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Au delà de l'histoire d'une petite fille Setsuko que son père va vendre à Mme Tsushima afin d'en faire une geisha, au delà des descriptions très précises de ce monde de femmes, monde de sacrifices, de paraître, de paraître, d'absence d'amour, c'est d'abord un album magnifique pour son graphisme. Les dessins, noirs et blancs, sont précis, émouvants, font ressortir la beauté de chaque chose, nous transportent véritablement dans ce monde des geishas. le texte ne fait que rajouter un plus à cet album.
Précision il s'agit du T1
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Setsuko "Joji" a sept ans. Elle vit à la campagne avec ses parents. Mais le manque d'argent les fait partir de leur région vers la ville. Nous les suivons sur le chemin jusqu'à leur arrivée à la ville. Setsuko aime beaucoup son père et son attachement est profond.
Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. le père est victime d'un accident. Il décide, alors, de confier Setsuko a l'okiya Tsushima, une maison de Geisha. C'est alors le début de son éducation. Elle change de prénom et sera appelée Kitsune. Les petites filles commençaient par exécuter les basses besognes de la maison mais aussi à recevoir une éducation musicale et culturelle. Au fil des années elles évoluent pour devenir Gheisha et enfin pouvoir rembourser leur dette auprès de la maison qui a pourvu à son éducation. Elle n'est pas très jolie mais elle va se découvrir un don pour le Shamisen. Ce qui, sans doute lui permettra d'accéder à un statut confortable. Les premières années, Kitsune ne pense qu'à retrouver son père.
Un superbe album en noir et blanc, avec de belles ambiances. J'ai adoré le graphisme. Le dessin est tout en finesse. On attend la suite avec impatience.
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Dans Geisha, nous suivons la jeunesse d'une enfant japonaise, vendue par son père à une okiya, maison où l'on forme les geishas. On est tout desuite immergé dans le japon du début du XXème siècle avec, notamment, l'utilisation de beaucoup de vocabulaire japonais. le récit alterne entre narration par la jeune fille et dialogue via les bulles traditionnelles de la BD. Cet univers des okiyas est sévère; au début Tsuda Setsuko est une servante, obligée d'effectuer toutes les tâches ingrates sans rechigner. La vie est difficile, d'autant que les autres filles ne sont pas très solidaires entre elles. Tsuda se sent seule et pense beaucoup à sa famille. Un jour, elle trouve un shamisen (instrument de musique qui ressemble à une guitare) et commence à se former seule car jouer l'apaise. Ce sera un tournant pour elle car son talent sera reconnu et elle va entamer une formation plus poussée.
A travers cette BD, on découvre tout un univers caractéristique du Japon, avec ses traditions d'un autre temps. Il y a beaucoup de petits détails sur cette culture japonaise que l'on ne connaît pas toujours bien en occident et c'est très agréable de partir à sa découverte.
Par ailleurs, les auteurs ont fait le choix du noir et blanc pour cette BD. C'est un peu déroutant au début, mais finalement on s'y habitue et je dirais même que ça rend le récit encore plus poignant. Déjà parce que l'histoire se situe au début du XXème siècle, dans un Japon très traditionnel et le noir et blanc sert bien cet aspect-là, ancien; ensuite, les dessins jouent souvent avec des ombres, des clairs obscurs et l'effet est très réussi en noir et blanc. Bref les visuels sont superbes en tous points. En résumé, cette BD est très agréable, instructive et immersive. C'est une évasion garantie.
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Le contenu est très intéressant. On voit les coulisses de l'univers des geishas.
En revanche, j'ai moins accroché aux illustrations. Comme d'autres ici, j'aurais préféré un peu de couleurs, plus de détails.
Cela reste une lecture agréable, mais dans le même genre, j'ai largement préféré Le dernier envol du papillon.
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Je me suis immédiatement attachée à Setsuko. Elle est adorable, curieuse, et ses expressions faciales sont parfaitement dessinées. J'ai avancé pas à pas avec elle, de découvertes en découvertes, parfois belles, parfois troublantes, parfois déchirantes. Il s'agit, je trouve, d'une bonne entrée en matière. Setsuko découvre le monde des geishas en même temps que nous. Cependant, j'aurais aimé en savoir plus. Les auteurs ont eu la merveilleuse idée d'inclure en fin de tome une bibliographie dont on peut s'inspirer pour satisfaire notre curiosité. Sinon, on peut toujours attendre la deuxième partie 😉

L'art est au centre du monde des geishas. La danse n'est pas le point fort de Setsuko, mais sa maladresse est justement ce qui la rend si particulière. Il se pourrait bien cependant qu'elle possède un don pour la musique…

Les auteurs démontrent aussi que geisha n'est pas synonyme de prostituée, contrairement à ce que la croyance populaire veut faire croire. le tout est montré en douceur grâce à Setsuko, qui est aussi la narratrice de sa propre histoire.

Il semblerait également que les dessins en noir et blanc soient un hommage aux films des années 30… de mon côté, je crois qu'il aurait été judicieux de mettre des couleurs pour nous faire encore plus entrer dans l'univers des geishas. Je respecte toutefois le choix des auteurs. Peut-on réellement critiquer lorsqu'il s'agit d'un hommage ?

