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4,26

sur 8119 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il m'a fallut du temps mais j'ai fini par lire Trois de Valérie Perrin !

Je vais mettre fin à un suspense intenable, ce n'est pas un coup de coeur, c'est juste une bonne lecture dans laquelle je n'ai pas ressenti d'émotions particulières alors que j'aurais dû en avoir, j'ai tout de même trouvé quelques citations qui m'ont touchée.

Je commence par le positif :

Ce que j'ai le plus aimé dans ce roman, j'ai adoré retrouver la musique des années 90 avec laquelle j'ai grandi ! Question nostalgie, ça a bien fonctionné !

J'ai aimé les signalements de l'autrice contre l'abandon des animaux, un sujet important qui sensibilise ! J'espère que ce roman aura fait son effet pour la cause des refuges d'animaux !

Ce que j'ai moins aimé :

La longueur !!!! C'est long, l'histoire a dû mal a avancer, elle raconte la rencontre de trois jeunes gens dès l'école primaire, on a le droit aux années collège, les années lycée, les études supérieures et la vie d'adulte pour chacun des trois ! Nous avons aussi le droit à plusieurs temporalités.

Je ne peux pas vous révéler le sujet le plus important du livre car si jamais je vous le dévoilais, il n'y aurait plus d'intérêt à lire ce roman ! Sachez que j'ai deviné assez facilement cette intrigue, ce qui fait que lors de la révélation, le fameux twist inattendu était attendu de ma part, il n'y a donc eu aucune surprise, aucun étonnement, aucune émotion. de plus, quand j'ai lu la fin du livre, ma première pensée à été « tout ça pour ça ».

J'attendais quelque chose qui me fasse monter les larmes, c'est le but quand on lis un roman comme celui-ci mais ça n'a pas fonctionné !

Concernant cette amitié à trois, je ne sais pas si ça peut exister ! Je ne vous en dirais pas plus, j'ai déjà spoilé sur les animaux !



Lien : https://deslivresmonunivers...
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Un accueil dithyrambique sur babelio, un synopsis et un titre intrigant et une autrice dont j'avais entendu parler : j'avais très hâte de lire "Trois". Je suis clairement beaucoup plus réservé que la majorité des personnes qui ont visiblement adoré ce roman.

La première chose qui m'a frappé c'est que l'écriture de Valérie Perrin est très simple, on va droit au but et je trouve ça parfois bien prosaïque. Ça s'améliore au fur et à mesure et vers la fin on a droit à quelques très jolies phrases mais globalement, ce n'est pas une plume très mémorable. D'autant plus qu'il y a un problème d'édition dans ce roman. 670 pages pour cette histoire c'est clairement excessif, des digressions à la pelle, des listes qu'elle semble affectionner et ne pas savoir arrêter (pas besoin de nommer 15 musiciens à la fois, pas besoin de 15 descriptifs à la suite..). C'est beaucoup trop long comme roman et il y a beaucoup de superflu et c'est vraiment dommage.

Au-delà de tout ça, l'histoire est sympathique. Sans plus. Surchargé, un peu. Très triste et sombre en général. Perrin a un peu voulu trop en faire je pense et l'histoire s'éparpille et aborde beaucoup trop de sujets trop différents pour faire sens. Une ambiance thriller, drame social, nostalgie, dans un roman presque choral qui veut nous présenter une amitié en or, et au final rien ne m'a vraiment marqué. Certaines histoires étaient de trop, j'aurais préféré éviter Clotilde en particulier, c'était pas nécessaire.

Et puis au final c'est surprenant parce que les Trois j'ai pas spécialement eu l'impression de les connaître plus que ça. Trop superficiel sûrement dans le développement des personnages.

