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3,68

sur 64 notes
Pauline Perrier est une jeune auteure Nîmoise, qui a publié plusieurs titres, avant de co-fondéerune maison d'éditions, Cherry Publishing, à tout juste 24 ans. Un beau pedigree pour une auteure qui a de l'avenir !

Dans La solitude des grandes villes, nous faisons la rencontre de Ève, une jeune femme timide maladive, mais vendeuse dans un magasin de matelas à Toulouse. Heureusement que sa collègue et accessoirement meilleure amie, June, a la fibre commerciale : grâce à elle, le chiffre d'affaires reste au beau fixe. Désespérée par la névrose de son amie, June l'encourage à s'inscrire dans des groupes de paroles pour personnes timides. C'est ce qu'Ève fait. Mais là-bas, Ève comprend qu'elle peut être qui elle veut : elle enjolive donc sa vie, mentant ouvertement sur son identité, son métier, allant même jusqu'à s'inventer une famille imaginaire. La thérapie porte ses fruits, Ève s'ouvre aux autres et des liens se crée entre les participants. Jusqu'à l'arrivée de Thomas, un beau libraire, qui vient faire basculer le coeur de notre héroïne. Mais il n'est pas aisé de s'amouracher d'un homme qui croit que l'on est une autre.

Il n'est pas facile non plus de se faire des amis, encore plus lorsque l'on habite dans une grande ville. Les gens ont tendance à courir partout, à tracer leur chemin, sans regarder les personnes qu'elles croisent. Alors quand on est timide, la difficulté est disproportionnée. La thérapie de groupe est une bonne méthode pour lier des amitiés, mais il en existe des tas d'autres – pratiquer une activité sportive, une activité artistique… Évoluer seul, c'est bien, ça prouve la force de caractère des gens, mais être entouré est essentiel pour se sentir aimé, pour s'épanouir et pour avancer plus vite dans la vie. On a tous besoin d'avoir des gens sur qui compter. C'est ce que démontre l'auteure dans cette histoire, où les rencontres humaines sont le socle du récit. Ève a trouvé l'amitié, il ne lui reste plus que l'amour.

Vous l'aurez compris, la romance est le deuxième sujet prédominant de ce récit. Ève et Thomas vont débuter une jolie et douce histoire d'amour, dont le maître mot sera : la pudeur. Entre grands timides, forcément, les relations intimes ne sont pas simples. Ève se pose mille et une questions, notamment sur les conséquences que peuvent provoquer ses mensonges auprès de son nouvel amoureux. Quel sera sa réaction lorsqu'il apprendra que Ève, qu'il croit dessinatrice épanouie, n'est autre qu'une vendeuse de matelas qui n'arrive même pas à parler aux clients ? le duo Ève-Thomas n'est pas celui que j'ai le plus apprécié : je l'ai trouvé un peu banal, sans véritable force. En revanche, le duo Ève-June est très intéressant : deux femmes diamétralement opposées qui s'entendent à merveille. On a d'un côté une lionne, dynamique, positive, une pile électrique pleine d'énergie qui ne passe pas inaperçue ; et de l'autre, une Ève réservée, effacée, qui n'a absolument pas confiance en elle, qui reste sur ses acquis et semble se contenter de ce qu'elle a plutôt que de ce qu'elle veut réellement. Un duo original, mais qui fonctionne !

Enfin, Ève voit dépérir sous ses yeux son meilleur ami Damien, atteint d'une maladie incurable. Bien qu'elle essaie vainement de le convaincre de se faire greffer, ce dernier refuse net. Il ne se sent plus utile pour ce monde, il ne se sent plus aimé, il pense qu'il n'a plus rien à accomplir. Des paroles très négatives, qui donnent du fil à retordre à notre protagoniste, désabusée par tant de noirceur. Ce pan-là de l'histoire m'a un peu déstabilisée. Je n'ai pas vraiment compris où l'auteure voulait en venir en ajoutant cette histoire secondaire au récit. Alors que l'histoire se veut légère, cette thématique apporte de la lourdeur et une chape de plomb sur le coeur des lecteurs. Heureusement, dans ce genre d'histoire, il y a toujours un happy end qui vient nous redonner le sourire !