Il me tarde maintenant de connaître la suite des aventures de Setsuko. J'imagine toujours autant d'émotions, si justement dépeintes dans ce premier tome, de nouvelles découvertes, des amitiés autant que des tensions. Une très belle bande-dessinée qui m'a donné envie d'en savoir plus sur les geishas.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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Une bonne lecture pour cette histoire de geisha qui commence sur des bases appartenant au déjà-vu mais qui bascula progressivement dans l'originalité en partant vers l'art de la musique chez les geishas. On déplore cependant la non colorisation qui aurait apportée beaucoup de bonus à ce livre.
Lien : https://blogleslecturesducha..
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Japon 1912, Setsuko Tsuda a 8 ans lorsqu'elle quitte son village accompagnée de sa famille. Leurs pas les mènent vers une grande ville côtière, dans l'espoir que s'offre à eux une vie meilleure. Setsuko chemine derrière son père ancien samouraï qui oublie les fastes de sa vie passée dans les vapeurs d'alcool, derrière sa mère éternelle servante et derrière sa soeur.


Les premiers temps de cette nouvelle vie sont prometteurs. le père travaille, les fillettes vont à l'école . la vie est plus paisible mais un soir deux hommes frappent à leur porte et leur annonce la terrible nouvelle : le père a été fauché par un tramway. Il y perdra la jambe et tout espoir de trouver de nouveau un emploi. Pour éviter que tous ne tombent dans la misère Setsuko sera vendu à une maison réputée de geisha dans laquelle elle fera son apprentissage. L'enfant au visage disgracieux deviendra Kitsune la renarde, S'offriront alors à elle plusieurs voies : devenir servante, prostituée ou geisha. Son don pour le shamisen, une guitare à trois cordes, lui permettra peut être de devenir geisha.

Quel ravissement que de plonger dans ce japon des années 20 pour suivre notre renarde. J'ai aimé retrouver les traits de Christian Durieux qui m'avait déjà conquis dans Les gens honnêtes, le captivé et Appelle moi Ferdinand, ... Là, il s'est surpassé pour nous offrir de superbes planches en noir et blanc, douce pour les yeux, inspirées par la filmographie japonaise en noir et blanc des années 30. Un bonheur que de contempler des illustrations d'une telle beauté.


J'ai aimé la délicatesse et le raffinement de l'écriture de Christian Perrissin qui s'allie parfaitement à l'art graphique que nous offre Christian Durieux.

Lien : http://depuislecadredemafene..
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Attirée par la couverture mais peu par le titre (encore une histoire de Geisha!!) je me suis quand même laissée tenter par cette histoire douce amère dans laquelle une petite fille sera vendue par son père à une okiya, dans le but d'avoir une vie meilleure que celle qui s'annonce. Une vie meilleure certes mais enfermée dans le statut de geisha qui ne me paraît pas si enviable.

La toute jeune Setsuko fera son entrée dans l'okiya, pas très jolie elle a pourtant un don, celui de pouvoir jouer de cet instrument qu'est le shamisen, ce qui la sauve d'un avenir peu gratifiant qu'est celui d'une servante ou pire d'une prostituée.

La présentation de la BD qui fait partie d'une série puisque une suite serait prévue (d'après la dernière planche) est très claire sur l'histoire qui va se dérouler sous nos yeux. En noir et blanc et aux détails très pointus le dessin me semble adapté au récit, se déroulant autour des années 1910, on lit cette BD comme un film ancien; les couleurs pourraient happer l'oeil et faire oublier le texte. Je trouve quand même dommage, notamment sur les premières planches que la couleur ne soit pas présente cela aurait donner des paysages exceptionnels.

Le personnage de Setsuko est attachant et fait relativement peine quand abandonnée si tôt par ses parents on la voit errer dans les rues à la recherche de son père. Dans ce récit la différence est bien faîte entre les servantes, les apprenties et les geisha, celles qui se prostituent et celles qui maintiennent une certaines distance avec les gens.
J'attends le tome 2 pour me faire une idée plus claire sur l'histoire de Setsuko, ce premier tome ayant servi davantage à planter le décors et éclaircir certains faits à propos des geisha que de véritablement se pencher sur l'histoire de notre héroïne.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Depuis quelques années, j'ai un regard particulier sur la culture japonaise et sur son approche de la vie et des valeurs. C'est une culture tout en subtilités, fortement imprégnée par son histoire.

J'ai été attiré par le graphisme de la couverture et le titre, certainement ayant envie d'en apprendre plus sur la vie des geishas.

En 1912, Setsuko a 8 ans et vit dans une famille qui va connaître la misère. Cette petite fille n'a pas un physique agréable mais son père la vendra à une maison réputée de geishas pour qu'elle apprenne les arts (musique, chant, savoir vivre,...) pour qu'elle devienne une servante ou une prostituée. le but est qu'elle puisse subvenir aux besoins de sa famille.

Les auteurs décrivent le parcours difficile de Setsuko, les relations avec la tenancière de la maison et les relations entre les jeunes filles, la hiérarchie s'établissant entre elles. le graphisme n'est pas sans rappeler certaines estampes, certains paysages sont d'une grande précision.

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Je suis très déçue par cette BD. L'histoire est un peu inconsistante, mais surtout, je n'aime pas dire ça, c'est violent, mais les dessins sont très moches ! Ils sont vides, approximatifs, sans intérêt. Les visages sont très peu japonais.
Je n'irai donc pas lire le tome 2.
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