gamine rousse pleine de questions. Une bonne intrigue, des personnages attachants et singuliers, une prose fluide agrémentée des mots de l'époque. Bref, un très bon roman attrayant et instructif.
Commenter  J’apprécie          364
Voilà un roman historique rondement mené qui reprend bien les codes de ce type de récit, l'ambiance général et les moeurs de l'époque avec en plus un vocabulaire très moyenâgeux. Si vous aimez les histoires d'amour, les mariage de raison, les luttes de pouvoir, les batailles sanglantes, les amitiés viriles et les destins de femme, vous ne pourrez qu'être sensible à ce texte qui relate aussi et surtout la quête d'émancipation de la Salamandre et de l'abeille. Une lecture très romanesque et sans temps mort !
Commenter  J’apprécie          330
Camille de Peretti livre, avec « le sang des mirabelles », sa vision du Moyen Âge dans un roman aux allures plus vraies que nature. Deux jeunes soeurs, Eléonore et Adélaïde, arrivent au château du seigneur Guillaume Ours, à l'occasion du mariage de la première avec celui-ci. Ce mariage, qui survient six mois après la mort de la première femme de Guillaume, est, comme souvent au Moyen Âge, un accord politique : Guillaume obtient la garde des terres et donc partie de la puissance du seigneur Lion, en contrepartie de quoi il protègera Adélaïde jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier, puisque son père part accompagner le roi Neuf à la Guerre sainte. Décision prise par le roi pour expier sa faute, celle d'avoir fait incendier l'église des Mirabelles dans laquelle se trouvaient femmes et enfants, lors d'un assaut mené contre le seigneur de cette province…

De ce premier sang versé injustement découlera bien des malheurs, comme une malédiction : Eléonore la salamandre, la jeune fille aux yeux d'or, glace Guillaume dès les premiers instants de leur union. Elle découvrira l'amour, mais avec Robin Rossignol, le troubadour de la cour ; Adélaïde, l'Abeille, jeune fille attachante et intrépide, se liera d'amitié avec l'apothicaire du village, le vieux Hibou, qui lui enseignera ses connaissances en pharmacologie et en médecine, ce qui lui sera reproché par sa belle-soeur Cathaud, l'Araignée, une femme aigrie et méchante qui n'aura de cesse de la harceler, aidée en cela par le chapelain du château, un jeune homme pervers qui, ayant été repoussé par Adélaïde, voudra se venger... le tout dans un contexte de guerres de territoires se rapprochant inexorablement.

Le destin de ces deux jeunes filles fières, indépendantes et au caractère bien trempé, sera rendu plus étroit et considérablement obscurci par les hommes, à l'instar de leurs congénères : toutes les femmes de ce roman, à l'exception peut-être de la vile Cathaud (c'est plutôt elle qui martyrise les autres, et notamment sa chambrière Manon dans une relation de domination plutôt sordide), ont la vie rendue dure par les hommes, qu'elles soient soumises par la force, battues, violées, méprisées… La vie d'une femme devait servir à contenter les hommes qu'elles le veuillent ou que ceux-ci se servent sans gêne. Les frontières entre amour et abus m'ont souvent paru bien minces. On est loin d'un roman courtois !

La violence est ainsi quasiment omniprésente dans le roman, et quelques scènes sont même difficilement soutenables, en raison d'une chasse aux sorcières qui a lieu durant le roman, ce qui m'a un peu gênée, car le roman me semble contribuer par là au cliché d'un Moyen Âge synonyme d'obscurantisme. Ce qui constitue d'ailleurs l'un des bémols que j'aurais envers la crédibilité du roman : la période durant laquelle l'action se passe n'est pas précisée, mais la mention des croisades pourrait dater l'action entre 1095 et 1291 (dates des premières et dernières croisades), soit entre les XIe et XIIIe siècles. Or, les premières chasses aux sorcières ont début au XVe siècle, et jusque là la société était plutôt tolérante à ce sujet.

Malgré cela, « le sang des Mirabelles » constitue un splendide roman, avec ses intrigues imbriquées, la richesse des situations sociétales (qu'est-ce qui est attendu d'une alliance entre seigneurs, les guerres féodales, les croisades, la vie quand on est une femme, une servante au Moyen Âge, entre autres) décrites dans une langue qui fait la part belle aux mots et expression de l'époque. Une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          290
Les épousailles de l'Ours et la Salamandre vont chambouler à jamais les destins des filles du Lion. Tandis que l'Abeille trouve le moyen d'échapper à l'oeil inquisiteur de l'Araignée auprès du Hibou, la Salamandre butine avec le Rossignol... Chaque personnage de ce roman historique a son "animal totem" ou un patronyme animalier aussi prestigieux que Dragon, Lion, Ours, ce dernier étant le plus honorable !
Camille de Peretti nous propulse en quelques phrases au coeur du Moyen-Âge, où deux très jeunes soeurs, Éléonore et Adelaïde, tentent de s'émanciper, chacune à sa manière, des contraintes subies par les femmes en cette époque troublée et opaque.

