Soyons honnête, j'ai lu en diagonal ce roman, déjà lu il y a quelques années, comme «
des nouvelles d'Agafia » paru plus récemment.
J'avais adoré ce roman très terre à terre et juste poétique et dépouillé.
Ce récit est un témoignage sur la vie. On rencontre une famille de vieux, croyants, retirée dans une Taïga, sans avoir accédé, volontairement, à la modernité. Ils vivent comme dans les années 30, dans une petite isba en pleine forêt, à plus de 200 km de toute civilisation.
Fin des années 70, des géologues en goguette va les croiser et rompre, pour la première fois, leur isolement volontaire.
Preskov qui est décédé en 2013, n'aura pas survécu à Agafia, qui dans le deuxième livre, était toujours fidèle à elle-même. Cette femme a un caractère bien trempé, avec une foi ancrée à vie, une vie comme au XVIIe et une hygiène de vie avec des évolutions faites depuis la première rencontre.
Qu'y en est-il d'Agafia maintenant ? Cette bonne femme nous hante encore et encore… Quelle vie ! Quel caractère !