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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On vit une drôle d'époque où l'information que l'on nous donne n'est pas forcément juste. Avec internet, on nous a familiarisé avec les fakes news. On ne sait plus bien démêler le vrai du faux surtout quand il y a un soupçon de vérité.

Kosmos était le nom de code que les russes avaient donné aux échecs des missions spatiale lors de la conquête de la Lune et de leur course effrénée avec les américains. Après la chute du mur de Berlin, il y a eu une déclassification de ces informations.

Le postulat de cette BD est que l'américain Neil Armstrong découvrit sur la Lune qu'il n'était pas arrivé en premier. Cela paraît totalement inimaginable. Et pourtant,cette BD va en faire une démonstration pour le moins troublante avec des éléments objectifs crédibles.

J'avoue qu'à la fin de cette lecture, j'ai essayé de faire des recherches pour ne pas mourir idiot. Evidemment, c'est trop gros pour y croire mais cette BD jette le trouble, c'est certain.
Je pense que les auteurs ont voulu montrer les mécanismes de la fake news dans toute leur splendeur en reprenant d'ailleurs tous les codes du genre.

Un des objectifs était également de rendre hommage aux astronautes qui sont mort pour la cause des étoiles cachés sous un mensonge d'état. Il est vrai que les russes ont toujours menti comme l'indique un moment donné le réalisateur du documentaire sur la conquête de la Lune.

On cherche d'ailleurs encore les nazis en Ukraine mais on ne les trouve toujours pas mais en attendant on envahit un pays pacifique et pro-européen. Certes, les américains ne sont pas en reste mais à ce jeu là, les russes sont quand même de loin les champions de la propagande. La NASA a exposé au monde entier les succès mais également les échecs (on se souvient de l'explosion de la navette Challenger).

Je relève également un dessin en noir et blanc d'une grande qualité esthétique et qui renforce le vide spatial entre hostilité et grandeur absolu. Les scènes dans l'espace sont minutieusement décortiqués. C'est du grand art dans la mise en scène. Je mets presque la note maximale car c'est une réussite !
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Juillet 1969, on est dans l'espace… le graphisme est en noir et blanc, les traits saillants, les contrastes forts, le dessin est méticulleux, il y a beaucoup d'illustrations pleine page, un grand fond noir, comme l'infini de l'espace. L'homme va marcher sur la lune pour la première fois. C'est l'histoire telle que tout le monde la connaît, sauf que… une vision alternative des évènements, racontée de façon tellement crédible qu'on serait prêt à l'admettre. le graphisme est tranché, cinglant dans sa froidure, le récit l'est tout autant. Est-on bien sûr que ce sont les américains qui ont mis le premier pied sur la lune, et pourquoi pas une femme aussi, tout ça, c'e n'est qu'une simple question d'image. le récit allie la froideur d'un rapport officiel et la poésie du rêve d'espace, sensible et troublant, dans tous les sens du terme. La démonstration est magistrale, on en ressort ému et un peu moins sûr de nos certitudes. Touché !
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S'il est encore un domaine ou les russes et les américains se disputent encore, v'est birn autour de la conquête spaciale.

En pleine guerre froide, cette obsession va atteindre son paroxysme chez les deux meilleurs ennemis du monde.
Les russes vont frapper les premiers en envoyant un homme en orbite pour la première fois, Youri Gagarine.

Mais les américains vont laver cet affront avec éclat en envoyant un astronaute fouler le sol lunaire pour la première fois également, signe d'hégémonie s'il en est qu'ils ont gagné cette bataille.

Mais en temps de guerre froide, les uns comme les autres utilisent les informations, ou leur propagande, comme bon leur semble.

Et si, les russes avaient été les premiers à fouler le sol lunaire ?
Et si les russes avaient été les premiers à planter leur drapeau sur cet astre ?
Et si les russes n'y avaient pas envoyé un homme, mais une femme ?

Et si... tout cela était vrai ?

Excellent album qui nous retrace cette course effrénée à la conquête spaciale, mais aussi le succès de la mission Apollo telle qu'on la connait.
On saupoudre le tout d'hypothèses, preuves, dossiers secrets, et .... votre conviction en prend un coup. Vous venez de basculer dans le complotisme et la désinformation.
Mais au fait... que reste-t-il comme vérité ?
À vous de vous faire votre idée... bonne lecture !
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J'ai vraiment apprécié ce roman graphique, à lire absolument en version papier ! Pourquoi ? Parce que les noirs de l'espace sont sublimes, intenses, et donnent une odeur incroyable au livre. Certains dessins sont en double-page : magnifiques ! Une esthétique vraiment au top ! Et puis le noir et blanc pour illustrer l'espace, son immensité, son silence, c'est vraiment parfait et le rendu est magique !

Pour illustrer le silence de l'espace, il faut dire également qu'il y avait peu de texte, parfois pas du tout sur plusieurs pages, tout cela étant très approprié.

Mais j'ai aussi beaucoup aimé le scénario, l'angle choisi, inédit ! Une uchronie sur les premiers à marcher sur la Lune qui fut bien sympa. Et pour le petit détail, j'ai également aimé l'espèce de twist aux 3/4 du récit

Et puis, dernier détail, j'ai aimé l'introduction avec le titre du livre arrivant au bout de 30 pages, un peu à la manière d'un film ou d'une série. du jamais vu pour moi ! Top !

