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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Adaptation d'un livre que je ne connais pas, je jurerai la BD sur ce qu'elle est. On suit l'itinéraire de Cipprian, honnis dans son pays d'origine et qui se retrouve en France avec la volonté de survivre.
L'histoire est belle, touchante. le dessin parait moins travaillé au premier abord et les premières planches sont un peu sombres. Mais, une fois l'histoire lancée, il parait plus juste et de bonne qualité.
Une très bonne lecture.
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J'ai souvent croisé le chemin du roman de Xavier-Laurent Petit que ce soit en librairie, en bibliothèque ou autre, mais je ne l'ai jamais lu. J'ignorais même quel en était le sujet. La BD fut donc une entière découverte.

L'histoire m'a tout de suite embarquée sur les routes dans le sillage que cette famille d'Ursari, des montreurs d'ours, méprisée et détestée par tout le monde, d'abord dans leur pays natal, puis en France. C'est une épopée poignante, injuste. L'exploitation, le chantage et les menaces des passeurs qui poussent à la misère. Mendicité, vol, voilà le quotidien de la famille de Ciprian dans ce pays de cocagne. Toutefois, une lueur d'espoir surgit pour le jeune garçon… sous la forme d'un échiquier dans le jardin du « Lusquembourg ». le rythme est dynamique, sans temps morts. L'histoire est profonde, poignante, violente. Une alternance d'ombres et de lumière, de malheurs et d'espoirs cimentés autour de nouveaux amis et d'une famille soudée. La vie du jeune Ciprian n'a rien d'une vie d'enfant, c'est une lutte, une survie qui peut se déliter à tout instant, mais il persévère, s'instruit, s'intéresse, se fait l'artisan de son destin.
Côté dessin, j'ai moins adhéré, je l'admets. Il a un côté « vite fait », comme hâtif, simple, brouillon, déformant les visages d'une façon qui m'a vraiment déplu. Ça n'a pas marché entre nous : j'ai fini par m'y habituer, mais pas par l'apprécier.

Une histoire de vie incroyable, terrifiante, mais malheureusement réaliste. Une histoire qui n'est pas sans rappeler celle du petit Tanitoluwa Adewumi, le prodige des échecs nigérian.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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J'ai adoré cette bande dessinée qui met en scène un roman de Xavier-Laurent Petit dont j'aime beaucoup l'écriture.
Le héros, Ciprian est le fils d'une famille d'Ursari (dresseurs d'ours) en Roumanie où ils ne sont pas bien considérés. Très pauvres, obligés de voler de quoi se nourrir, ils sont bloqués car leur voiture a rendu l'âme et leur caravane est embourbée. Menacés par les habitants du village voisin qui incendient leur voiture, ils sont "miraculeusement" récupérés par un curieux personnage qui leur propose de les faire passer à l'étranger, à Paris, sous condition de le rembourser en travaillant pour lui là-bas.
Et cette modeste famille de nomades plus artistes qu'autre chose, se voit obligée de mendier et voler pour Karoly à la tête d'une mafia organisée dans le bidonville où ils ont atterri.
Jusqu'au jour où Ciprian, au jardin du Luxembourg, découvre un couple jouant aux échecs...
Le récit narré du point de vue du garçon avec ses mots, sa découverte de la lecture, de la langue et des mots en même temps que les échecs est poignant et très beau.
A lire !!!
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Ciprian et sa famille sont une troupe de roms qui sillonnent les routes avec leur spectacle de combat entre un ours et un homme. A l'entrée d'un village où ils se sont posés la famille est accostée par deux individus leur "offrant" un voyage vers Paris, à charge ensuite de rembourser les frais du voyage moyennant quelques petits boulots. Une dette impossible à rembourser bien sût tant les ajouts et les intérêts y sont constants.
Ce ne sont évidemment pas au bord d'une belle avenue qu'il devront s'installer mais dans un camps boueux en banlieue. On assigne à chacun une tâche grâce à laquelle ils devront rapporter de l'argent le soir venu. Sinon gare à leur tête!

Un jour Ciprian au lieu de se rendre dans le métro subtiliser quelques portefeuilles, ses pas le guide vers le jardin du Luxembourg où il aperçoit un gros bonhomme jouer à un drôle de jeu avec une grosse dame, tous deux assis devant un table à déplacer des pions: les échecs. Pendant plusieurs jours Ciprian observe chaque gestes, enregistre tout dans sa tête, au point un beau matin sorti de sa cachette par la grosse dame (Madame Baleine) d'étonner par sa capacité incroyable aux échecs.
Est ce que cela pourrait l'aider à sortir de sa condition? Probablement mais avant il faudra surmonter bien des obstacles notamment l'évacuation du camp.

