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sur 640 notes
le titre de cet ouvrage Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant? Rédigé par Christel Petitcollin peut prêter à confusion. C'est bien de surdouement dont il s'agit tout le long de l'ouvrage. On pourrait même dire que ce livre a été écrit par une surdouée pour les surdoués, tant l'empathie qu'elle déploie à leur égard tout le long de l'ouvrage est intense. A moins que cette empathie soit volontaire afin de renarcissiser l'adulte précoce, qui se déprécie continuellement. On ne sait pas qu'elle est la position de l'auteure si ce n'est une bienveillance toute particulière envers les personnes surefficientes mentales. D'où vient cette bienveillance? On ne le sait pas et puis après tout, là n'est pas la question.

Si je peux me permettre une remarque, n'achetez pas ce bouquin si vous pensez qu'à cause de vos ruminations sur la voisine qui dit du mal de vous, sur le mauvais temps qu'il fait, etc,… vous faites partie de ces surefficients mentaux dont le cerveaux droit est très développé.

Là où réside toute la problématique c'est qu'un surefficient ne se dira jamais surefficient et n'en prendra probablement jamais conscience tant il a de lui et de son intellect une mésestime totale.

Je vous conseille donc d'acheter ce livre si votre cerveau bouillonne d'idées décousues, parfois même un peu farfelues, si vous avez de la peine dans votre insertion dans la société, avec un sentiment de décalage permanent. Si vous avez l'impression de ne rien savoir alors que vous passez votre vie à lire, vous documenter, vous informer, que vous êtes un insatiable curieux et enfin, si vous êtes particulièrement hypersensible que ce soit au niveau corporel : odorat, son, etc,… ou au niveau psychologique : la moindre remarque vous blesse. Oui, si vous vous sentez concernez par les brefs symptômes que je viens d'énumérer, foncez, ce livre ne peut que vous faire réellement du bien !

A titre personnel, je me suis reconnue dans chacune des lignes de cet ouvrage. Passé la phase d'étonnement voire de choc, j'y ai trouvé des conseils pratiques, des anecdotes ludiques, et au final dans sa globalité, l'ouvrage ni trop vulgarisé ni trop emberlificoteur.

On voit que l'auteure a travaillé et a de l'expérience avec les personnes surefficientes car elle a la précision du verbe, trouve vraiment le mot juste non objectivement mais pour le surefficient. On dirait presque un courrier adressé à tous les surefficients de France! Certains conseils coulent de source mais pas tous et c'est libérateur de trouver en cet ouvrage une mine d'informations sur les ressources à mettre en oeuvre afin de contrer nos expériences malheureuses de la vie de tous les jours.
le passage sur le faux self, particulièrement, m'a éclairé. le fax self, c'est être gentil et dire oui tout le temps et à tout le monde dans la minute, le faux self c'est se dissimuler derrière un paraître normopensant et se fondre dans la masse alors que l'on voudrait crier, pleurer, rire, ou dévoiler sa créativité. C'est au fond un véritable refoulement. Ce passage m'a complètement libérée car plus que révéler nos mécanismes, Mme Petitcollin nous donne des pistes pour lutter contre et les désinstaller.

Cet ouvrage n'est pas comme beaucoup d'ouvrage une simple énumération de symptômes. "On se retrouve dedans oui mais on fait quoi après?" non il y a des solutions, des astuces, des détours et c'est en cela que cet ouvrage ressort plus du domaine du développement personnel que de l'essai psychologique même s'il en a toutes les qualités.



Les deux seuls éléments que je déplore dans cet ouvrage sont deux raccourcis relativement caricaturaux concernant la personne surefficiente. le premier : toutes les victimes des pervers narcissiques sont des surdoués. Je trouve la remarque intéressante, et elle la justifie mais c'est là l'expérience de Mme Petitcollin en tant que psy et non, je pense, la réalité. le second : les surefficients mentaux sont vus comme des véritables agneaux au milieu des loups. Je trouve cela un peu réducteur. Je pense que Mme Petitcollin en vient jusqu'à faire un clivage (volontaire?) entre les cerveaux gauches et les cerveaux droits (ceux des surefficients mentaux). C'est dommage.

Ces 2 éléments ne retirent pas l'avis totalement favorable que j'ai sur cet ouvrage qui m'a éclairée sur ma façon de penser et à commencer à changer quelques aspects de mon existence. Mais je pense que le travail est à faire accompagné d'une thérapeute (qui connait la problématique des surdoués bien sûr!) car sinon, on peut vite faire des amalgames ou s'impliquer à fond dans un domaine comme corriger à tout prix ce "faux self" de manière non adaptée et jusqu'à l'épuisement.

