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sur 639 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si vous avez souvent l'impression d'être à côté de la plaque, d'être bête, d'avoir l'esprit encombré de réflexions inutiles, d'être importuné exagérément par des odeurs, des couleurs, des bruits, des goûts, des musiques. Si on vous laisse souvent dans votre coin parce que vous êtes bizarre, trop émotifs ou trop sensibles, ou bien encore parce que vous pensez que tous les malheurs du monde sont de votre faute car vous aviez imaginé toutes les possibilités et saviez qu'il ne pouvait en être autrement, ce livre va surement vous aider.

En tous cas voici un guide qui va modifier pas mal de choses dans ma vie.

Déjà, que mon épouse me l'ai offert, comme ça, m'a confirmé qu'elle me connaissait peut être mieux que je ne me connaissais moi-même.
En effet quelle révélation ! - je parle du livre ;-)

Ben voui, je suis un « encombré du cerveau » doublé d'un hyperesthésique. Ça je le savais, mais ce que j'ignorais c'est que j'étais un cas, le représentant d'une minorité et que tout le monde ne fonctionnait pas comme moi.

La première chose que l'ouvrage de Christel Petitcolin m'ai apprise c'est que « surefficient mental » était le terme adéquat pour désigner les encombrés du cerveau – moi je trouve ça un peu prétentieux, mais soit…

Mais rapidement j'ai pris conscience que j'étais encore plus rare: je suis un surefficient mental hyperesthésique heureux et bien dans sa peau...encore plus depuis que j'ai lu ce livre.

En effet, à travers une langue très simple, imagée, directe et sans prise de tête, et après avoir exposé les caractéristiques de ces drôles d'oiseaux, l'auteur pose d'emblée le surefficient mental comme une victime de l'incompréhension des 80% de normopensants restants et, finalement, comme un handicapé social.

Cependant elle a négligé le fait que certains vivent ce qu'ils ne savaient pas nécessairement être un handicap, comme une simple différence ; une façon décalée de voir le monde et même un avantage dans bien des circonstances.
Ce livre les aidera à comprendre certains événements de leur vie depuis leur enfance, mais également à tirer avantage de cette surefficience et de leur hyperesthésie. Il faudrait juste que ce livre soit lu par tout le monde avec un minimum d'ouverture d'esprit, c'est à dire comme un surefficient le fait naturellement, pour que nous puissions tous tirer avantage de projets élaborés ensemble et complémentairement.

Finalement c'est la dictature des normopensants ou je dirais volontiers les monopensants étriqués mais majoritaires qui fait de la surefficience un motif de rejet....hélas.

A dire vrai, à l'issue de cette lecture, j'aurais plutôt tendance à penser que c'est sur les 80% de normopensants (monopensants) qu'il faudrait s'apitoyer.

Mais Christel Petitcolin avait-elle prévu cela ?

De fait la troisième partie du guide : « Bien vivre avec sa surefficience » m'a moins convaincu que le reste ; mais je conçois aisément qu'il puisse être d'un grand secours pour les surefficients en souffrance.