Un roman très humain : entre amitié, amour, nouvelles rencontres, épanouissement personnel et professionnel, ce livre offre douceur et légèreté au lecteur. J'ai bien aimé et je suivrai avec intérêt l'actualité de Pauline Perrier.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Hugo pour cette lecture détente.
Roman léger en apparence, il se lit bien, une plume simple mais efficace.
Les personnages sont bien travaillés et attachants. Plusieurs thèmes sont abordés et intéressants vu par cette génération ultra-connectée mais malheureusement très seule. La solitude n'est pas vouée qu'à nos aînés mais bien à toute une population barricadée derrière leur écran et mur.
C'est pourquoi que le choix d'Eve de se rendre dans divers groupes de paroles est une très belle idée.
On appréciera également les belles astuces pour se dépêtrer de sa timidité, aller de l'avant et oser vivre sa vie celle dont on rêve. C'est bien connu mais pas toujours facile à mettre en application.
Le côté romance, ce n'est pas mon fort, mais ça peut plaire, en revanche j'ai beaucoup apprécié l'amitié entre Damien et Eve. On aborde là plusieurs sujets mais je ne vais pas tout dévoiler et laisse les futurs lecteurs à leur découverte de ce roman ma foi fort sympathique avec des petits défauts mais qui n'empêchent pas une belle lecture plaisante et intéressante pour les sujets divers et variés abordés, notamment pour un public plus jeune.

Merci encore pour ce partage.
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Pour un premier roman, c'est une jolie réussite ! J'ai beaucoup aimé cette histoire servie par une plume sensible et aux accents humoristiques. La narratrice de ce récit, Eve, est une jeune femme rongée par une timidité maladive depuis l'enfance. Elle a depuis peu quitté la Vienne de son enfance pour s'installer à Toulouse, tenter de trouver sa voie professionnelle et construire les bases de sa vie d'adulte.

« Dans les grandes villes, on se croise sans se regarder. Il a beau y avoir quantité d'habitants déracinés, les rues les brassent sans les rapprocher. Et cette solitude peut vite vous consumer. » Eve va souffrir très rapidement de solitude. Sa timidité ne lui permet pas de se faire des amis. Elle va alors décider de s'inventer une identité et de fréquenter divers groupes de parole. En effet, pour coller au thème de chacun des groupes, elle doit mentir sur son identité ; celle d'une jeune femme de 27 ans célibataire, qui gagne sa vie en vendant des matelas. Enfin, qui travaille en tant que vendeuse, mais qui se réfugie dans la réserve du magasin dès qu'un client potentiel en ouvre la porte...

« Parfois, j'ai l'impression que tu ne te rends pas compte de ce que tu dégages. Comme si tu ne remarquais même pas ce qui t'anime, ou que tu cherchais à l'enterrer au plus profond de toi, de peur de prendre trop de place. » June, sa patronne, est à l'origine de sa fréquentation des groupes de parole, prise de compassion pour cette jeune femme si seule et si introvertie. Et un jour, voici que Thomas, un libraire au style vestimentaire désuet, franchit la porte du groupe des timides. Eve craque aussitôt pour ce jeune homme.

« Je n'ai aucune idée de la façon dont j'aimerais gagner ma vie, alors j'ai voulu imaginer un truc cool. Je voulais savoir ce que ça faisait, d'être la file populaire du groupe. » Mais Eve, empêtrée dans ses mensonges, ne sait pas comment faire résonner la vérité aux yeux de Thomas. Son parcours inventé de dessinatrice à succès lui revient en pleine face. La solitude également. Il lui faudra repartir vers ses origines, histoire de comprendre qui elle est véritablement, et enfin donner vie à ses véritablement talents.

Au final, un roman très agréable à lire. le personnage d'Eve est vraiment touchant. Sa quête initiatique, certes réalisée tardivement, est une véritable réflexion sur la personnalité de tout un chacun. Qui n'a jamais menti sur son parcours pour paraître plus « intéressant » aux yeux des autres ? L'émergence des réseaux sociaux favorise cette envie de paraître « mieux » que ce l'on est ; un roman tout à fait en accord avec la société actuelle donc. Par ailleurs, mention spéciale à la Play- List de tubes des années 80 qui ouvre chaque chapitre a été pour moi comme un « doudou » très appréciable des années insouciantes de mon enfance. Une auteure à suivre !

Merci à Babelio pour la Masse critique et à Hugo pour l'envoi du livre.
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A vouloir être semblable on fait tous semblant. Jeu de rôles et non de hasard. On se groupe, regroupe, on se détermine, on s'identifie, on se raccroche, on se recherche parmi les autres. On s'invente, se ré-invente. L'égo est en chasse d'un autre soi même. Récits, fictions, mensonges...où se situent les limites? Comment survivre à une réalité à laquelle on tente par tous les moyens d'échapper ? Roman d'une société où les villes ressemblent à des ports. On y échoue, on y transite, on y débarque, on y rêve, on s'en évade ou on en crève, abandonnant l'enveloppe de nos chimères au cimetière de toutes nos peurs. On prend le large en acceptant ses failles.
Astrid Shriqui Garain
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Je viens de terminer ce livre et je ne sais pas trop quoi en penser.