Le récit débute gaiement auprès de cette famille qui s'arrange d'un rien, puis très vite ça tourne au vinaigre alors que des mafieux entrent dans leur vie. La mendicité et les vols deviennent une activité forcée puis épurée une dette dont ils ne pourront jamais venir à bout: un début d'esclavage. On finit par entrapercevoir un coin de ciel bleu avec Ciprian qui découvre le jeu d'échecs et l'innocence d'un enfant qui n'a pas de prix.
L'histoire est dure mais trépidante où l'espoir d'une vie meilleure ne s'éteint pas. le dessin réaliste bascule entre tons sombres pour marquer l'atmosphère du camps et des couleurs plus gaies qui accompagne notre petit héros.
Je découvre avec cet album de nouveaux auteurs et illustrateurs que j'ai très envie de suivre.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Le roman était le "best-seller" au CDI, de ce fait, n'ayant pas lu le livre et en voyant la BD lors de l'opération masse critique, c'était l'occasion...
MERCI Babelio pour cette belle découverte, je suis conquise! le fils de l'Ursari, c'est Ciprian, l'ami d'un ours, un as aux échecs! Cet enfant va quitter son pays d'origine pour vivre avec sa famille à Paris, cette ville de tous les possibles, cette ville si belle et si accueillante...pour ceux qui ont de l'argent! La famille de Ciprian a des dettes et ils vont vivre de petits boulots en petits boulots pour essayer de sortir la tête de l'eau.
Cette BD montre que chaque enfant a un talent caché, et celui de Ciprian, c'est les échecs.
Petit point négatif, la BD se termine trop vite et nous aimerions connaître le destin de Ciprian, de son frère DImitriu, disparu, ou encore des parents...
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Ciprian vit dans une famille d'Ursari (montreur d'ours) dans un pays de l'est jusqu'à ce qu'ils soient chassés du village où ils s'étaient arrêtés (voiture HS). "Grâce" à un passeur ils arrivent en France. Mais ils lui doivent beaucoup d'argent qu'ils doivent rembourser en "travaillant" (vol, manche..). Mais Ciprian découvre d'étranges personnes, Madame Baleine et Monsieur Enorme, qui jouent, dans le jardin du Luxembourg, à un jeu nommé "Lézéchecs". Ciprian va se passionner immédiatement. Très vite il s'avère être un génie à se jeu et dans l'apprentissage en général... Pas facile lorsque l'on vit dans un bidonville et qu'on est harcelé par des voyous.
L'adaptation en roman graphique est vraiment sublime, les dessins sont généreux et nous invitent à voyager avec la famille Zidar. L'histoire est fidèle au roman et surtout aux jeux de mots. Cela m'a beaucoup fait penser au temps des miracles d'Anne-Laure Bondoux.
A lire !
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L'ursari c'est le montreur d'ours. Ciprian est le fils de l'ursari. Nomades, lui et sa famille sont mal vus des habitants de leur pays et vivent avec très peu de moyens, pas mal de débrouille. Chassés, ils se voient proposer une vie meilleure à Paris où l'argent coule à flots. Lorsqu'ils y arrivent, la vie n'est pas celle que les passeurs leur avaient fait croire. Et comme ils doivent rembourser une somme considérable qui augment de mois en mois, les solutions trouvées pour trouver des euros ne sont pas nombreuses. Dans sa tournée de pickpocket, Ciprian débarque un jour au jardin de Luxembourg et découvre fasciné deux personnes qui jouent aux échecs.

Album adapté du roman du même titre de Xavier-Laurent Petit paru à L'école des loisirs, scénarisé et dessiné par Cyrille Pomès et mis en couleurs par Isabelle Merlet. Ce qui m'y a d'abord surpris c'est le trait des dessins qui n'est pas celui que je préfère. Et puis, très vite je n'y ai plus pensé, totalement embarqué dans cette histoire avec la famille de Ciprian. Les conditions de vie des Roms dans leurs pays et celles, une fois qu'ils sont arrivés dans un autre pays dans lequel ils espèrent vivre mieux sont décrites simplement et clairement : les destructions des camps, les relogements, les expulsions, les abris de fortune, les enfants non scolarisés qui traînent dans les rues à la recherche d'argent, les femmes qui mendient, la violence et la haine auxquelles ils doivent faire face quotidiennement, et malgré tout cela une lueur d'espoir en la personne de Ciprian. C'est grâce à ce petit garçon déluré et intelligent que l'histoire ne sombre pas dans le noir total, ainsi, elle est accessible à tous et permet à chacun de comprendre les conditions de vie de ceux dont on longe les campements lorsqu'on prend les autoroutes urbaines.

Belle adaptation à mettre entre toutes les mains, pas les tout petits, mais celles des jeunes adolescents et des plus grands.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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