Je dirais donc, sous forme de conclusion, que cet ouvrage simple et clair donc bien conçu devrait être lu par tout le monde, car tous sommes touchés de près ou de loin par cette différence.
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Habituellement, je n'aime pas ce genre de livre de développement personnel car je ne m'y retrouve jamais tellement le discours est général et parfois aseptisé, ou encore beaucoup trop pédant et hors de portée.
Ici, en revanche, le propos est ciblé, précis, largement illustré d'exemples concrets pour être compris. L'ensemble est très pédagogique pour nous amener peu à peu à comprendre puis accepter la situation. L'auteur traite le sujet selon les différents âges de la vie et je pense que chacun peut s'y reconnaître selon sa position sociale et/ou professionnelle.
L'auteur ne se contente pas de décrire les problèmes rencontrés mais apporte des conseils et des solutions. Il ne faut pas, bien sûr, attendre La Solution miracle, elle n'existe pas, mais un lot d'astuces à appliquer pour vivre mieux, plus serein.
Un livre qui se lit facilement, non dépourvu d'humour ce qui ne gâche rien !
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Ce guide, lu crayon à la main, m'a été conseillé par une amie babeliote que je remercie. Il m'a vraiment beaucoup intéressée. L'auteur parle des personnes surefficientes, c'est à dire au haut potentiel intellectuel, ceux qui pensent tout le temps ou presque, ces gens ultra sensibles aux personnes mais aussi aux odeurs, aux ambiances... Elle démontre qu'il n'est pas facile d'avoir une intelligence plus réactive et souvent que c'est synonyme de rejet, de jalousie. C. Petitcollin donne dans la dernière partie de son manuel quelques conseils pour vivre mieux cette surefficience, d'abord en se reconnaissant comme tel puis en prenant soi de soi et en cultivant son originalité.
Je me suis reconnue à de très nombreux endroits (oui je suis un "zèbre" et maman d'un zèbre, je l'avoue), cela m'a fait sourire et éclairé sur des aspects de ma vie que je n'avais jamais vus de cet oeil jusqu'alors. Je vais essayer de mettre en pratique les pistes données par l'auteur et peut-être de creuser le sujet, en poursuivant par la lecture du second tome de C. Petitcollin ou par d'autres auteurs. J'ai trouvé les parallèles faits entre surefficients et syndrome d'Asperger très intéressants et éclairants. Un petit regret néanmoins : qu'il n'y ait pas en début de guide un petit test pour savoir si on est plus cerveau gauche que droit... quoi que peut-être la lecture même de cet ouvrage indique notre fonctionnement.
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Le titre de cet ouvrage Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant? de Christel Petitcollin peut porter à confusion.
Certes l'autrice propose quelque pistes pour organiser ses pensées foisonnantes, mais là n'est pas le coeur du sujet.

Illustré de nombreux exemples concrets, l'ouvrage dépeint le quotidien des personnes « surefficientes », dotées d'un cerveau « hyperesthésique », à savoir d'une acuité sensorielle exceptionnelle. Il me semble que les psychologues parlent dans ce cas d'« hypersensibilité » ou de « haut potentiel émotionnel » (HPE), ces personnes étant notamment caractérisées par une réflexion foisonnante, une empathie exceptionnelle et une forte sensibilité sensorielle et émotionnelle. Une sensation de « décalage » avec « les autres », engendrant incompréhension et souffrance, vient hélas ternir le tableau.

L'autrice établit une distinction entre les deux hémisphères du cerveau, le gauche étant le siège de la pensée rationnelle, linéaire, méthodique, verbale et numérique, le droit celui de la créativité, de l'humour, de l'intuition voire de l'instinct. Les cerveaux « surefficients »(15 à 30%) ont une prépondérance de l'hémisphère droit, et une pensée « en arborescence », et des connexions neuronales différentes du reste de la population. Les différences de fonctionnement sont parfois suffisamment conséquentes pour donner l'impression de « venir de planètes différentes ».
Le clivage est-il aussi net ? Y a-t-il, comme Christel Petitcollin le laisse entendre, d'un côté les loups et de l'autre les agneaux, les vilains petits canards au milieu des cygnes ?

L'autrice explique les concepts de « faux self » et de « théorie de l'esprit », permettant à l'individu de s'adapter aux situations en en comprenant l'implicite, c'est-à-dire le non-verbal.

Elle suggère aussi des stratégies pour « vivre mieux » avec un mental envahissant, par exemple désamorcer le stress induit par une situation en l'associant à un état interne agréable (processus dit d' « ancrage »).

Une partie du livre établit un pont avec son précédent ouvrage (intitulé Échapper aux manipulateurs), en expliquant pourquoi les personnes mentalement surefficientes sont nécessairement les proies de pervers narcissiques. Bien qu'argumentée, cette généralisation me paraît abusive.