Un super moment ! Il avait tout mon soutien pour le prix Imaginales des Bibliothécaires ! (pas élu... dommage...)
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Houston, nous avons un problème.
Et si en arrivant sur la lune, Armstrong découvrait que les Russes les avaient coiffé au poteau ?

Alunissage réussi pour cette BD !

Conquête spatiale uchronique assez passionnante - à moins qu'il s'agisse d'un faux documentaire dont le procédé lance des réflexions sur les fake news et autres théories du complot (coucou la référence à Hold-up) -, le résultat est un récit intelligent et trouble laissant astucieusement de la place aux plages de silence et aux dessins ultra réalistes renforçant ce sentiment de véracité, dans des noirs et blancs aussi profonds et froids que le vide sidéral.

C'est captivant et efficace, très fort.
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Kosmos aurait clairement pu faire parti de mon top 10 des BD de l'année pour sa grande qualité. Graphiquement magnifique, avec son dessin noir et blanc épuré et vertigineux qui offre une intensité rare au silence, c'est aussi une BD aux narrations très réussies. L'histoire uchronique est très accrocheuse et l'aspect documentaire/vidéo complotiste est extrêmement bien mené. Une sacré réussite!

Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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La mission Apollo 11 pose le pied pour la première fois sur la lune, coup de théâtre, ils tombent sur un module et un drapeau soviétique…

L'histoire est originale et pleine de rebondissements. le scénario joue la carte du complotisme avec brio, ce qui lui donne un aspect très actuel.
On ressent aussi une parfaite maîtrise des aspects techniques de l'exploration spatiale, j'ai beaucoup apprécié certains focus sur certains détails.

Il y a des moments de silences intenses qui rappellent ceux de l'espace et qui viennent appuyer cette impression d'entrer dans les planches, planches qui sont d'ailleurs d'une grande beauté.

Un roman graphique sur la rivalité historique entre américains et soviétique en termes de conquête spatiale dont j'ai vraiment apprécié la lecture.
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Un petit bijou.

Déjà pour le visuel en soi. Tout de noir et blanc, jouant seulement sur le contraste. Un fond noir, profond comme l'espace, nous rendant claustrophobe de cet espace infini. Des traits précis, des plans magnifiques.

Et pour l'histoire. Un fameux "et si ?". Et si les Russes avaient alluni avant les Américains ? Et si tout ce qu'on connait n'est que propagande et Fake News ?
On retrouve le trait de nombres de "reportages" qui fleurissent sur internet pour prouver que les Américains n'ont jamais mis le pied sur la lune.

Environ 200 pages de noir et blanc que l'ont dévore, tout en profitant des plans plus contemplatifs.
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Objectif lune !

1969. Et si Neil Armstrong n'était pas le premier à avoir posé le pied sur la lune ?

Sans trop en dévoiler, on embarque dans une sacrée uchronie qui s'appuie sur la fameuse course à la lune à laquelle les États-Unis et l'URSS se sont livré. Il en ressort une histoire assez bluffante, ma foi, et très forte émotionnellement (Tatiana ❤️) !

Cette intrigue illustre ici le concept de la "lasagne dialectique" utilisé dans la fabrication des fake news : empiler des vérités et des contre-vérités difficilement vérifiables par le public lambda dans le but de faire passer pour vrai quelque chose d'inventée.

Et effectivement, plus c'est technique, plus c'est difficilement vérifiable, plus ça passe crème.

L'astucieux choix scénaristique de recourir à de nombreuses planches sans paroles permet de retranscrire le silence et le vide de l'espace. J'ai trouvé ça génial ! On se laisse totalement porter dans l'inconnu, un peu comme l'astronaute (ou la cosmonaute 😉), ce qui rend l'histoire hyper prenante.

Le dessin en noir et blanc (avec du bleu gris lors des incursions dans le récit de personnages extérieurs à l'intrigue principale) est tout simplement majestueux.

Mention spéciale à l'incroyable encrage qui met magistralement en valeur les expressions des protagonistes : effroi, joie, résignation, angoisse.

Une réécriture captivante de l'Histoire qui sonne à la fois comme une mise en garde et une invitation à toujours faire remuer ses méninges.
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Et si le premier Homme à avoir posé le pied sur la Lune était russe. Pire, et si le premier Homme à avoir posé le pied sur la Lune était… une femme russe ?
C'est cet exercice auquel se sont prêtés Pat Perna et Fabien Bedouel, avec beaucoup de réussite je dois dire.
Le dessin noir et blanc, avec peu de texte, nous plonge dans l'expérience du voyage spatial : le silence, la solitude, les risques à chaque instant. Je l'ai lu d'une traite, sans pouvoir m'arrêter, comme en apnée.
Le récit revisite la conquête spatiale à l'ère de la Guerre Froide. Il intègre des témoignages (fictifs) de journalistes et d'experts, à la manière d'un reportage qui sèmerait presque le doute sur la véracité de l'intrigue.
A l'aube de l'actualité récente, cette lecture nous fait d'autant plus réfléchir sur la relativité de la vérité et l'usage de l'information et de la science à des fins politiques.
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