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C'est la vie quotidienne d'une famille catho dans les années 1950, vue du point de vue du fils qui a 10-12 ans : école privée catholique, messes, scouts, colonies de vacances, etc. ● J'aime beaucoup les deux auteurs, Pétillon et Florence Cestac, et je m'attendais à une satire mordante des milieux très catho. ● J'ai été déçu ; on est plus du côté de la nostalgie de l'enfance. ● Rien ne m'a fait rire ni même sourire. L'ensemble est très plat, même si les dessins de Florence Cestac sont toujours aussi délicieux : comme j'aime ses personnages à gros nez ! ● Plutôt que d'avoir cette histoire abracadabrantesque d'église dissidente belge qui annonce la fin du monde avec un faux pape nommé Benoît XVIII, j'aurais trouvé plus intéressant que les auteurs se penchent du côté des catho tradi, de la fraternité Saint Pie X, des messes en latin, etc.
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J'aime le dessin de Florence Cestac avec ses gros nez et ses bouches pleines de dents.
Cette fois, avec René Pétillon au scénario, c'est la tradition catholique des années 50 qui nous est déroulée, racontée par Sébastien. Une enfance marquée par les messes et l'éducation chez les frères des écoles chrétiennes, avec un père qui croit aux apparitions de la vierge;
le récit se terminera par la rentrée d'après les vacances de Noël d'un Sébastien angoissé, après que la fin du monde annoncée par un pape belge et dissident ne se soit pas produite!
L'histoire date des années cinquante, certes, mais elle perdure au vingt-et-unième siècle avec l'intégrisme catholique et les diverses sectes qui prédissent une fin du monde sans cesse retardée.
Sans être le meilleur album de Florence Cestac, cet opus en duo avec Pétillon est assez agréable à parcourir.
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Années 50, en Bretagne. le jeune Sébastien ne comprend pas ce qui se passe dans sa famille. Son père ne supporte plus d'entrer dans une église où il n'y a pas de saints. le pèlerinage à Lourdes a été un fiasco… et voilà que parce qu'une dame a vu apparaître la vierge, le paternel veut construire une chapelle à cet endroit…

J'ai aimé cet album dans lequel des problèmes d'adultes sont vus à travers les yeux d'un enfant. Bien entendu, nous sommes dans de l'humour mais de l'humour jamais méchant. Entre nostalgie de l'enfance et petit conte, on prend plaisir à lire cette BD qui n'est pas sans nous rappeler "Le Petit Nicolas".
Lien : https://promenadesculturelle..
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Aujourd'hui, je ne sais pas, mais dans les années 50 (et encore dans les 70-80's), un garçon dont les parents étaient "super cathos" se devait d'être enfant de choeur, scout, et d'aller "à confesse". Là, il convenait d'avoir un peu d'imagination pour avouer des péchés un peu graves mais surtout pas les pires commis...

Le titre de cet album est trompeur : même si l'église est le fil conducteur du récit - avec un petit coup de rébellion paternelle - l'album évoque surtout l'enfance d'un garçon d'une dizaine d'années dans un village breton des années 50. Camaraderie et 400 coups qui rappellent ceux du Petit Nicolas et de sa bande. le lecteur n'échappe pas aux incontournables : le prêtre 'tripoteur', le pèlerinage à Lourdes en 2 CV - "et l'année prochaine, on va à Lisieux". Maman qui lit le Pèlerin, papa La Croix, les profs curés qui brandissent la menace de l'enfer et ont le coup de règle sur les doigts facile.
On retrouve le graphisme de Florence Cestac : un dessin lourd, chargé, qui rend la lecture fastidieuse malgré la netteté des contours. Bon moment de détente malgré tout.
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Bof... sur le papier l'union entre Petillon et Cestac, deux grand noms de la BD traitant de la religion catholique laissait entrevoir un potentiel comique et sarcastique en diable... à la lecture, ca ressemble un peu à Priez pour nous de JP Verne: un sympathique récit d'enfance baigné de catholicisme, mais ni cinglant ni vraiment drôle...décevant...
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J'adore le trait si particulier de Cestac. J'ai d'ailleurs découvert dernièrement une fresque à Angoulême où j'ai immédiatement reconnu son style.
Le sujet était prometteur. Il ne m'a pas fait vibrer. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
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Pétillon qui "casse" du catho... C'était un peu le film que j' m'étais fait avant d'ouvrir la BD.

J'étais un peu à côté de la plaque. C'est nostalgique, sans doute assez autobiographique, tendre, délicatement irrévérencieux (trop délicatement à mon goût), doucement drôle et caustique à dose homéopathique. Je ne dirai pas que l'on sent la nostalgie, mais presque.

Des parents cathos dans la France profonde, une bonne femme qui a vu la Vierge, une fin du monde qui s'annonce en Belgique, une église dissidente, le déphasage entre l'évolution de l'église et les ultras, des enfants de choeur, des instituteurs (jésuites...) aux moeurs fort lestes (d'un bord comme de l'autre)... mais le tout traité avec respect. C'est bien vu, en fait cela va même très loin dans la réflexion sur la foi et l'église, mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Mais clairement, c'est du lecteur que vient la majeure partie du "problème".
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Dans la Bretagne des années 50, cet album nous expose la vie d'un petit garçon qui vit dans une famille catholique, très catholique, avec messe obligatoire le dimanche, confessions des pêchés, voyages annuels à Lourdes (pour être ben protégés toute l'année !) , ... 

Jusqu'au jour où l'église change, se modernise, où les statues des saints disparaissent de l'église du village (qui pourra-t-on donc aller remercier des bienfaits apportés par le Ciel ?) 

Alors le père découvre qu'en Belgique, il reste une église traditionaliste avec un pape plus vrai que celui de Roma qui prévoit la fin du monde pour la fin de l'année ...

Je ne connaissais pas encore l'oeuvre de Florence Cestac, et j'avoue avoir été surprise par le dessin de ses personnages ! 

Un album au récit bien délayé pour tenir dans les 48 pages du format ! 

Sans doute suis-je mal habituée à ce style après mes lectures de romans graphiques ou celles de Franquin aux gags plus ramassés ... 

J'emprunterai un autre de ses ouvrages pour lui donner une autre chance ... 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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