Paradoxalement j'ai lu le roman très vite, l'écriture sobre fait que c'est très facile à lire et si je n'étais pas occupé en ce moment je l'aurais sûrement fini en 2 jours et en soi, c'est quand même quelque chose de très positif ! Une lecture sympathique mais loin d'être transcendante en somme, j'en attendais peut-être trop.
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Un avis à contre-courant sur ce roman qui semble séduire un très large public. Je dirais même une première rencontre manquée avec la plume de Valérie Perrin pour son troisième roman, lu avec beaucoup de délicatesse pourtant par Tess Lauvergne dans la version audio-livre.
Je n'ai pas du tout été convaincue par l'écriture de ce roman : ça regorge de jolis mots et de tournures sucrées, d'aphorismes et de belles formules, qui m'ont souvent fait lever les yeux au ciel... un agacement amplifié peut-être par la lecture à voix haute.
« Trois », c'est une histoire d'amitié entre deux garçons, Etienne et Adrien et une fille, Nina. On suit ces amis-pour-la-vie de leur rencontre à l'école jusqu'à leurs 40 ans, de flash-backs en révélations, de drames en rédemptions à travers le regard de la narratrice, Virginie.
Et c'est long toute cette vie, c'est trop long dans ces presque 700 pages et quelques 18 heures d'écoute, de suivre les heurs et les malheurs de ce trio, que les plus gros tubes des années 80-90 viennent rythmer, dans une succession d'événements souvent attendus.
Valérie Perrin joue avec un certain savoir-faire de la nostalgie des années 90, on y parle du goût des vacances d'été et d'Ambre solaire, de Kurt Cobain et d' « Avis de recherche », de Malibu et de cabine téléphonique. C'est mignon et touchant la nostalgie mais ça ne dit pas grand chose. Il m'a manqué de l'analyse, un parti-pris, du recul sur une génération qui est la mienne, un peu de profondeur. « Trois » est resté pour moi au stade du catalogue de souvenirs, l'évocation est douce, l'histoire d'amitié est belle oui, mais malgré la construction précise du récit, je suis restée complètement spectatrice de ces vies qui se construisent dans la douleur et l'amour. Alors au revoir les "Trois", je vous ai bien aimés mais je vous quitte sans regret.
Merci à #netgalleyfrance #audiolib de m'avoir permis de découvrir #trois
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Le talent est incontestable. La construction sur deux époques distantes de trente ans force l'admiration. le trio, Nina au milieu des deux garçons, attire la sympathie et un brin d'effroi. Et puis, le plaisir s'émousse, parce qu'à cette saga joliment écrite, manquent la surprise, ce brin de mystère sur les ressorts humains fondateurs d'une vie.
Le récit perd en légèreté après quelque cinq cents pages. Pourquoi vouloir suivre absolument un fleuve de sa source à sa dilution dans de plus grandes eaux. Je me suis noyé dans un flot de péripéties attendues jusqu'au retournement final décevant.
Ce gros bémol atténue l'hommage à une auteure de très bonne facture qui a laissé ses personnages prendre le dessus sur la narratrice mère.
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La lecture de ce pavé de 600 pages s'est déroulée sans accroc, et sans relief. L'échafaudage est bien construit et j'ai eu envie de poursuivre la lecture jusqu'au bout pour comprendre l'emboîtement des pièces du puzzle.
C'est quand même long. Et cette lecture ne m'a donné l'envie d'attaquer "L'eau des fleurs", autre livre à grand succès de cette auteure.
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3 septembre 1986, jour de rentrée scolaire. Trois jeunes entrent en CM2 : Nina, Étienne et Adrien. Ils ne se connaissent pas. Ils vont sympathiser et former un groupe indissoluble jusqu'au bac.

1994 : ils ont le bac et prévoient de se retrouver à Paris pour les études supérieures. Mais les évènements, les rencontres, les personnalités de chacun, la vie ... vont venir brouiller cette belle amitié.

2017 : Ils ont la quarantaine. Apaisés ou presque ils se retrouvent.

La narratrice de leur histoire, la mystérieuse Virginie.

Résumé très succinct des 761 pages du roman.