L'autrice n'étant ni psychologue ni psychiatre, il conviendra peut-être de confronter ses assertions à un point de vue plus scientifique/médical. Mais Je pense trop est un ouvrage de développement personnel intéressant et didactique, qui parlera assurément aux « cerveaux bouillonnants », aux « trop sensibles », aux émotifs, aux susceptibles, aux personnes anxieuses de ressentir un « décalage » ou fatiguées par un sentiment d'ajustement permanent.
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Trop penser c'est s'empêcher de réfléchir, d'accéder à la réflexion nécessaire pour créer et vivre sereinement. Je fais parti de ses gens qui pense trop, ce qui peut être un avantage quand on pense à amener de quoi manger lors d'une randonnée mais un très gros inconvénient dans la vie de tous les jours. Pour moi trop penser c'est avant tout lié au stress et à l'anxiété, je suis anxieux, ça me fait trop réfléchir du coup je deviens encore plus anxieux, et c'est un cercle vicieux qui comment et m'empêche d'agir comme je le voudrais, cela empiète sur ma liberté d'agir.

Ce livre m'a donc beaucoup aidé pour canaliser ce mental envahissant, comme le dit si bien la couverture, pourtant je ne suis pas un surdoué, qui constitue la base de sa cible pour ce livre. C'est plutôt bien expliqué même si certains raccourcis sont pris, il s'agit d'un livre de vulgarisation donc je pardonne, il y a aussi cette vision du handicap qui m'a dérangé.
De mon point de vue, ce n'est un handicap (sauf peut-être les formes graves), je vois ça comme un don exceptionnel qui m'est donné, arriver à prévoir tout et n'importe quoi me pousse à m'améliorer de jours en jours, m'ouvre des portes que je n'aurais jamais crues ouvertes et surtout me donne des qualités incroyables. Je suis toujours celui qui a tout sur lui, qui connait la ville par coeur pour trouver le bon restaurant, je suis ponctuel vu que j'ai déjà prévu travaux et même enlèvement extra-terrestre, etc bref, une adaptabilité unique à toutes situations. C'est seulement à la nuit tombée que je ne peux m'empêcher de refaire ma journée et de voir ce que j'aurais pu mieux faire, non pas par perfectionnisme mais par angoisse que telle ou telle situation se reproduise, je dois être prêt.

Vu que je n'écris pas mon CV, on va en revenir au livre, les propos sont clairs et adaptés à tous. J'ai aimé les conseils prodigués, ils ont tous une utilité, par de redite, j'apprécie toujours ce genre de livre à mi-chemin entre l'essai et le livre de développement personnel car en plus d'être accessible, ils ne prennent pas le lecteur pour un imbécile, point encore plus important quand l'auteure parle aux surdoués.
Il m'a aidé et c'est le principal pour moi, je pense qu'il peut aussi convenir à ceux qui pensent trop mais plus occasionnellement. Il a rempli son rôle, après je n'ai pas cherché si les théories promulguées par l'auteure sont bonnes ou non.
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Ce livre s'adresse de fait aux gens qui se disent "je pense trop"...parce que cette réflexion est assez commune à des personnes qui ont un fonctionnement cérébral particulier qu'on appelle suivant les ouvrages arborescence, précocité, douance, zébre, etc...

Je préfère le terme "arborescence" car je trouve qu'il décrit mieux ledit phénomène.

En tous cas, ce livre devrait permettre à nombre de personnes qui trouvent qu'elles "pensent trop" de comprendre enfin qu'elles ne sont pas folles mais vivent dans un monde fait pour un fonctionnement cérébral majoritaire qui n'est pas le leur.
En même temps, il pourra peut-être aider aussi l'entourage : parents, enseignants, psychothérapeutes à accepter cette différence sans en avoir peur.
Juste pour ça, je trouve ce livre vraiment utile.

L'autre point très positif de ce livre par rapport à d'autres qui traitent du même sujet est l'approche absolument neutre : on ne dit pas que ce fonctionnement est "plus ceci" ou "moins cela", il existe et il faut faire avec et c'est tout.

Par là même je trouve que ce livre encourage à l'action :
- pour les arborescents, à s'accepter comme ils sont et accepter aussi de faire l'effort de mieux s'adapter au monde dans lequel ils vivent,
- pour l'entourage, à mieux accueillir cette différence.
Par exemple arrêter de préconiser de remèdes inadaptés du type "mais lâche prise, arrête de penser" alors que ça n'est juste physiquement pas possible.