Il est agréable à lire et les personnages sont assez attachants. Mais j'ai trouvé quelques incohérences. D'abord l'héroïne gagne le SMIC et il est bien dit qu'elle n'a pas les moyens d'être addict au shopping mais ne semble jamais avoir à se priver de smarthphone, de faire des pâtisseries pour offrir à tout le monde…

Cependant le thème de la solitude vaut qu'on en parle. Je ne suis pas sûre qu'il soit propre aux grandes villes, je pense qu'on peut se sentir seul(e) n'importe où, si l'on est pas doué(e) pour les relations et qu'on est limité par un sentiment d'infériorité réelle ou imaginaire (je sais de quoi je parle).
Il est très positif, peut-être un peu trop happy end mais il peut faire du bien.

Pour toutes ces raisons il vaut la lecture.

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Ève Dubois a passé son enfance à Limoges, avec une mère seule et dépressive, le père les ayant abandonnées alors que la petite n'avait que deux ans.
Ne sachant jamais comment celle-ci va réagir, la fillette n'arrive pas à se faire confiance et se considère comme une ratée. L'idée d'entreprendre des études à Brive-la-Gaillarde lui paraît insurmontable.
Aussi est-on étonné de la voir prendre une décision radicale : se lancer dans l'inconnu et s'installer à Toulouse, trois fois plus loin, où elle trouve un appartement et un travail, même si celui-ci n'est guère valorisant.
En dépit de l'amitié de June, sa collègue, « la solitude des grandes villes » s'abat sur Ève, qui s'inscrit à divers groupes de parole dans le but d'y faire des rencontres avec des gens de son espèce : peu sûrs d'eux-mêmes. C'est aussi pour elle l'occasion de s'inventer de nouvelles vies, un peu plus valorisantes. Ce travestissement de la réalité n'a rien de bien grave, sauf lorsqu'elle tombe sur l'homme de sa vie.
Oserais-je l'avouer ? La première raison qui m'a poussée à choisir ce roman, c'est sa couverture.
Cette jolie fille sans visage, il me semble que c'est Ève qui se fabrique des personnalités multiples selon le groupe qu'elle fréquente. Son opulente chevelure se déploie tel un ciel étoilé rempli de rêves et une multitude de petites fenêtres s'éclairent ou s'ouvrent autour d'elle. Les occupants qui y apparaissent se cachent, attendent, appellent et il y a même un chat ! Car, je le découvrirai au fil de la lecture, Ève les adore, mais n'ose en adopter un. Elle manque à, ce point de confiance en elle, qu'elle a peur d'oublier sa nourriture, elle qui serait capable de laisser mourir un cactus.
Dommage que je n'aie pas pu la rencontrer. J'aurais aimé la rassurer : contrairement aux idées reçues, les cactus ne sont pas des plantes aussi faciles à cultiver qu'on le croit et de nombreuses personnes les voient dépérir. Quant au félin, pas de souci, il sait très bien se faire entendre si on ne lui donne pas ses croquettes.
C'est Ève elle-même qui est la narratrice. Elle se présente comme une timide assez empotée qui file se cacher dans la réserve dès qu'un client franchit le seuil du magasin. Et pourtant, il en faut du courage pour quitter sa zone de confort et partir seule, loin du cocon familial.
Pendant des années, lorsqu'elle était petite, elle a vécu avec une mère apparemment bipolaire : « un jour, j'avais une maman impliquée, souriante et dynamique ; le lendemain, elle avait disparu pour ne laisser qu'une loque sous la couette. »
Pas la situation idéale pour forger à un enfant un caractère solide et optimiste.
Contrairement à ce qu'elle dit, Ève est très capable d'assumer de difficiles responsabilités.
Elle prend en charge un ami frappé par une terrible nouvelle, lui remonte le moral, dépense sans compter son temps libre pour être à ses côtés dans l'adversité.
Lorsqu'elle accepte l'idée qu'il est temps pour elle de se relever et de commencer une nouvelle vie plus conforme à ses aspirations, elle ne manque ni d'imagination ni de courage ni de ténacité.
June, sa collègue, a l'air d'une évaporée, excentrique et fofolle. En cas de coup dur, pourtant, Ève la trouvera à ses côtés pour la soutenir.
J'ai beaucoup aimé Damien, le meilleur ami, qui a compris beaucoup de choses qu' Ève s'évertue à cacher, mais qui les garde pour lui, afin de ne pas la perturber. Je le trouve très courageux, malgré sa solitude, abandonné par une famille ignoble, qui refuse de l'accepter tel qu'il est. Il posera pour Ève un acte d'une générosité incroyable dont peu seraient capables.
En revanche, Thomas, lui, ne m'a pas du tout plu. Je comprends qu'il soit choqué d'apprendre qu' Ève a menti, mais cette invention, ce n'est pas à lui qu'elle était destinée. Bien sûr, je suis adepte de la sincérité, mais les affabulations d' Ève ne nuisent à personne. Ce n'est pas comme si elle avait tué quelqu'un ou avait trompé son compagnon. Or, celui-ci lui ferme sa porte et son coeur sans même lui donner la possibilité de s'expliquer.
Pourtant, lorsqu'il a besoin d'un chauffeur pour le véhiculer jusqu'à l'hôpital où il doit rendre visite à sa soeur, il n'hésite pas à sonner chez elle. Pour cela, elle est assez bonne, mais, tout au long du trajet, il lui tourne le dos.
Il me semble que, lorsqu'on aime vraiment quelqu'un, on lui laisse au moins une chance, on ne le condamne pas d'emblée, sans avoir entendu sa version des faits. Cette attitude m'a fort choquée.
Le roman est divisé en chapitres dont chacun a pour titre celui d'une chanson (anglophone) des années 70. Je suppose qu'il s'agit de la playlist qu' Ève écoute en boucle. Malheureusement, comme, pour ma part, je n'en connais pratiquement aucune, je n'ai pas compris quel était leur rapport avec l'histoire.
Cet ouvrage m'a beaucoup plu. Je l'ai trouvé prenant, émouvant, touchant et je remercie Babelio de me l'avoir proposé lors d'une Masse critique privilégiée, ainsi que les éditions Hugo roman qui me l'ont envoyé.
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Il s'agit ici d'une romance moderne publiée chez Hugo Roman en février 2022. Il m'a été offert sans quoi probablement je ne l'aurais pas croisé car c'est un genre de littérature que je ne connais pas. le récit est mené à la première personne par l'héroïne qui relate son histoire de façon totalement chronologique, au présent même si nécessairement le récit est rétrospectif. Un roman facile à lire par conséquent, totalement ancré dans la réalité de la vie moderne des sociétés occidentales. Je ne suis pas sûre que cela suffise à expliquer certaines facilités de langage dans ce récit.