Ce gros pavé se lit rapidement; L'écriture est simple, fluide.

Il est difficile de lui assigner un genre compte tenu des sujets évoqués avec plus ou moins d'importance.
Dans sa première partie (primaire, collège et lycée) disons grosso-modo "feel-good". Puis dans la deuxième partie,sans chronologie et priorité "sociétale": cancer, père/fils, abandon d'enfant, violence conjugale, homosexualité, transgenre, policier, milieu social, abandon d'animaux, refuge...

Pendant cette lecture les impressions se bousculent : sourire, émotion, amusement, agacement, ennui, incompréhension.

C'est le premier livre que je lis de Valérie Perrin, je ne peux donc le comparer aux précédents.
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3 amis inséparables écorchés par la vie... C'est une belle histoire d'amitié. On découvre ces 3 amis de l'enfance à l'âge adulte. Et malgré un chemin semé d'embûches, ils sont liés à jamais.
Même si cela reste un beau roman, en revanche, j'ai trouvé que les derniers chapitres traînaient en longueur. Si j'ai été captivée par le début et le milieu du roman, la dernière partie m'a paru longue. Et j'avoue que la fin ne m'a pas paru tout à fait clair.
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Aïe, alors cette note me fait un peu mal au coeur, mais je ne peux pas mettre plus à ce roman. J'attendais de le lire depuis si longtemps, j'étais impatiente vu tous les retours dithyrambiques que j'avais lu à son sujet mais également pour les deux belles lectures que j'avais eu avec Les oubliés du dimanche et Changer l'eau des fleurs. Vraiment, je m'attendais à aimer, à avoir même un coup de coeur, comme tant d'autres….

Je l'ai écouté en audio car je n'avais pas assez de temps pour le lire et que le nombre de pages m'effrayaient un peu. Bon, 18h20 d'écoute, autant vous dire que ça m'a effrayée également vu mes préférences en matière de livres audios. Et, j'ai eu raison d'avoir peur parce que l'histoire était bien longue !

Une histoire d'amitié avec des hauts et des bas, d'amour, d'adolescence, bref tout ce que j'aime ! Aussi, j'aime les récits avec doubles temporalités et suivre les personnages sur plusieurs années, voir leur évolution… mais je dois admettre que le livre m'a ennuyée à bien des moments. Trop de longueurs. Pas assez d'attachements envers les personnages.

Pourtant, le début m'a franchement emballée, j'étais à fond dans l'histoire et j'accrochais meme plutôt bien avec les personnages. Mais j'ai fini par décrocher. Ok, il y a des thématiques intéressantes (ou plutôt importantes) comme l'abandon des animaux, les pervers narcissiques, l'adolescence sous toutes ses coutures…

Mais entre le nom de famille des copains copines (rhh je sais pas pourquoi ça m'agace !) les intrigues dont on finit par se perdre tant il y en a, ajouté à ça les changements d'époques, trop d'événements qu'on n'y croit plus, trop de références musicales (pourtant qu'est-ce que j'aime les artistes cités) trop de longueurs, trop de tout !!!

La plume n'est pas désagréable, je lirai les prochains. Ce livre n'est pas non plus une purge, mais bien trop long, 200 pages de trop minimum. Je suis déçue car je pensais ressentir un panel d'émotions et cela n'a pas été le cas. Je suis allée à bout mais je l'ai terminé avec soulagement.
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C'est le 3° roman de l'autrice que je lis et je déchante un peu plus à chaque fois. J'avais gardé du premier une impression douce et bienveillante, du deuxième une impression plus confuse et brouillonne avec une sensation de "trop" mais une thématique intéressante autour des l'importance des mots (tus, cachés, ...).
Dans ce troisième roman, je retrouve ce qui m'a gênée dans le 2°.
J'ai mis pas mal de temps à rentrer dans l'histoire, à cause notamment d'une narratrice dont on ne connaît le prénom et l'identité que tard dans l'histoire et à cause de l'alternance rapide des chapitres passé-présent, avec ces secrets qu'on trimbale longuement et dont l'autrice dévoile le contenu à toutes petites touches. Il m'a fallu attendre presque la moitié des plus de 600 pages pour accrocher et accélérer ma lecture. A un moment, j'ai pensé au film Babel, où il faut un bon moment pour comprendre comment les personnages et les histoires sont liés entre eux....