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Je pense trop, sous-titré Comment canaliser ce mental envahissant est un livre de psychologie, ou de développement personnel, écrit par Christel Petitcollin et publié en 2010 chez Guy Trédaniel Editeur. Je ne connaissais pas du tout l'auteur mais j'avais entendu parler de ce livre de façon élogieuse dans une discussion sur Twitter entre des personnes généralement de bon conseil. Comme le sujet m'interpellait et pouvait potentiellement m'intéresser, je me suis laissé tenter.

" Qui pourrait penser qu'être intelligent puisse faire souffrir et rendre malheureux ? Pourtant, je reçois souvent en consultation des gens qui se plaignent de trop penser. Ils disent que leur mental ne leur laisse aucun répit, même la nuit. Ils en ont marre de ces doutes, de ces questions, de cette conscience aiguë des choses, de leurs sens trop développés auxquels n'échappe aucun détail. Ils voudraient débrancher leur esprit, mais ils souffrent surtout de se sentir différents, incompris et blessés par le monde d'aujourd'hui. Ils concluent souvent par : « Je ne suis pas de cette planète ! »

Ce livre propose des cours de mécanique et de pilotage de ces cerveaux surefficients. "

Comme son titre l'indique, ce livre s'adresse surtout aux personnes qui pensent trop, qui sont envahis par leur mental, par leurs pensées. Evidemment, cela va au-delà de cela, et Christel Petitcollin égrène les caractéristiques et les comportements de ces personnes qui les distinguent de la grande majorité des autres personnes qu'elles rencontrent : hypersensiblité, hypérafféctivité, mémoire très développée et détaillée, schéma de raisonnement en arborescence, idéalisme, croyance dans un systèmes exigent de valeurs inamovibles, etc.

L'auteur montre bien comment ces singularités ont un impact sur la vie sociale et sur l'estime de soi : elles peuvent isoler du reste de la population et être sources d'incompréhension, de rejet, d'un sentiment de décalage avec les autres, de repli sur soi, et donc de souffrance.

Une fois ce « diagnostic » établi, la troisième et dernière partie aborde des solutions, sous la forme de conseils à la fois généraux et pratiques. J'ai peut-être trouvé cette partie un peu plus légère que les deux précédentes. C'est pertinent, mais j'ai trouvé que cela restait parfois superficiel.

En sortant de cette lecture, je suis un peu perplexe. Je me suis reconnu en partie dans le portrait-robot établi par l'auteur : certains éléments m'ont semblé totalement ressembler à mon vécu, quand d'autres me sont apparus plus éloignés de moi ou de ma façon de me voir. J'ai un peu de mal à savoir si ce livre s'adresse vraiment à moi, même si j'en ai tiré des éléments vraiment intéressants.

Par contre, pas de doute, ce livre est très bien écrit et passionnant. Ma perplexité tient plus à mon doute sur le « diagnostic » appliqué à moi-même qu'à la qualité du livre. Si vous vous reconnaissez, ou si vous reconnaissez quelqu'un de votre entourage proche dans ce que décrit ce livre, nul doute qu'il vous sera très utile !

Pour ma part, je suis assez tenté de lire la « suite », Je pense mieux : vivre heureux avec un cerveau bouillonnant, c'est possible ! qui m'apportera peut-être des réponses à mes doutes et plus de conseils pratiques.
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C'est un livre qui m'a permis de mieux me comprendre et qui m'a rassurée.
Je coche en effet toutes les cases de l'analyse faite par l'auteur. Je ne me sens pas particulièrement surdouée mais j'ai appris que j'étais juste différente et que 15% de la population fonctionnait comme moi et donc que je ne suis pas folle.

J'attendais davantage de la 3e partie de cet ouvrage qui donne des solutions.

Je conseille à celles et ceux qui cherchent à calmer leur mental et s'ancrer davantage dans le réel la méthode VITTOZ qui propose des exercices pratiques pour calmer le vagabondage. le livre clef s'intitule "le Traitement des psychonévroses par la rééducation du contrôle cérébral" de Roger Vittoz (titre un peu rébarbatif) mais il existe à côté des cahiers d'exercices que vous pouvez vous procurer aisément.
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Je fais partie de ces personnes qui pensent trop, qui réfléchissent en permanence, qui s'analysent en continu, qui ressassent des événements qui peuvent sembler insignifiants au point de n'en pas dormir, et donc forcément, quand ce livre m'a été conseillé, j'ai sauté dessus ! A-t-il répondu à mes attentes ? La réponse est non.

