Changer l'eau des fleurs

Je pensais faire une petite ballade tranquille du dimanche et je me suis retrouvée dans un trek en nature sauvage. Il est fourbe ce livre : tout mignon au début comme un bonbon, avant de dévoiler toute sa puissance.

Je vous livre ce passage qui m'a particulièrement marquée :
« Repose en paix, chère Jeanne.
Si ça se trouve, tu es déjà née ailleurs, dans une autre ville, de l'autre côté du monde. Il y a ta nouvelle famille autour de toi. On fête ta naissance. On te regarde, on t'embrasse, on te couvre de cadeaux, on dit que tu ressembles à ta mère, tandis qu'ici on te pleure. Et toi tu dors, tu te prépares pour une nouvelle vie avec tout à refaire, alors qu'ici tu es morte. Ici tu es un souvenir, là-bas l'avenir c'est toi. »
Je l'ai trouvé tellement juste, il a beaucoup vibré en moi.

Je vous souhaite de vivre avec autant de résilience que Violette. Et de découvrir ce livre qui vous en fera apprendre la définition.

Des livres que je garderais pour les relire, il n'y en a pas beaucoup! Un seul en fait, 22/11/63 de Stephen King. Et bien Valérie Perrin aura réussi l'exploit de figurer à coté du King. L'histoire d'une garde cimetière! Sérieusement pas accrocheur comme intrigue. Quel beau roman! Valérie, elle fait maintenant un peu parti de ma famille :-), en a fait une histoire troublante, remplie d'humanité, bouleversante. Avec des mots simples, des émotions partagées; elle nous entraîne dans son univers et nous promet des heures de lecture en continu. Que ça fait du bien dans ce monde ou le respect se perd, ou l'être humain me sors de plus en plus par les trous du nez. Et je suis poli.
Ce n'est malheureusement qu'un livre mais il permet d'y croire encore un petit peu!
Merci, Valérie! Vous permettez que je vous appelle par votre prénom?

C'était super bien. J'ai vraiment éte triste de le terminer j'aurai bien aimé que cela dure encore une 100 aine de pages… même si il est déjà assez long, on ne voit pas le temps passer. J'ai adoré violette et sa légèreté, sa simplicité, son enthousiasme et son authenticité. J'ai adoré le journal d'Irène Fayolle, tous les moments avec Sasha, toutes les petites histoires des uns des autres. J'ai détesté Philippe Toussaint et ses abominables parents. J'avais hâte de retrouver mon roman chaque soir, et ce malgré le peu de suspens. C'est très réussi car je ne ressens cela qu'avec les polars d'habitude. Une de mes meilleures lectures, qui m'a fait m'évader tout en restant très simple.

Valérie Perrin fait très souvent référence à L'oeuvre de Dieu la part du Diable dans ce roman. J'en viens en fermant son livre à penser qu'elle a autant de talent que John Irving, ce qui est pas un mince compliment.
J'ai cru qu'on me prêtait un roman "feel good" (c'est à dire un roman plutôt mauvais mais pas désagréable) et j'ai découvert un bouquin plutôt "magistrale".
Sa couverte et son titre ne lui rendent pas justice. Ce bouquin est une sorte d'uppercut. Il m'a sonné. Rien de "feel good", plutôt "feel bad"...
Je me suis laissé transporter dans les méandres de ses vies cassées, avec avidité.
Pourquoi le titre? Rien à voir. Je l'aurais appelé simplement "Violette Toussaint" comme "Emma Bovary, "Thérèse Raquin" ou "Thérèse Desqueyroux (même si cela n'a rien à voir).
Un grand grand bravo à Valérie Perrin!
Bémol : pour moi le livre aurait pu se terminer à la fin du chapitre 92.

c'est un des meilleurs livres que j'ai pu lire, il est écrit magnifiquement bien, l'histoire tiens la route, entre tout les personnages il y a un lien quel qu'il soit.

Je pense que c'est la première fois qu'un livre m'a fait cet effet là, ne jamais vouloir le terminer.

Alors oui certes il y a eu pleins d'éloges à son sujet mais pour ceux qui ne l'ont pas lu, lisez le.

Ce livre est magnifiquement bien écrit .

Le sujet traité est assez douloureux le deuil d'un être aimé.

Le deuil d'un enfant ,le deuil d'une vie de sa propre vie .

Violette va nous faire vivre plusieurs tranches de sa vie qui pourrait être notre vie .

La plume est très délicate pour aborder le deuil .

On ressent beaucoup d'émotions au fil des chapitres. On est happé par sa vie par ses drames simples mais tellement proches de se qui peut arriver dans la vraie vie .

Et la beauté emmenée dans un lieu qui pourtant ne devrait pas être un cimetière .

J'ai vraiment aimé ma lecture . J'ai pleuré touché en plein coeur .

Que faut-il encore ajouter aux belles critiques de ce livre excepté que c'est l'un des plus beau livre que j'ai lu ces dernières années. Beaucoup de sourires, d'émotions et de larmes m'ont accompagnés pendant la lecture. Violette est un personnage fictif car il est tellement pur, tellement vivant, même dans le désespoir, l'amitié et l'amour, que s'il existait, il serait un merveilleux exemple pour ce monde en dérive.
Merci Madame Perrin, j'ai hâte de lire vos deux autres romans.

J'ai eu du mal à accrocher au début, l'ambiance est particuliere, on n'aime pas les cimetieres, on aime pas etre dans l intimité de la mort, en tout cas pour ma part. Mais c'est tellement une pépite... on ne s attends à rien, on déguste... on est surpris, on est triste, on est heureux, on s'attache, on comprends mieux... à lire !

J'en ai lu des livres dans ma vie mais jamais un qui me bouleverse à ce point.
«  changer l'eau des fleurs » est juste, rythmé, incroyablement agréable à lire.
Tout dans ce roman est réussi, Valérie Perrin nous transporte dans la vie de Violette dans un tourbillon d'émotion

C'est un grand et énorme coup de coeur. J'ai aimé suivre Violette tout au long des pages. Découvrir son histoire qui m'a profondément touché. Je suis passée par toutes les émotions au cours de cette lecture. du rire aux larmes, de la colère à la compassion. Ce livre a traîné beaucoup trop de temps dans ma PAL mais qu'est ce que je suis contente d'avoir sauté le pas. le titre ne me donnait pas spécialement envie et pourtant, après cette lecture, il est justement trouvé. Découvrir Valérie Perrin a été pour moi un réel bonheur. Une plume très belle et facile à lire. Dans le personnage de Violette j'y ai un peu revu le personnage de Joanne dans "Tout le bleu du ciel" de Mélissa Da Costa.