Ce livre est un véritable coup de coeur. Pourtant, le Moyen-Âge est loin d'être ma période historique préférée et les amourettes de châteaux m'émeuvent moyennement... Mais la merveilleuse plume de Camille de Peretti m'a immédiatement embarquée. le style est particulièrement travaillé et recherché, ce qui en fait une lecture exigeante mais très agréable une fois l'écriture apprivoisée. le vocabulaire, d'une rare précision, nous entraîne de façon très immersive dans le Moyen-Âge.
Camille de Peretti réussit à transformer des amourettes en relations profondes. Elle met en exergue la dureté de la vie et l'omniprésence de la mort à cette période. La religion est éminemment présente elle aussi : endoctrinement pour certaines, accommodations pour les autres, ou encore prétextes aux atrocités et injustices pour les plus chanceux et chanceuses...
Camille de Peretti joue avec le vocabulaire, les connaissances et croyances erronées en médecine, en herboristerie et plus largement en science à cette époque.
Elle rappelle enfin à quel point le statut de la femme peut à la fois être magnifié en imagination et déprécié dans les faits, sous la coupe des hommes, seuls décisionnaires et acteurs. Les femmes ne seraient-elles que "des ventres", comme l'a appris l'Araignée, belle-soeur de la Salamandre : "il n'y avait que deux manières de prendre le pouvoir en ce monde quand on naissait femelle, par le bas-ventre ou par le ventre. Écarter les jambes pour y faire entrer le pendeloche de son seigneur ou écarter les jambes pour en expulser l'enfant qui vous protégera. Sans mari et sans fils, point de salut."
Commenter  J’apprécie          250
Challenge plumes féminines 2021 – n°38

Je n'avais pas prévu d'acheter de livre pour cet item mais je n'ai pas pu résister à sa superbe couverture ni à son intrigant résumé. Achat tout récent qui n'aura pas eu le temps de s'endormir dans ma pal tant il m'intriguait. Je ne connais pas du tout et je ne me fie que très rarement aux macarons « Prix des lecteurs ». Aura-t-on le même avis pour une fois ?

Le style est agréable, on change régulièrement de narrateurs mais il y a une suite logique entre chaque protagoniste. le titre m'intrigue, à quoi correspondent ces mirabelles ? Et qu'est-ce que ça a voir avec les deux jeunes filles du résumé ? Malgré tout, on apprend toute sorte de détails sur les codes de l'époque (beauté, ripailles, mariage, …). Quelques mots de vieux français sont également disséminés dans le texte. Ce n'est pourtant pas mon style de littérature mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir Éléonore et Adélaïde dans leurs vies de tous les jours. Ces deux petites ont du caractère et ne sont pas aussi soumises qu'elles y paraissent malgré l'époque où elles vivent. le Moyen-Âge ou le temps où les femmes appartenaient à leur homme et devaient leur être soumise en tous points… Ce n'est pas mon époque préférée en littérature sauf quand je trouve des femmes de caractère. L'auteure alterne les narrateurs de façon à nous donner une vue d'ensemble de son histoire et donc de celles de ces deux jeunes femmes. Passé et présent se mêlent suivant les personnages, cela donne une certaine profondeur à certains. Même si l'histoire se déroule au Moyen-Age, les régions nommées ne correspondent pas aux nôtres. C'est dommage que l'auteure n'est pas fourni une carte pour situer tout son beau monde. le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne pensais pas à ce genre d'histoire quand je l'ai commencé. Je l'imaginais tout autre, les résumés se font de plus en plus trompeurs mais l'écriture de l'auteure aidant, il a été dévoré en 3 jours et j'ai adoré la compagnie de ces deux jeunes filles jusqu'au bout malgré leur naïveté et leur jeune âge. Elles sont femelles, elles ne sont pas nées pour comprendre le monde mais pour écarter les cuisses devant leur époux et donner le plus de garçons possibles… le titre n'a finalement pas grand-chose à voir avec l'histoire et le résumé est très réducteur malgré tout.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte, aussi bien pour le style de l'auteure que pour ses personnages. Si j'en ai l'occasion (et en faisant attention aux résumés), j'en lirais d'autres de cette auteure avec plaisir. Finalement, je suis du même avis que le Prix des Lecteurs 2021 et je vous conseille donc très fortement de découvrir ce roman et son auteure française.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          240
L'histoire de deux soeurs très jeunes au moyen-âge.
J'adore cette époque. On ripaille, on écoute les ménestrels, on dort à 5 dans un lit, on se lave peu.
Tout cela est bien rendu et le vocabulaire moyenâgeux donne du sel au récit.
Il est question d'amour, de liens fraternels, de sorcellerie, de potions, de la non-place de la femme, de cruauté et de bondieuserie.
C'est facile à lire et divertissant.
Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          220
Le roi, la dame, la belle, le chevalier, le troubadour, la servante, l'Église, les terres, des titres, des armes et des royaumes. Une époque : le Moyen Age. Vaste période, mais là n'est pas le sujet. Ne cherchez pas dans ce roman la précision historique, disons que l'auteure ouvre une fenêtre sur le temps. Les images sont là, les personnages bien présents. Les temps sont obscurs, cruels. C'est le temps des bûchers, de la torture, du droit de cuissage, le temps de la sacro-sainte ignorance.
Savoir et aimer, deux verbes qui bouleverseront le monde. Un roman très agréable à lire. On se prend au jeu.Et il faut se l'avouer, on aimerai bien poursuivre sa lecture.
Un roman qui ferait un superbe fil conducteur pour une très belle bande dessinée. Illustratrices, illustrateurs pourquoi ne pas tenter cette prometteuse aventure ?
Astrid Shriqui Garain
Commenter  J’apprécie          211




Lecteurs (758) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3192 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}