L'héroïne, Eve est une jeune femme qui a trouvé un subterfuge pour supporter "la Solitude des grandes villes", plus précisément de Toulouse : elle s'inscrit dans des groupes de paroles et pour chaque groupe, elle s'invente une personnalité ad hoc. Alors qu'elle est célibataire et salariée d'un magasin de literie, elle se présente tantôt comme illustratrice, tantôt comme jeune maman, tantôt comme victime d'addiction... Or la vie réelle la rattrape, elle se fait des amis et rencontre l'amour. Inévitablement, son univers factice explose : son ami du groupe des addicts, Damien, tombe malade et elle est seule à l'accompagner, jusqu'à la mort. Son amoureux, Thomas, découvre un jour qu'elle n'a jamais été illustratrice. Eve évolue ainsi vers un monde réel où elle n'est pas seule et doit compter avec les autres. J'ai trouvé le personnage de Damien plus touchant car son histoire est sans doute celle de nombreux jeunes homosexuels encore même si les esprits commencent à s'ouvrir.
​Une originalité : les titres de chapitres sont des titres de chansons des années 80 dont la playlist est mise à disposition par l'auteure sur Spotify
Lien : http://www.lirelire.net/2022..
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Ce roman c'est vraiment une belle surprise ! J'y allais un peu à l'aveugle sans connaître l'autrice, juste parce que le résumé m'avait plu et je ne le regrette pas.

Direction Toulouse. On rencontre Eve, une timide maladive qui essaye tant bien que mal de lutter contre la solitude. Sa solution ? Intégrer des groupes de parole : celui des Timides, celui des Addicts, ou encore celui des Jeunes Mamans Dynamiques. Là-bas, elle décide d'être qui elle veut et s'invente une vie plus brillante, plus accomplie. Sauf que ses mensonges ne peuvent plus continuer depuis l'arrivée de Thomas dans le groupe des Timides. Elle est tombée sous le charme de ce jeune libraire et ne peut définitivement pas continuer à lui mentir. Si elle veut donner une chance à Thomas, elle va devoir assumer qui elle est vraiment sous peine de perdre les amitiés créées dans ces groupes.