A part le fait qu'un normopensant ne se reconnaitra pas du tout dans le descriptif de l'ouvrage il peut être intéressant à lire par tous, particulièrement les thérapeutes. Car oui, à l'heure actuelle, on psychiatrise tous les symptômes et les surefficients sont rapidement étiquetés de borderline ou bipolaires voire schizophrènes .



Pour résumer, cet ouvrage est plein de bon sens malgré quelques écueils sans gravité. Et je suis intimement convaincue qu'il peut apporter une aide très précieuse aux personne qui pensent trop et n'arrivent pas à canaliser leur mental …!
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J'avais adoré ce livre en 2012 (naïve que je suis). Je corrige donc ma critique en 2018 parce que j'ai appris et compris que le fonctionnement cerveau gauche / cerveau droit n'existe pas. (C'est la base de sa théorie donc si la base est mauvaise...) J'ai aussi été profondément choquée des positionnements de l'auteur sur son profil facebook que j'ai trouvé très peu professionnel pour une "soignante". Donc avec du recul et un peu d'analyse, c'est un livre séduisant mais avec peu de fiabilité scientifique. Profondément déçue pour ma part.
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Une lecture très positive, constructive et argumentée.
L'auteure est psy, conseillère et formatrice en développement personnel.

Elle est habituée dans sa pratique, à souvent rencontrer, aider et conseiller des personnes "surefficientes". C'est le terme qu'elle choisit, elle explique bien pourquoi : bien des personnes ne se reconnaissent pas dans le terme "surdoué", d'autres auteurs parlent de "zèbre" car il s'agit de personnes atypiques ...
Un exposé très clair en 3 parties : l'organisation mentale sophistiquée, la personnalité originale, des solutions pour bien vivre avec sa surefficience.

A découvrir.
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Si vous avez souvent l'impression d'être à côté de la plaque, d'être bête, d'avoir l'esprit encombré de réflexions inutiles, d'être importuné exagérément par des odeurs, des couleurs, des bruits, des goûts, des musiques. Si on vous laisse souvent dans votre coin parce que vous êtes bizarre, trop émotifs ou trop sensibles, ou bien encore parce que vous pensez que tous les malheurs du monde sont de votre faute car vous aviez imaginé toutes les possibilités et saviez qu'il ne pouvait en être autrement, ce livre va surement vous aider.

En tous cas voici un guide qui va modifier pas mal de choses dans ma vie.

Déjà, que mon épouse me l'ai offert, comme ça, m'a confirmé qu'elle me connaissait peut être mieux que je ne me connaissais moi-même.
En effet quelle révélation ! - je parle du livre ;-)

Ben voui, je suis un « encombré du cerveau » doublé d'un hyperesthésique. Ça je le savais, mais ce que j'ignorais c'est que j'étais un cas, le représentant d'une minorité et que tout le monde ne fonctionnait pas comme moi.

La première chose que l'ouvrage de Christel Petitcolin m'ai apprise c'est que « surefficient mental » était le terme adéquat pour désigner les encombrés du cerveau – moi je trouve ça un peu prétentieux, mais soit…

Mais rapidement j'ai pris conscience que j'étais encore plus rare: je suis un surefficient mental hyperesthésique heureux et bien dans sa peau...encore plus depuis que j'ai lu ce livre.

En effet, à travers une langue très simple, imagée, directe et sans prise de tête, et après avoir exposé les caractéristiques de ces drôles d'oiseaux, l'auteur pose d'emblée le surefficient mental comme une victime de l'incompréhension des 80% de normopensants restants et, finalement, comme un handicapé social.

Cependant elle a négligé le fait que certains vivent ce qu'ils ne savaient pas nécessairement être un handicap, comme une simple différence ; une façon décalée de voir le monde et même un avantage dans bien des circonstances.
Ce livre les aidera à comprendre certains événements de leur vie depuis leur enfance, mais également à tirer avantage de cette surefficience et de leur hyperesthésie. Il faudrait juste que ce livre soit lu par tout le monde avec un minimum d'ouverture d'esprit, c'est à dire comme un surefficient le fait naturellement, pour que nous puissions tous tirer avantage de projets élaborés ensemble et complémentairement.