Ce livre s'adresse directement aux personnes surefficientes, c'est-à-dire celles dont le cerveau droit est dominant (alors que 85% de la population possède un cerveau gauche dominant). Et même si beaucoup de choses m'ont renvoyées à ma propre condition, je ne crois pas véritablement en faire partie. Par ailleurs, alors même que le titre parle de canaliser ce flot de pensées continu, je n'ai trouvé dedans aucune astuce permettant de prendre du recul et de canaliser ce cerveau que l'on aimerait parfois mettre en pause. Mon cerveau est toujours aussi actif et plus agité que jamais.

Néanmoins, ce livre n'a pas été une complète perte de temps pour moi et surtout, il peut être vraiment très intéressant pour vous. 2 amies à moi se sont tout de suite reconnues dans ce portrait de surefficients mentaux et il leur a permis de mieux se comprendre. Si vous aussi vous avez parfois l'impression de venir d'une autre planète, si vous êtes hypersensibles concernant vos différents sens (odorat, bruit, goût etc.), si vous ressentez les gens et le langage non verbal comme personne, si vous avez l'impression d'être à part, si vous êtes sans cesse dans le questionnement pour tout ce qui vous entoure et tout ce que vous vivez, donnez-lui une chance, il se peut que vous soyez surefficients et ce livre pourrait alors beaucoup vous aider.
Lien : https://livressedelola.wordp..
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Il y a 2 ans, j'avais chroniqué Une araignée dans le ventre, d'Anne Steiger. Ce documentaire s'intéressait à l'endométriose, maladie dont je souffre comme de nombreuses autres femmes. Cette fois-ci, je me suis attaquée à un autre aspect de ma vie, l'hypersensibilité. Mot balancé de-ci de-là par des médecins, des psychologues, je crois que je n'avais aucune idée de ce que cela signifiait réellement. Si Je pense trop peut d'abord s'apparenter à un livre de « développement personnel », mouvement qui de base me gonfle sans franchement savoir pourquoi, il m'a été conseillé par une personne de confiance. Je me suis donc dit… Pourquoi pas.

Me voilà donc ballottée de chapitre en chapitre avec une lumière nouvelle sur les évènements de ma vie, lisant tout d'une traite tellement j'ai l'impression d'avoir là une réponse à mes grandes questions. Je ne vais pas trop développer car je ne suis pas là pour raconter ma vie, plutôt pour vous dire pourquoi lire ce livre.

D'abord, pour les personnes comme moi qui se sentent comme des aliens en société et ne comprennent rien aux codes de notre chouette monde actuel, il peut s'agir d'une véritable révélation -si tant est qu'on prêt.e à l'entendre- et d'une explication à de nombreuses situations gênantes. Pour moi, c'est un point d'entrée dans ma réflexion (déjà un peu amorcée en confinement) sur ma manière de gérer ma vie et de m'améliorer. J'attendais avec une impatience grandissante le dernier chapitre consacré aux solutions pour mieux vivre son hypersensibilité, mais je dois dire que j'ai été un peu déçue ; Je pense trop effleure une partie des problèmes, des caractéristiques et des solutions, mais n'est pas non plus une recette de cuisine.

Ce qui veut dire que, en plus de vous offrir une porte vers une réflexion productive avec un oeil neuf sur votre personnalité, le livre vous permet aussi de poursuivre une réflexion grâce à ses nombreuses références et sa bibliographie bien fournie. Donc si vous êtes vous aussi un peu déçus à la fin de votre lecture, sachez 1. qu'il y a une suite, Je pense mieux et 2. qu'il y a en fait plusieurs livres traitant de notre différence.

Pour ma part, je suis assez satisfaite de cette lecture, dans la mesure où elle m'a apporté un début de réponse et de solution. Je compte bien poursuivre ma réflexion, avec l'ouvrage suivant de Christel Petitcollin ainsi qu'avec tout ce qu'on pourra me proposer d'autre sur ce sujet !
Lien : https://folitteraires.wordpr..
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