Mais quelle belle découverte ! Je vais vraiment insister sur la plume. J'aime ressentir des émotions en lisant, vibrer en même temps que les personnages, ressentir leurs craintes, leurs moments de joie etc. et là j'ai tout ressenti. Les émotions étaient là grâce à cette plume si mélodieuse, si authentique. C'est la première fois dans ma vie de lectrice que je relève autant de citations.

Concernant les personnages, je me suis sentie très proche d'Eve. Excepté pour les mensonges dans lequel elle s'est ensevelie, j'ai ressenti un certain attachement pour elle. le fait qu'elle ne soit pas satisfaite de sa vie actuelle, qu'elle ressente ce manque de confiance en elle permanent m'a beaucoup parlé. Je n'ai pas vraiment apprécié Thomas que j'ai trouvé trop exigeant envers Eve. A contrario, j'ai beaucoup apprécié certains personnages secondaires comme June, Damien ou encore Phil. Damien m'a mis la larme à l'oeil (je n'en dirai pas plus).

Je suis trop heureuse d'avoir découvert la plume de Pauline Perrier avec cette histoire douce et positive qui véhicule de belles leçons de vie, je ne vais pas hésiter une seconde à partir à la découverte de ses autres romans.
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Je remercie les éditions Hugo ainsi que l'équipe de Babelio pour l'envoi de ce livre.

Eve est une timide maladive et travaille dans un magasin de matelas et ne fait quasiment pas de vente car trop timide. Sa collègue et amie June va l'inciter à s'inscrire dans un groupe de paroles pour timides. Trop timide et pas assez sure d'elle, elle va dès le début mentir sur le métier qu'elle fait.

Grisée par ce nouveau sentiment d'être quelqu'un, elle va s'inscrire dans d'autres groupes et augmenter par la même occasion le nombre de personnes à qui elle ment.

Un jour Thomas, bel homme arrive dans le groupe ...

Je n'ai pas pour habitude de lire des romans sentimentaux et ça tombe bien je n'ai pas eu l'impression d'en lire un, j'ai plutôt eu entre les mains un livre qui fait du bien.

Je n'ai pas non plus saisi la relation entre le titre du livre "La solitude des grandes villes" avec le thème de l'histoire car pour moi la solitude est partout pas seulement dans les grandes villes sans compter qu'Eve s'inscrit d'abord à un groupe pour sa timidité ce n'est qu'après qu'elle s'inscrira à d'autres groupe.

Je n'ai pas non plus perçu qu'Eve était une grande timide mais plutôt quelqu'un qui manquait de confiance et qui en plus n'était pas à la bonne place.

J'ai eu beaucoup de tendresse pour Eve, c'est une fille bien malgré ses mensonges, c'est une amie comme on en voit peu. Je le répète, je n'ai pas eu l'impression de lire un roman sentimental alors oui il y a Thomas, c'est le fil rouge de l'histoire mais il se passe tellement d'autres choses dans le livre, comme son amitié avec Damien qui m'a bien secouée, je vous laisse découvrir.
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Lorsque j'ai reçu la proposition de recevoir ce livre grâce à Babélio et aux Editions Hugo, que je remercie, je me suis dit pourquoi pas ?
Cela fait un petit moment que je n'ai pas lu de feel-good et la pochette était très attirante.

J'ai aimé l'écriture de l'auteur, elle a des référentes, un vocabulaire précis, elle sait jongler avec ses différents personnages. C'est plutôt agréable de ce point vue.

Mais (vous le sentiez arriver..), il est inégal dans sa construction. Je m'explique, Eve est une jeune fille très timide, elle va de groupes de parole en groupe de parole (oui, l'idée des pas nouvelles mais passons), elle a tout de même 2-3 amis et tombe amoureuse. Là, patatras, comme toute bonne romance et téléfilm de M6, un problème, des mensonges, tout est remis en cause. Et tout ceci prends 80% du livre.

Et sur les derniers chapitres, elle adopte un chat, prend sa vie en main, se trouve le projet de ses rêves (dont on se doute dès le début), prends des initiales, des risques, ...Un peu tiré par les cheveux.
Il y a donc des longueurs, des rebondissements qui n'en sont pas vraiment et trop de rapidité sur son changement brutal pour que ce soit réaliste.

Je pense tout de même que les amateurs de feel-good apprécieront !

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