Finalement c'est la dictature des normopensants ou je dirais volontiers les monopensants étriqués mais majoritaires qui fait de la surefficience un motif de rejet....hélas.

A dire vrai, à l'issue de cette lecture, j'aurais plutôt tendance à penser que c'est sur les 80% de normopensants (monopensants) qu'il faudrait s'apitoyer.

Mais Christel Petitcolin avait-elle prévu cela ?

De fait la troisième partie du guide : « Bien vivre avec sa surefficience » m'a moins convaincu que le reste ; mais je conçois aisément qu'il puisse être d'un grand secours pour les surefficients en souffrance.

Je dirais donc, sous forme de conclusion, que cet ouvrage simple et clair donc bien conçu devrait être lu par tout le monde, car tous sommes touchés de près ou de loin par cette différence.
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Ce livre est une injonction contradictoire en lui-même. Les vrais surefficients mentaux (s'ils existent) ne le liront jamais car le style est abject et les conseils prodigués sont affligeants (« Vous pouvez même organiser son pot de départ, puis embaucher un coach jeune, gai, dynamique, au discours encourageant et stimulant. Yannick Noah ou Christophe Pina ? Ouah, un coach sexy en plus, la qualité de la motivation se fera vite sentir ! »). Les tarés en revanche y trouveront certainement grand plaisir et sauront se reconnaître dans les multiples portraits de surefficients mentaux proposés par le petit colin. Portraits de bonshommes incapables de tenir une relation, un métier, une ambition ; portraits de gens tristes, blessés, déçus, trahis… faites votre choix, nous entrons tous dans une de ces catégories au moins. Super ! s'exclamerait petit colon, nous sommes tous top intelligents !


Pour lier la sauce, on nous explique que le décalage entre aptitude intellectuelle et réussite sociale est imputable aux valeurs de notre civilisation qui se placent excessivement dans les aptitudes liées à l'usage du cerveau gauche (logos) au détriment de celles liées à l'usage du cerveau droit (déconnade). de plus, nous dit petite colline, les normopensants (ceux qui ne lisent pas ce livre, donc) infligent une terrible dictature aux gentils surefficients mentaux. Ils se nourrissent de la vie innocente et pleine qu'ils découvrent comme un miracle à l'intérieur des hyperpensants. L'éternel affrontement des forces du mal contre les forces du bien se renouvelle encore une fois.


Ce livre ne prévient malheureusement pas des dangers inhérents au besoin de réassurance identitaire. Il y participe pourtant pleinement. Sa lecture sera toutefois salutaire aux surdoués de la caboche qui souffrent de vivre de façon si intense en leur ôtant quelques points de Q.I.