Le roman souffre pour moi d'un problème de rythme: il y a des passages très/trop lents et des passages trop chargés/touffus/denses; c'est un peu l'ascenseur émotionnel, aussi; si bien que je m'y suis un peu perdue, entre impatience à certains moments de lire la suite, et difficultés à ré-ouvrir le roman pour le terminer à d'autres moments

Quant à l'histoire, aux personnages et aux thèmes abordés... Les thèmes sont intéressants et il faut en parler -la peinture des ressentis me semble juste- mais comme tous les médias abordent les mêmes thèmes en ce moment, ça finit par manquer de surprise et d'originalité, on voit assez vite où l'on va, plus vite que la narration, ce qui accentue l'impression de longueur/lenteur. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, ni ai ressenti une empathie particulière pour eux : je les trouve trop torturés ... et quelque part contents de l'être. Ils dégagent tous une aura assez sombre qui en tout cas ne convenait pas à mon humeur du moment. Il y a plusieurs intrigues parallèles, si bien que cela ajoute pour moi de la confusion à la narration déjà hachée. Un proverbe arabe dit : "quand il y a trop de cuisiniers, le plat est brûlé", ici trop d'intrigues tuent à mon goût l'unité fragile de l'ensemble.

En bref : je ne suis pas mécontente de l'avoir lu, mais je suis quand même assez déçue. Je ne suis pas une lectrice de feel good, j'aime les intrigues complexes et les personnages tout en nuances et à la psychologie fine; et même les thrillers un peu trash. le mélange sujets de société (violences conjugales, pervers narcissique, identité et genre) et enquêtes (la disparition, la voiture, Virginie qui ?) dans une narration à deux temporalités (alternance passé-présent jusqu'à ce que les lignes se rejoignent) avec des changements de narrateurs (dont une non clairement identifiée avant la moitié du livre) n'a donc pas vraiment pris chez moi.
Pas le moment de lire ça pour moi peut-être ....
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Nina vit avec son grand père, ses parents étant décédés, Adrien dans une famille monoparentale et ne connait pas son père, Etienne semble privilégié par rapport à eux, puisqu'il vit dans le confort d'une famille unie. Pourtant tous les trois souffrent de solitude. C'est dans ce contexte qu'ils se rencontrent en primaire et deviennent inséparables, un trio fusionnel.
Une amitié indestructible nait et au fil des années leur projet d'avenir se construit ensemble : partir étudier à Paris et créer un groupe de rock.
Mais après le bac, alors que Nina s'est engagée dans un job d'été dans l'entreprise Damamme et commence à fréquenter le fils du patron, son grand père est renversé par un camion de l'entreprise et décède. le microcosme de Nina s'effondre. Nina va alors trouver refuge auprès d'Emmanuel Damamme et renonce à son rêve parisien avec ses amis. En l'épousant, elle assure sa sécurité. Cependant les choses ne sont pas aussi simples et bien vite l'atmosphère conjugale devient étouffante et insupportable.
Les chemins des trois amis vont se séparer et peu à peu leurs relations se distendre. Les années passent jusqu'au jour où ils finissent par se retrouver...

Un roman sur la résilience, les problématiques de l'adolescence, la recherche identitaire, l'amitié, les douloureuses pertes et les choix qui conditionnent la vie d'adulte.
Un roman touchant, délicat, aux personnages attachants dont la lecture plaisante et facile ainsi que le style fluide font tourner les pages à toute vitesse. L'intrigue dont les indices sont distillées au fil des pages est subtilement menée.
Un bon moment de lecture.
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