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EAN : 9782290316030
154 pages
J'ai lu (22/01/2002)
3.62/5   4 notes
Résumé :
« Je suivais la voiture qui me précédait et précédais celle qui me suivait quand celle qui me suivait m'a dépassé pour poursuivre celle que je suivais. »
« Je reconnais que j'ai pris cette rue en contresens, mais je ne vois pas pourquoi l'autre conducteur en fait tout un drame: si on avait retourné le panneau de sens interdit, c'est lui qui aurait été dans son tort »

« Pour l'instant, je n'ai aucune assurance chez vous, sinon celle de votre con... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'avoue! Je me tords de rire à chaque fois que j'ouvre ce best of, une mine inépuisable d'images loufoques, de métaphores improbables ,et de commentaires à côté de la plaque sous la plume de nos malheureux semblables, les assurés. On découvre un univers hilarant de catastrophes domestiques, de malchance, de bourdes et de mauvaise foi, cocktail dont la réussite est au moins due pour moitié au "chapeau" introduisant le courrier de l'assuré, à confronter au contenu dudit courrier.

Exemple: "Homme de Lettres" , pour introduire la bafouille suivante: "Je vous écris pour vous écrire que j'ai écrit à mon garagiste"..

Ou encore: "Les dents de la terre" chapeaute le récit effrayant: "L'accident s'est passé en deux temps: morsure d'un chien qui avait pénétré dans mon jardin, puis d'un râteau dont les dents dépassaient de terre."

Les trouvailles touchent parfois au sublime:

"Je ne peux vous donner aucune indication sur les témoins.Après l'accident, ma femme est allée chez le pharmacien, et moi dans le coma",
récit évidemment titré "Séparation de corps".

Le style est irréprochable, et souvent en deux lignes tout est dit: "Il est vrai que j'étais présent sur les lieux de l'accident, mais je n'ai rien vu: je tournais le dos."

Enfin ce constat (si j'ose dire) quasi biblique: "Si je comprends bien, vous indemnisez mon adversaire avec l'argent de ma prime. C'est trop facile d'habiller Paul quand on déshabille Pierre."

Grandiose, vous dis-je.

Si vous n'êtes pas convaincus, c'est que vous êtes en froid avec votre assureur.Ce dont on ne saurait vous tenir rigueur, car il a sûrement moins d'humour, volontaire ou non, que ses assurés.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Si j'ai reconnu ma responsabilité sur-le-champ, c'est que ce monsieur doit mesurer dans les deux mètres et peser cent kilos. Je n'avais donc aucune chance de lui faire entendre raison, malgré mon évidente supériorité intellectuelle.
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