Bonne lecture.
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Habituellement, je n'aime pas ce genre de livre de développement personnel car je ne m'y retrouve jamais tellement le discours est général et parfois aseptisé, ou encore beaucoup trop pédant et hors de portée.
Ici, en revanche, le propos est ciblé, précis, largement illustré d'exemples concrets pour être compris. L'ensemble est très pédagogique pour nous amener peu à peu à comprendre puis accepter la situation. L'auteur traite le sujet selon les différents âges de la vie et je pense que chacun peut s'y reconnaître selon sa position sociale et/ou professionnelle.
L'auteur ne se contente pas de décrire les problèmes rencontrés mais apporte des conseils et des solutions. Il ne faut pas, bien sûr, attendre La Solution miracle, elle n'existe pas, mais un lot d'astuces à appliquer pour vivre mieux, plus serein.
Un livre qui se lit facilement, non dépourvu d'humour ce qui ne gâche rien !
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Ce guide, lu crayon à la main, m'a été conseillé par une amie babeliote que je remercie. Il m'a vraiment beaucoup intéressée. L'auteur parle des personnes surefficientes, c'est à dire au haut potentiel intellectuel, ceux qui pensent tout le temps ou presque, ces gens ultra sensibles aux personnes mais aussi aux odeurs, aux ambiances... Elle démontre qu'il n'est pas facile d'avoir une intelligence plus réactive et souvent que c'est synonyme de rejet, de jalousie. C. Petitcollin donne dans la dernière partie de son manuel quelques conseils pour vivre mieux cette surefficience, d'abord en se reconnaissant comme tel puis en prenant soi de soi et en cultivant son originalité.
Je me suis reconnue à de très nombreux endroits (oui je suis un "zèbre" et maman d'un zèbre, je l'avoue), cela m'a fait sourire et éclairé sur des aspects de ma vie que je n'avais jamais vus de cet oeil jusqu'alors. Je vais essayer de mettre en pratique les pistes données par l'auteur et peut-être de creuser le sujet, en poursuivant par la lecture du second tome de C. Petitcollin ou par d'autres auteurs. J'ai trouvé les parallèles faits entre surefficients et syndrome d'Asperger très intéressants et éclairants. Un petit regret néanmoins : qu'il n'y ait pas en début de guide un petit test pour savoir si on est plus cerveau gauche que droit... quoi que peut-être la lecture même de cet ouvrage indique notre fonctionnement.
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Ecrit pour les adultes à Haut Potentiel, ce livre reste extrêmement général dans ses explications. Beaucoup de reprises du célèbre livre "Trop intelligent pour être heureux" de Jeanne Siaud-Facchin.
Il reste cependant une bonne approche douce, voire homéopathique, de la surefficience.
Par contre, ce livre est truffé de fautes d'orthographes, syntaxiques et grammaticales...dommage (assez allergisant pour mes yeux). J'émets aussi certaines réserves quant à la fiabilité de quelques chapitres/ phrases tels que "Les expériences mystiques" ou encore "capacité à percevoir les auras, à ressentir des présences occultes, à se souvenir de vies antérieures...", mais aussi, le fait de proposer un Mind map pour organiser ses pensées à quelqu'un qui, justement, pense en arborescence. Ce qui ne me semble pas très judicieux. (Ou alors sa feuille a intérêt à être très grande).
En guise de conclusion, ce livre est une sympathique introduction qu'il faut prendre avec beaucoup de recule.
Ne vous arrêtez pas là si vous pensez être un adulte à Haut potentiel. ;-)
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Lecture pour ceux et celles qui sont vues comme différents, qui n'arrivent pas à s'intégrer, qui pensent trop. Pour ceux qui ont la dominance cerveau droit entre 15 % de la population, le reste de la population sont à 85 % à dominance cerveau gauche. Pour les Asperger, les TDAH, les efficients, etc. Je me suis reconnu sur plusieurs points, étant TDAH.
Lecture qui apporte des réponses, des réflexions, et des solutions, en fin de compte, il faut être soi-même..
Encore faut-il réussir, mais tout se fait par étape.
J'ai eu aussi l'explication, pourquoi, je pars dans tous les sens, c'est la pensée en arborescence, pourquoi j'ai du mal à supporter certains bruits, c'est l'hyperesthésie, pourquoi j'ai du mal à être moi même en société, car peur du jugement, pourquio suis-je autant curieux, etc..
Des solutions pour avoir confiance en soi, sont proposé dans ce livre.
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Ce livre m'a été conseillé par des personnes surefficientes qui se sont reconnues dans ce que décrit Christel Petitcollin. J'étais très curieuse de le lire pour en apprendre plus sur la surdouance, mais j'avais quand même un petit à-priori en voyant que l'auteure est formatrice en développement personnel (un univers qui me rebute un peu...).

Christel Petitcollin commence par expliquer comment fonctionne le cerveau des surefficients et décrit leurs principales caractéristiques. Elle ne s'arrête heureusement pas là : elle donne également des pistes pour bien vivre avec cette particularité qu'est la surefficience.

Je pense que ce livre peut être utile pour les surdoués qui s'ignorent et/ou qui ont une très mauvaise estime d'eux-mêmes. Par contre, il y a pas mal de choses qui m'ont gênée dans ce livre. Il y a tout d'abord les nombreuses coquilles qui subsistent malgré que mon exemplaire soit une énième réimpression. Ensuite, j'ai trouvé ce livre trop manichéen, scindant la population entre cerveaux gauches/normopensants et cerveaux droits/surefficients. le portrait des surefficients me semble également peu réaliste : de merveilleuses personnes bourrées d'empathie, incomprises des normopensants si superficiels, souvent victimes des grands méchants manipulateurs. Je n'adhère pas non plus à ce qui est évoqué à la fin de l'ouvrage : le rôle du père dans une famille (et les problèmes provoqués par son absence, donc), le fait que les femmes belles et intelligentes aient plus de difficultés à se caser, etc.

En conclusion, j'ai l'impression que ce livre surfe sur l'effet de mode du développement personnel et qu'il existe probablement des livres beaucoup plus pertinents sur le sujet de la surdouance.
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